L Arbre Supervielle

nourrit sur leurs compétences (leurs capacités à« réinvestir leurs acquis », autre cliché à éviter), ou sur leurs talents poétiques: il est totalement irréaliste de demander à des élèves d'écrire « à la manière de » Claudel, Valéry, Apollinaire, Supervielle, ou Ponge. Les nouveaux programmes de seconde, que certains candidats ont mentionnés bien qu'ils ne soient pas encore entrés en application, précisent bien que toute écriture dite « d'invention » doit se greffer sur une lecture préalable et relève

Objet d'étude : La poésie. Textes : Texte A - Victor Hugo, "Rêverie", Les Orientales (1829) Texte B - Charles Baudelaire, "Paysage", Tableaux parisiens, Les Fleurs du Mal (1857) Texte C - Jules Supervielle, "San Bernardino", Débarcadères (1922) Texte D - Saint-John Perse, "Le mur", Images à Crusoé, Éloges (1925). Texte A - Victor Hugo, "Rêverie", Les Orientales (1829) Oh ! laissez-moi ! c'est l'heure où l'horizon qui fume Cache un front inégal sous un cercle de brume, L'heure où l'astre

Fleurs du Mal, « Tableaux parisiens », 1857. C – Jules Supervielle, « San Bernardino », Débarcadères, 1922. D – Saint-John Perse, « Le mur », Éloges, « Images à Crusoé », 1911. m Vous répondrez d’abord à la question. ■ Question (4 points) Comment s’exprime, dans chaque poème, le désir d’ailleurs ? m Vous traiterez ensuite un de ces trois sujets au choix. ■ Commentaire (16 points) Vous commenterez le poème de Supervielle, « San Bernardino » (document C). ■ Dissertation (16 points)

Beaudelaire (1842) Au seul souci de voyager … de Stéphane Mallarmé (1842-1898) En bateau de Paul Verlaine (1869) La prose du transsibérien de Blaise Cendrars (1913) Ondes- Voyage d’Apolinnaire (1918) Paquebot in Débarcadères de Jules Supervielle (1922) Moravagine de Blaise Cendrars (1926) Orientales de Francis Etienne Sicard (1995) Au seul souci de voyager… est un poème écrit de 1842 à 1898 par Stéphane Mallarmé. Ce poète est un artiste du 19eme siècle. Il est né à Paris le

seuil de ta demeure, Et que, chaque soir, un peu de ton cœur se meurt (Mais sais-tu ?) sans avoir aimé... Tristan Klingsor (1874-1866) Le Premier Arbre C'était lors de mon premier arbre, J'avais beau le sentir en moi Il me surprit par tant de branches, Il était arbre mille fois. Moi qui suis tout ce que je forme Je ne me savais pas feuillu, Voilà que je donnais de l'ombre

temps passNi les amours reviennentSous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne lheureLes jours sen vont je demeure Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913 Air vif Jai regard devant moiDans la foule je tai vueParmi les bls je tai vueSous un arbre je tai vue Au bout de tous mes voyagesAu fond de tous mes tourmentsAu tournant de tous les riresSortant de leau et du feu Lt lhiver je tai vueDans ma maison je tai vueEntre mes bras je tai vueDans mes rves je tai vue Je ne te quitterai plus. Paul Eluard

page 5, 11 QUENEAU, Raymond, ………………………………... page 15 RIMBAUD, Arthur, …………………………………… page 12, 15, 16, 17, 20, 22 RONSARD (de), Pierre, ………………………………. page 20, 21 ROY, Claude, ………………………………………….. page 13 SOUPAULT, Philippe, ………………………………... page 10 SUPERVIELLE, Jules, ………………………………... page 13 TARDIEU, Jean, ………………………………………. page 8 VERLAINE, Paul, …………………………………….. page 7, 12, 15, 16, 20, 22 (PETITE) ANTHOLOGIE POÉTIQUE – COLLÈGE ____ 3 6 e 5 4 3 e e e (PETITE) ANTHOLOGIE POÉTIQUE

alors ce que nous pourrons appeler péripétie qui amène finalement à un dénouement. Prenons l’exemple le plus connue qui est celui du « corbeau et du renard » de La Fontaine. La situation initiale est ici décrite en deux vers « Maître corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage » puis l’arrivé de l’élément perturbateur tout aussi bref « Maître renard par l'odeur alléché ,         Lui tint à peu près ce langage » s’ensuit alors les péripéties pour arriver finalement au dénouement   « Et

réponde par un nuage ou quelque signe dans le ciel, Je ne suis pas une révoltée, je ne cherche querelle à personne. Mais il semble tout de même que l'on pourrait bien me répondre Lorsque le vent qui se lève fait de moi une questionneuse. » Jules Supervielle, in La Fable du monde, (1938) © Éditions Gallimard « Tous les droits d’auteur de ce texte sont réservés. Sauf autorisation, toute utilisation de celui-ci autre que la consultation individuelle et privée est interdite » www.gallimard.fr Note

chairs Vous qui de loin avez le duvet bleu des pêches. Je ne vois rien encore à l’horizon figé Dans le cercle marin que nul phare ne troue ; Mais mon cœur, devançant tout ce morne trajet, A déjà vu trembler Santa-Cruz à sa proue… Jules SUPERVIELLE, (1884- 1960). Poèmes, Gallimard. Les valises Lorsque travaille l’aube dans le moisi, La cage étroite de l’escalier Devient pompe gelée au fond du puits. Durant cette grande pénurie Toute vie semble abandonner l’hôtel Et ses dépendances