Kémalisme

que son père, quant à lui, souhaitait plutôt qu’il reçoive une éducation laïque. Kémal a donc commencé son éducation selon le modèle du Coran. Six mois après, sa vie prend un tournant majeur. C’est à ce moment que les premières idées à propos du Kémalisme ont probablement été ancrées dans l’esprit de Mustapha, de manière inconsciente toutefois. Il fut envoyé chez un nouvel enseignant, qui contrairement à d’autres, basait son savoir sur la science plus qu’autre chose. L’ouverture sur le monde européen

Le Kémalisme également connue sous le nom d'idéologie Kémaliste est basé sur les principes d'Atatürk. Elle se résume en six principes fondamentaux appelés les six flèches Républicanisme : Les réformes kémalistes représentent une révolution politique : un changement de l'État multinational ottoman en établissement de l'État nation turc, et de la réalisation de l'identité nationale de la Turquie moderne. Pour Mustafa Kemal l'ensemble de sa politique réformiste ne peut se concrétiser que sous la forme

Mustafa Kemal. - Celui-ci est érigé dès 1923 comme chef, représentant et messie de la civilisation turc. II- La Turquie kémaliste : une dictature ?: 1923-1938 A- La Turquie kémaliste, création d’une réalité politique sans précédent : - Le « kémalisme » ne fut nullement une rénovation de l’emp otto mais une rupture, une révolution : - Disparition des vestiges de l’ancien régime : abolition du sultanat (1 oct. 1922), Mehmet VI se réfugie sur un navire GB, RP proclamé le 29 oct. 1923 et M. Kemal

de l’État. Ainsi Mustafa Kémal a voulu totalement rompre avec cet héritage et instaurer une République Kémaliste reposant sur une tout autre légitimité. Ainsi l’alphabet arabe est rejeté, le calendrier musulman est remplacé par le grégorien. La kémalisme voulait éliminer le turc de tout signe extérieur rappelant sa parenté avec la communauté musulmane, reléguée à la sphère privée, afin de se rapprocher de l’Europe, symbole de la civilisation. Le gouvernement abolit le sultanat puis le califat entre

Paris, 2005. BOZARSLAN Hamit, Histoire de la Turquie Contemporaine, La Découverte, Paris, 2004, 2007. GÖLE Nilüfer, Musulmanes et modernes/ Voile et civilisation en Turquie, Paris, La Découverte, 1993. JEVAKHOFF Alexandre, « Mustafa Kemal et le kémalisme », in VANER Semih (dir.), La Turquie, FAYARD/CERI, Paris, 2005. KABACALI Alpay, Türkiye’de Bas#n Sansürü, Gazeteciler Cemiyeti Yay#nlar#, Istanbul, 1990. MARCOU Jean, « Le mouvement constitutionnel », in VANER Semih (dir.), La Turquie, FAYARD/CERI

Fiche : Monde musulman au XXème siècle : Kémalisme – Nasserisme. * Kémalisme : nationalisme turc organisé par Mustafa Kemal. Il fonde une Turquie qui se veut moderne centré sur la région de l’Anatolie. Il veut redonner la grandeur de la Turquie à la chute de l’empire Ottomans. Il veut redonner sa grandeur à la Turquie en Orient, en empruntant ce qui peut être emprunté à l’Occident. Kemal a pris part au courant des « Jeunes Turcs », courant modernisateur qui appartient à l’élite sociale qui en

l'affirmation de régime qui substitut aux principes libéraux de nouveaux ystèmes autoritires qui prennent le pretextte de la modernité pr détruire les prémisces des démocraties: modèle fascisant, mais également franquisme Espagnol ou bien encore le Kémalisme qui entend aussi bien mettre fin aux tentatives dictatoriales et aux tentatives démocratiques des Jeunes Turcs. On peut aussi inscrire les sytèmes autoritaires ds socialisme: Titisme Yougoslave. Aucun de ces trois moments n'est identifiable. Etablir

temps, le contrôle des manuels scolaires est renforcé et le discours |La Constitution et les textes officiels introduisent l’idée d’une « culture nationale ». | | |utilisé fait le plus souvent référence au kémalisme. Le mythe du héros Atatürk | | | |renforce la cohésion nationale en définissant les éléments de l’identité

actuels dirigeants d'Ankara, issus du courant islamiste, viserait, selon lui, à «subvertir les valeurs occidentales et à pénétrer l'Union européenne pour mieux mettre fin à l'expérience d'essence occidentale et européenne par excellence que fut le kémalisme». A l'appui de cette thèse, une mesure récente comme le vote d'une loi, ce mois-ci, levant les restrictions pesant jusqu'alors sur l'accès à l'université des élèves diplômés des lycées religieux (imam hatip), soupçonnés par une large partie de l'opinion

de séparation de la religion et de l’Etat. En clair, les chefs d’Etat et de gouvernement de ces pays ne voulaient avoir aucun compte à rendre à des religieux souvent incultes qu’ils méprisaient. Dans tous les cas, la référence implicite était le kémalisme. Pour faire simple, l’ennemi commun est la loi française de séparation de l’Eglise et de l’Etat, dite loi de 1905, qui a servi de modèle au chef d’Etat turc et franc-maçon, Moustapha Kemal, père de la Nation turque, dont l’aura a débordé sur ses