Koumbi

orales. B – Résultats des recherches archéologiques au Sénégal Plusieurs sites ont fait l’objet de recherches archéologiques au Sénégal. A Sintiou Bara, l’impulsion fut donnée en 1919 par Bonnel de Mézières découvreur du site archéologique de Koumbi Saleh. Près de 50 ans plus tard en 1970, au cours de la construction d’une route un disque en cuivre orné d’un décor géométrique fut trouvé et confié à l’IFAN qui entrepris des fouilles de 1973, 1978 sous la direction d’Annie Ravisé. Les résultats

première importance jusqu'en 1076 où les Almoravides, successeurs d'Abd Allah Ibn Yasin, prédicateur de l'Islam, envahirent le pays, emmenés par l'émir Abou Bakr. L'empereur lui-même reconnut la suzeraineté du chef arabe qui avait livré au pillage Koumbi, sa capitale. En 1087, Bakr mort, le Ghâna recouvra son indépendance. Mais pas son unité, brisée par l'autonomie qu'avaient acquise entre-temps les ethnies naguère rassemblées. L'insécurité des pistes détourna bientôt les caravanes de leurs anciens

reformes qui se sont développés au sein de ces collectivités ont exercé une influence notoire sur toute l’étendue de « Bilad al Bidhane». Parmi les plus anciennes de ces entités étatiques «négro-africaines», l’empire du Ghana dont la seconde capitale «Koumbi Salah» se situe au sud-est de la Mauritanie (fondée par Saleh Al Idrissi, l’ancêtre des chérifs de Tichit) et qui a dominé, dans l’actuel Mali, jusqu’au XVème siècle a constitué l’une des étapes importantes du commerce transsaharien. Dans le même

au sein de « réserves confessionnelles ». Suivant la formule de Deleury, « d'intouchables qu'ils avaient été, ils étaient devenus étrangers » sans espace reconnu dans la société indienne. Un célèbre exemple de brâhmanisation est celle des paysans Koumbi appartenant à la varna des sudras. Ceux-ci s'enrôlèrent dans les armées marathes de Shivaji et accompagnèrent ses successeurs dans leurs campagnes. Obtenant des terres en remerciement de leur engagement, ils y fondèrent des dynasties et devinrent

"sur le terrain" à travers toute l’AOF : dans tout le Sénégal et le Soudan, dans une partie de la Mauritanie, en Guinée, au Niger, en HauteVolta, au nord de la Côte-d’Ivoire, et même au Nigeria et au Ghana. Il participe aux fouilles archéologiques de Koumbi Salah et, à une autre occasion, visite les villes de la Boucle du Niger avec le professeur Théodore Monod, auquel le tient désormais - et pour le reste de sa vie- de profonds liens d’amitié et de reconnaissance. C’est grâce à une mission au Sénégal

d'Ivoire, cf. crise actuelle en Côte d'Ivoire. - Akans: Libéria & Côte d'Ivoire. - ni des anciens empires et des structures qui avaient pu en résulter: Exemples "anciens empires d'Afrique": - Empire du Ghana à la fin du Xème siècle ( capitale Koumbi-Saleh); - Empire du Mali au XIV ème siècle (capitale Niani); - Empire Songhaï au XVI ème siècle (capitale Gao); - Royaumes Bantou, Peul, Mossi etc... Les différentes techniques qui pourront être utilisées seront déterminées par les

pur extrait du sol.” AL BAKRI au XI°s ” Ghana est la marque de leurs rois. Le nom du pays est AOUKER (…) la ville de Ghana se compose de deux villes situées dans une plaine.” La tradition orale, quant à elle parle de Ouagadou dont la capitale est Koumbi Saleh. 2. Origine de l’empire Le royaume aurait commencé modestement dans l’Aouker par une simple confédération de tribus Sarakollés dont chacune exerçait son autorité sur un espace bien déterminé. Le royaume couvrait les villes de Bokounou, Ouagadou

avec à leur tête Abdallah Ben Yacine. Ils poussent vers le Nord-Est, prennent Ghana, y imposent Yaya Ibn Omar, général Almoravide, se jettent sur le reste de l’empire qui pratiquait encore l’animisme ; la guerre dura de 1061 à 1076, année à laquelle Koumbi – Saleh fut mis à sac. Finalement, Aboubakr Ben Omar, frère de Yaya Ibn Omar détruit l’empire du Ghana. L’empire almoravide s’étend désormais du Sud de l’Espagne au fleuve Sénégal. Conclusion Les troupes hillaliennes d’abord, les Almoravides

aux franges de contact avec le monde arabe. Les États de l'Afrique ancienne s'appuyaient sur des réseaux de villes, capitales politiques et centres d'échanges commerciaux. La plupart des capitales d'empire ne sont plus que des sites archéologiques. Koumbi Saleh, capitale de l'empire du Ghana, connut son apogée aux Xe et XIe siècles, avant d'être détruite par les Almoravides. Les fouilles révèlent l'importance de ce site (localisé au sud-est de la Mauritanie) qui pouvait abriter 30000 personnes, et

intronisation, la confrérie des chasseurs du Mandé proclame la Charte du Manden, qui abolirait l'esclavage et serait l'une des premières déclarations des Droits de l'homme (il existe une controverse à ce sujet). Vers 1240, le roi Soundiata s’empare de Koumbi-Saleh, capitale du Ghana et détruit la ville. Il prend le titre d’empereur et envoie ses lieutenants conquérir le Bambouk. Soundiata est présenté comme un grand administrateur qui développe le commerce, l’exploitation de l’or et des cultures nouvelles