Kanzlerdemokratie

Le chancelier allemand Une première définition de la Kanzlerdemokratie serait donc : un système parlementaire dominé par le Chancelier comme meneur du gouvernement et aux nombreux pouvoirs accordés par la Constitution. Il faut remettre les faits en perspective : le régime démocratique d’Allemagne est né le 23 mai 1949 avec la Loi Fondamentale, après une coupure de 16 ans. Le problème est alors de restaurer l’autorité de l’exécutif, que la Constitution de Weimar n’avait pas su aménager (elle

renforcée alors que le président fédéral voit ses pouvoirs se réduire. La clef de voûte du régime devient donc le chancelier, c’est pourquoi on parle souvent de Kanzlerdemokratie (démocratie du chancelier) pour désigner le régime allemand depuis la loi fondamentale de 1949. Il est intéressant de chercher pourquoi l’on parle de Kanzlerdemokratie et d’évaluer l’ampleur effective des pouvoirs du chancelier allemand. Ses pouvoirs sont-ils effectivement très étendus ce qui fait de lui l’élément central du

même avec les alliés. Donc il a fallu construire d’autres coalitions. D’où la grande coalition, SPD+CDU. Il semblerait que cette démocratie est instable. II. Une démocratie dirigée Dirigée par un chancelier avec deux contraintes. A. Une Kanzlerdemokratie 1. Par la double légitimité, populaire et parlementaire Le chancelier est élu par le peuple, l’élection des députés fait l’élection du chancelier. Le chef du parti majoritaire devient chancelier fédéral. Il dispose de prérogatives constitutionnel

les divergences d’opinions entre les ministres fédéraux. » Ainsi c’est le chancelier lui-même qui conduit la politique de la nation : la fonction est personnalisée, ce qui permet de parler de véritable démocratie du chancelier en Allemagne (=Kanzlerdemokratie). Mais cette personnalisation dépend de la personnalité du chancelier : Adenauer avait une conception autoritaire et centralisatrice, comme les chanceliers Schmidt et Kohl, à l’inverse du chancelier Erhard. Cela dépend aussi de la coalition :

gouvernement et en particulier à son chef qui ont la plus grande place sur l’échiquier politique. A) Un chef de gouvernement puissant… Le premier chancelier allemand, Konrad Adenauer a qualifié le régime parlementaire Allemand de « Kanzlerdemokratie » (der Kanzler = le chancelier) ce qui montre bien son importance dans le système politique Allemand. En Allemagne comme en Espagne, le chef du gouvernement possède en outre d’un ascendant politique sur le chef de l’Etat, une domination sur

chancelier fédéral (Bundeskanzler, ou Bundeskanzlerin au féminin). Il dirige l’action du Gouvernement fédéral et est le point central du pouvoir exécutif, à tel point qu’on qualifie le système politique allemand de « démocratie du chancelier » (Kanzlerdemokratie). Le chancelier fédéral assume également la responsabilité du Gouvernement fédéral devant le Bundestag : il est élu par le Bundestag à la majorité de ses membres, et ne peut être renversé que par lui. Le Bundestag allemand ou Diète fédérale

des mécanismes de rationalisation ont dû être mis en place. Un exécutif bicéphale L’exécutif est bicéphale cependant le chef de l’État a un rôle symbolique, le pouvoir exécutif appartient essentiellement au chancelier. On parle d’ailleurs de « kanzlerdemokratie », c’est-à-dire la « démocratie du chancelier ». Le Président de la République est un chef d’État de type parlementaire. Il assure donc les fonctions de représentations mais il n’exerce par la réalité du pouvoir. Il est élu au suffrage universel

allemand est détenue dans l’article 63 de la loi fondamentale allemande. Au sein du système politique allemand, le Chancelier Fédéral allemand est la personne la plus importante. D’ailleurs, il est même possible d’employer le terme de kanzlerdemokratie, c'est-à-dire, de démocratie du Chancelier. Cependant, cette prééminence du Chancelier est limitée par des contraintes institutionnelles dues au régime parlementaire rationalisé qui s’est justifié comme une volonté de ne pas retomber dans les

ce fait l’un des régimes parlementaire les plus significatifs en Europe. Au cœur de ce système, le Chancelier Fédéral allemand est la personne forte du système : il est le véritable chef de l’exécutif à tel point que l’on parle aujourd’hui de kanzlerdemokratie ( démocratie du Chancelier ) . Néanmoins la prééminence du Chancelier est limitée par des contraintes institutionnelles dues au régime parlementaire rationalisé qui s’est justifié comme une volonté de ne pas retomber dans les travers de la

de rationalisation ont dû être mis en place. A - Un exécutif bicéphale L’exécutif est bicéphale cependant le chef de l’État a un rôle symbolique, le pouvoir exécutif appartient essentiellement au chancelier. On parle d’ailleurs de « kanzlerdemokratie », c’est-à-dire la « démocratie du chancelier ». Le Président de la République est un chef d’État de type parlementaire. Il assure donc les fonctions de représentations mais il n’exerce par la réalité du pouvoir. Il élu au suffrage universel