Kaldor Verdoorn

traité de Rome pour se développer internationalement cf. Philipps. Au-delà des effets sur la concurrence et réduction de coûts, il y un effet qui agit dans le temps et instaure une DYNAMIQUE DE CROISSANCE. Cette idée repose sur deux économistes KALDOR et VERDOORN. Ils ont montré que : c’est l’industrie qui reste le moteur de la croissance car on utilise plus de machine, donc une heure de travail dans l’industrie produit plus de richesses que dans les services. La croissance de l’activité est régie

en plein emploi. Néanmoins, les modèles de croissance par les exportations des années 1950 et 1960 (BECKERMAN, LAMFALUSSY) ont généralisé à des situations de plein emploi les possibilités d’effets multiplicateurs. • D’après la loi dite de Verdoorn-Kaldor, la croissance de la production industrielle - associée aux exportations- tend à améliorer quasi mécaniquement la productivité du travail. L’élasticité se situerait ainsi autour de 0,5 (une croissance de 1% induirait un gain de productivité

travail ont été en dépit de la récession (1981) positifs en moyenne dans l’industrie manufacturière. En ce qui concerne maintenant la moyenne et la longue période, la relation entre activité productive et productivité du travail renvoie à la loi de Kaldor-Verdoorn30 relatives aux liaisons existant entre croissance et progrès technique. Celle ci met en œuvre plusieurs effets résumés comme suit par Balzé, Mazier et Vidal (1984): « on peut invoquer l’existence de rendements d’échelle croissants statiques