Kant Contrainte Legitime

homme, dans le but que celui ci assouvissent ses fantasmes cannibales. Jugée en 2004, l’affaire bien que surréaliste, remet en cause la notion de « liberté » ou de « consentement » et fait émerger de nombreuses questions : Le consentement peut il légitimer une action, qui aux yeux de la loi, n’est pas justifiable ? Est il bon d’utiliser la liberté quand celle ci peut nous porter préjudice ? Certains diront que notre liberté s’arrête là ou celle des autres commencent, d’autres que l’individu doit agir

bonheur, désir, contrainte, devoir, volonté, raison Definition de bonheur : Le bonheur (étymologiquement la bonne fortune - entendre dans "fortune" : ce qui arrive de bien ou de mal -) est un état durable de plénitude et de satisfaction, état agréable et équilibré de l'esprit et du corps, d'où la souffrance, l'inquiétude et le trouble sont absents. Nous cherchons tous à être heureux, mais est-ce un devoir d’être heureux ? En d’autres termes, y a-t-il un devoir de bonheur ? Kant commence immédiatement

vue la c’est une finalité historique. Kant lui récusera définitivement l’action de définir la politique puisque pour lui le bien est indéterminable, c’est complètement subjectif. Chacun a une idée différente de ce qu’est le bien commun. Il dit que la politique ne soit pas se définir par le bien mais par le juste. On n’en peut pas la définir en termes de critères moraux mais en termes de critères éthiques. Pour définir le bien il faut définir un contenu. Kant propose un véritable renversement puisque

sans être déterminé par aucun d'eux. 2° Liberté de spontanéité. S'oppose non plus au déterminisme mais à la contrainte : état de celui qui agit sans être contraint par une force extérieure. 3° Liberté du sage. État de celui qui est délivré des passions et agit à la lumière de la raison. • Obéir consiste à faire ce que veut, ce que commande un autre. L'obéissance suppose un état de contrainte, parfois de soumission, et dans certains cas d'aliénation. • Renoncer, c'est abandonner quelque chose

conduit nécessairement à définir la liberté négativement comme absence de contraintes et positivement comme libre arbitre (Descartes) libre nécessité (Spinoza) autonomie (Rousseau et Kant). Pour autant qu'il soit absurde de contraindre quelqu'un à être libre ne signifie pas qu'il soit impossible de concilier l'idée de liberté et celle de contrainte. Le pédagogue renonçant, dans certains cas, à faire usage de la contrainte abandonne l'enfant à ses démons et compromet ses possibilités de conquérir

théorie juridique, n°11, 1990, p. 8 Jean Périn « L’a-droit ou un espace vert pour la psychanalyse » Journal Français de Psychiatrie.2000 Jean-Jacques Sarfati « La justice comme limitéité » Extrait de conférence Jean-Michel Muglioni  « La paix selon Kant » in Philosophie, Bulletin de Liaison, n° 13-14, pp. 47-61 Mbongo Pascal «Collectif, L’Excès. L’hypermodernité, entre droit et politique» Mare et Martin, 2012, 337 p Norman Palma « Introduction à la Théorie et à la Philosophie du Droit » Mélina

 Kant, extrait de Métaphysique des mœurs :« Tout homme a une conscience et se trouve observé menacé de manière générale tenu en respect (respect lié à la crainte) par un juge intérieur et cette puissance qui veille en lui sur les lois n’est pas quelque chose de forgé -arbitrairement- par lui-même mais elle est inhérente à son être. Elle le suit comme son ombre quand il pense lui échapper. Il peut sans doute par des plaisirs ou des distractions s’étourdir ou s’endormir, mais il ne saurait éviter parfois

de la même manière que le pouvoir ou la directivité, dans lesquels on refuse la toute puissance d’un maître. Ainsi lorsqu’on l’associe à l’éducation qui serait l’action ou la manière d’éduquer, on peut se demander si l’autorité éducative serait légitime? Dans un premier temps nous étudierons l’autorité dans l’éducation classique puis dans un second temps nous étudierons l’alternative que propose l’éducation nouvelle. L’autorité se fonde sur une légitimité qui est d’un tout autre ordre que

respectueux par nature mais au contraire féroce, injuste et irrespectueux du droit d’autrui. Par conséquence, les hommes doivent être contraints par l’extérieur à respecter autrui. La justice n’existe pas naturellement mais elle est imposée artificiellement aux hommes. Kant dans L’idée d’une histoire universelle (18ème siècle) Pour Kant l’être humain a une nature double. Kant parle de l’insociable sociabilité de l’homme. L’homme est double : s’est d’abord un être sociable qui a besoin de ses semblables

point de vue cosmopolitique de Kant Polycopié de Michèle Cohen-Halimi pour le cours LLPHI 614 Bibliographie : - J.-M. Muglioni, La philosophie de l’histoire chez Kant, PUF, 1993. - Du même auteur, un lectoguide sur le livre de Kant, 1981. Ces deux premiers livres sont utiles dans une première lecture. Pour un approfondissement, en revanche : G. Lebrun, Kant et la fin de la métaphysique, Armand Colin, 2003. F. Proust, Kant et le ton de l’histoire, Payot, Y. Yovel, Kant et la philosophie de l’histoire