L Ambition Balzacienne

femmes âgées et hideuses ; – sur un plan esthétique : l’auteur indique dans l’extrait lui-même qu’il souhaite surpasser en horreur deux auteurs de la littérature fantastique, Maturin et Hoffman (l. 25). Il peut soutenir à l’éditeur que son ambition littéraire est d’égaler la peinture de son époque ; – sur un plan philosophique : le récit de Balzac est animé, comme le tableau de Goya, par une vision négative de l’Histoire : poids de la mort et du passé, espérance fragile, fascination pour

maîtrise de la technique picturale malgré son jeune âge et qu’il souhaite sans doute égaler les grands maîtres qu’il admire. L’image que l’artiste donne de lui-même est celle d’un jeune homme peut-être modeste, mais qui nourrit de belles et bonnes ambitions. De l’autoportrait d’Antonin Artaud se dégage une impression de jeunesse, d’énergie, associée à une certaine dureté. Le personnage regarde en coin, sa tête est légèrement baissée, son air est sombre. Son costume est strict et le regard, qui questionne

texte hébreu nous est donc parvenu, selon l’expression de Fabre d’Olivet, "couvert d’un triple voile"58. Celui-ci écrit en 1815 : "Telle est l’origine de la Bible. C’est une copie en langue grecque des écritures hébraïques". Saint Jérôme, malgré son ambition de revenir au texte original, ne parvient selon lui, faute d’une connaissance suffisante de l’hébreu, qu’à "une nouvelle traduction de la Bible grecque, faite dans un latin un peu moins barbare que dans les traductions précédentes, et confrontée