Kant Fondements

saisit lui même comme sujet pensant et conscient. Cette faculté de conscience à se prendre elle -meme pour objet s’appelle la « reflexivité ». Il fait de l’être humain une personne, « un sujet moral responsable constituant une fin en soi » selon Emanuel Kant qui déclare également : « Posséder le Je dans sa représentation : ce pouvoir élève l’homme infiniment au dessus de tous les autres êtres vivants sur la terre. Par là, il est une personne.» Cette conscience est donc réfléchie, chaque sujet se définit

effet, si un désir demeure inassouvi, il nous fait souffrir et ruine notre bonheur. L’homme qui a presque tout pour être heureux, mais à qui manque une seule chose, telle que la santé ou l’amour partagé, est en fait bien malheureux. C’est pourquoi Kant définit le bonheur comme la totalité des satisfactions possibles. Mais curieusement, si tous les hommes courent après le bonheur, presqu’aucun ne prend le temps de réfléchir à ce qu’il est véritablement, et au moyen de le conquérir. Le philosophe

Fiche de lecture : Analytique du beau, in Critique de la faculté de juger, (Kant) Mouvement du texte Citations Analyse des concepts Première partie (§1-5) : Kant détermine la qualité du jugement de goût Le jugement de goût n’est pas un jugement de connaissance, car la représentation d’un objet donné est rapportée au sujet et au plaisir (ou au déplaisir) causé par l’objet ; par conséquent, ce n’est pas un jugement logique mais esthétique, ce qui signifie que son principe déterminant est

il n’y aurait pas d’unité possible. Kant dans un essai intitulé « idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique » illustre cette idée. Il expose plusieurs propositions concernant la nature possible de ce « tout » finalisé dont l’homme prend conscience. Les deux grands principes unificateurs qu’il propose sont la nature d’une part et la raison d’ autre part. Les deux principes sont intimement liés, nous allons le voir. Tout d’abord, Kant parle du « système téléologique de la nature

Il faut que l’homme soit occupé de telle sorte que, tout rempli du but qu’il a devant les yeux, il ne se sente pas lui-même et le meilleur repos pour lui est celui qui suit le travail. » KANT |INTRODUCTION | | |Entrée en matière : (un paradoxe)|Le travail est une transformation intelligente de la nature en vue de

ascèse studieuse. C’est ce qui transparaît dans le passage de Lucrèce qu’on a cité : le philosophe ne fait qu’ « apercevoir au loin le reste des hommes ». L’exemple le plus connu d’existence philosophique monotone est celui de la vie menée par Emmanuel Kant, dénuée dit-on de toute aventure, de tout rebondissement. Il apparaît que le philosophe a ainsi bien du mal à « prêcher l’exemple » (Nietzsche), c'est-à-dire à accorder ses théories à la pratique qu’il en fait au quotidien. Lui qui souhaitait, grâce

concernant ce que nous nommons le « respect d’autrui », a été énoncée par KANT (1724-1804), sous la forme d’« impératifs catégoriques » (Fondements de la métaphysique des mœurs, Deuxième section) : « Agis de telle façon que tu traites l’humanité, aussi bien dans ta personne que dans celle d’autrui, toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen ». En tant qu’être raisonnable, l’être humain fait partie, selon KANT, du « règne des fins ». Cela signifie que chaque être humain est d’une

traduction comme la médiation rétrospective sur l’origine, l’intérêt porté sur l’histoire locale, régionale ou ecclésiastique. A la différence de cette pensée, la conscience historique s’affiche comme une profonde conviction qu’il n’existe pas de fondement solide en dehors des sciences de la nature bâties sue les mathématiques. Le rôle des sciences de l’esprit pour l’avenir serait de changer cette conscience historique qui ne veut plus admettre l’existence de vérités universelles derrière toutes les

dire qu’il peut ne pas être moral ? Le devoir selon Kant englobe l’impératif catégorique et l’impératif hypothétique. Il énonce une maxime d’impératif catégorique :  « Agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse être erigée en loi universelle de la nature. » , ainsi que « traite ta personne comme celle de tout autre : jamais seulement comme un moyen, mais toujours comme une fin en soi » au sujet du respect de la personne. En effet, Kant montre que l’action morale ne vise pas à me rendre

période de l'histoire de la culture européenne, marquée par le rationalisme philosophique et l'exaltation des sciences, ainsi que par la critique de l'ordre social et de la hiérarchie religieuse, principaux éléments de l'idéologie politique qui fut au fondement de la Révolution française. L'expression était déjà fréquemment employée par les écrivains de l'époque, convaincus qu'ils venaient d'émerger de siècles d'obscurité et d'ignorance et d'entrer dans un nouvel âge illuminé par la raison, la science et