Justice Protagoras

prendre le deuil à aucun Athénien. » Ce lettré, cet admirateur des philosophes et des sophistes, qui ne craint pas de passer toute une journée à discuter avec Protagoras d'Abdère de problèmes de responsabilité criminelle, vit dans un cercle d'amis où l'on compte les esprits les plus nobles d'Athènes, Hérodote, Anaxagore, Sophocle, Protagoras, Hippodamos, Phidias. Ils entourent sa concubine, la Milésienne Aspasie, pour qui il nourrit un amour sincère et qui étonne, voire scandalise. […]

question de la relativité, mais sur le problème que pose cette formule « à chacun sa vérité », qu’il fallait prendre dans sa totalité, comme un proverbe qui a force de loi. Effectivement, le relativisme n’est pas qu’une doctrine initiée par Protagoras, c’est aussi un mode de pensée populaire, qui interdit toute discussion : lorsqu’on annonce « à chacun sa vérité », on veut dire que sur un sujet précis (la valeur d’un tableau, la croyance de l’autre, la pertinence de certaines superstitions

 Le livre de l’Apologie de Socrate est un dialogue qui raconte le procès de Socrate face à trois accusations dont l’issue est la condamnation à mort de celui-ci. Le sujet présenté est donc le procès qu’il y a contre Socrate qui le poussera à la condamnation à la mort. La question qui faut se poser est : Était-il juste de mettre à mort Socrate? Les accusations portées contre lui ne sont pas de véritables accusations puisque Socrate est capable de les annuler puisqu’elles sont sans fondements

La démocratie n’est-t-elle pas définie comme libre parole? C’est-à-dire que normalement, chaque personne est censée avoir le droit de s’exprimer. Alors, certaines décisions prisent démocratiquement sont contre le bien-être de l’humain. D’après Protagoras, toute personne est capable de gouverner. Il explique ceci par le fait que l’éducation est ce qu’il y a de meilleur pour faire face auprès des personnes qui veulent nous tromper. Dans cette situation-là, les décisions prises sont-elles justes?

nous comme chez les animaux). Marx compare alors le travail du tisserand © Hatier 2007 157 C O R R I G É La culture La raison et le réel A. Origine mythologique de la technique L’origine mythologique de la technique est racontée par le sophiste Protagoras dans le dialogue platonicien du même nom. Il y eut une époque où les dieux commencèrent par façonner l’ensemble des êtres vivants (animaux et hommes), mais avant de leur donner la vie ils chargèrent Prométhée et Épiméthée de leur distribuer les

Le mythe de Protagoras s’inscrit dans le cadre du thème de la Technique ; plus précisément, l’origine de la Technique humaine. Toute la question est de savoir ce qui distingue l’Homme de l’animal. Est-ce la Technique ? L’homme se trouve être une espèce supérieure grâce à son pouvoir divin, la Technique, qui lui a été attribuée indûment. Platon choisit de traiter ce thème dans le cadre d’un récit mythique. Il ne s’agit pas de références historiques ou scientifiques, il inscrit son explication

nous disons cause de l’orgueil des sophistes qui se disaient possesseurs de tout le savoir car capable de tout prouver le pour comme le contre. Essayons d’étudier quelques grandes personnalités de la sophistique comme Protagoras, Gorgias, Hippias et Prodicos Parlant de Protagoras, il est non seulement le premier et le plus célèbre des sophistes, mais aussi un des grands « phares» de la pensée grecque antique, une des pensées auxquelles ne cessent de s'affronter Socrate, puis Platon et Aristote

existait une telle chose, qui saurait en rendre compte, puisque chacun n'a que son propre point de vue ? Il faudrait supposer posséder une sorte d'œil de dieu, infiniment supérieur à tout œil particulier, à toute appréhension d'un œil particulier. Protagoras affirmait déjà que "l'homme est la mesure de toutes choses", en quoi l'on peut déjà comprendre qu'il n'existe aucune vérité "en soi". Selon toute une tradition philosophique, partant de Platon, et aboutissant notamment à Bachelard, l'opinion

et de ses défauts, ses domaines de facilités et de difficultés. Enfin, l'homme possède, et de façon plus générale, un potentiel d'évolution qui le rendra capable de communiquer, de s'améliorer, d'acquérir des compétences : voyons ici le mythe de Protagoras qui décrit l'attribution de la technique à l'espèce humaine. Nue, faible, elle était incapable de survivre au monde hostile dans lequel elle se trouvait. Prométhée décida donc de lui offrir la technique, qui est un potentiel, et grâce à laquelle

par sa beauté que par son esprit, de 441 av. J.-C. à 429 av. J.-C., menant ses discussions dans son jardin et sa maison. Socrate se serait instruit tout au long de sa vie : il dit être le disciple de Prodicos de Céos5 Il fréquenta les sophistes (Protagoras, Hippias d'Élis). Il apprend avec la cithare, la musique auprès de Connos6, la poésie avec Événos de Paros, l’agriculture auprès d’Ischomaque et la géométrie avec Théodore de Cyrène, qui fut l'un des maîtres de Platon également. Il disait ne rien