L Appareil Formel D énonciation

dernière partie (pourtant de grande qualité), consacrée à un corpus non littéraire. L'énonciation : dispositifs et enjeux Gilles Philippe : L'appareil formel de l'effacement énonciatif et la pragmatique des textes sans locuteur (p. 17-34) Gilles Philippe défend la possibilité d'un appareil formel de la non-énonciation, qui bloque toute référence à la situation d'énonciation. Il cite comme marques de ce genre tout ce qui relève de l'expression du générique et du toujours vrai ;

L’ENONCIATION 1. LA LINGUISTIQUE DE L’ENONCIATION - Phrase et énoncé - Enoncé et énonciation - Le contexte - L’appareil formel de l’énonciation - Les embrayeurs - L’objet de la linguistique de Lisez ces phrases « Il a dormi. » « Il a dormi. » « Il a dormi. » Ces phrases sont-elles identiques ? « Il a dormi.  » Maintenant, prononcez la phrase avec de la tristesse dans la voix. Maintenant, prononcez la phrase avec de l’ironie dans la voix. Ces phrases sont-elles identiques ?! Pourquoi ?  PHRASE

capitale dans la démarche théorique de Saussure. Pour lui, la langue, en tant qu objet de la linguistique, est une construction de l état des connaissances à un moment déterminé. Elle n est pas un objet réel. Son étude se confond avec la description formelle des relations d opposition et de distribution au niveau respectivement de l axe paradigmatique et de l axe syntagmatique. Il faut cependant relever que la manière dont le saussurianisme conçoit la langue est incompatible avec la conception de la

ni n’entrent dans les détails de ce qui est énoncé, des choix de référenciation et de prise en charge énonciative, toutes choses capitales pour la disjonction locuteur/énonciateur. Cette apparente équivalence est accrue par le fait que la série énonciation, énonciateur, énoncé est concurrencée par celle fondée sur l’étymon loquor/loqui qui a donné naissance à des termes plus anciens et davantage utilisés dans le langage ordinaire que la première (parallèlement à des termes plus techniques, contemporains

chaque locuteur, par chacune des instances du discours qui s’y rapporte. Autrement dit, chacun de nous a son propre « présent » qui se renouvelle à chaque énoncé discursif. En dernière analyse, la temporalité humaine avec tout son appareil linguistique dévoile la subjectivité inhérente à l’exercice même du langage : la temporalité est donc liée à l’acte de prise de parole pour un sujet parlant. D’une manière générale, quand j’emploie le présent d’un verbe aux trois personnes (je,

de chose qui la provoque, la situation de discours, La phrase est donc chaque fois un événement différent : elle n’existe que dans l’instant où elle est produite. La langue comporte donc deux domaines distincts, dont chacun demande son propre appareil conceptuel : 1. Domaine sémiotique (le signe) 2. Domaine sémantique (phrase) La « langue discursive » et la langue-système (Ferdinand de Saussure) La langue n’est créée qu’en vue du discours, mais qu’est-ce qui permet de dire que

qui lui sont proches. Autres disciplines : La linguistique historique contrastive, linguistique diachronique, linguistique comparé, linguistique appliqué, linguistique général, linguistique particulière (française, anglaise) dialectologie, énonciation, pragmatique, cognitive, tautologie, didactique des langues, les pathologies du langage, corpus, TAL (traduction autonome du langage). Conclusion : Linguistique science à par entière comme les autres sciences. Connaitre les bases de la linguistique

La traduction, une ethique de la re-enonciationLA TRADUCTION, UNE ÉTHIQUE DE LA RÉ-ÉNONCIATION Myriam Suchet Presses Universitaires de France | « Nouvelle revue d’esthétique » 2009/1 n° 3 | pages 31 à 35 ISSN 1969-2269 ISBN 9782130572763 DOI 10.3917/nre.003.0031 Article disponible en ligne à l'adresse : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- https://www.cairn.info/revue-nouvelle-revue-d-esthetique-2009-1-page-31

pas de "centre", mais possède une structure qui n'a de centre nécessaire que dans la méconnaissance idéologique. Freud nous découvre à son tour que le sujet réel, l'individu dans son essence singulière, n'a pas la figure d'un égo, 3 "Idéologie et appareils idéologiques d'Etat", in la Pensée n°151, 1970 ; repris dans Positions, Paris, Éditions sociales, 1976, p. 91. 4 Positions, p. 104. © 1993, Collection « Annales Littéraires de l’Université de Franche-Comté » Presses Universitaires de Franche-Comté

de "centre", mais possède une structure qui n'a de centre nécessaire que dans la méconnaissance idéologique. Freud nous découvre à son tour que le sujet réel, l'individu dans son essence singulière, n'a pas la figure d'un égo, 3 "Idéologie et appareils idéologiques d'Etat", in la Pensée n°151, 1970 ; repris dans Positions, Paris, Éditions sociales, 1976, p. 91. 4 Positions, p. 104. © 1993, Collection « Annales Littéraires de l’Université de Franche-Comté » Presses Universitaires de Franche-Comté