L'Argent

Henri Dubois La dissertation 17.03.12 5 E « Partout est l’argent, partout est le monde ruiné par l’argent » Christian Bobin L’argent est sans doute l’invention ayant le plus modifié l’évolution de l’homme tant au niveau économique que social. Depuis toujours, il est le patron du monde. Il est très souvent source de conflits, apportant guerres et malheur. Le problème est que l’argent est partout, sur tous les continents et qu’il ne cesse de mener l’homme à sa perte. Il a créé chez

« Le choix qu’offre l’argent […] n’est pas spécifiquement limité ; le vouloir humain, quant à lui n’ayant aucune limite, une multitude d’éventuelles utilisations concourent sans cesse pour chaque somme disponible » note le philosophe allemand Simmel dans Philosophie de l’Argent. Il est en effet aisé de voir en l’argent le moyen absolu de tout posséder à condition d’avoir la somme d’argent nécessaire. Il ne fait alors aucun doute que l’argent devient valeur d’échange, étalon, de toutes les choses

l'argent dans la société contemporaine Zerradi Inès CPIP 2021 Devoir n°2 de Culture Général : L’argent dans la société contemporaine Horace, célèbre poète latin, écrit :« l’argent est un bon serviteur, mais un mauvais maître ». Cette notion montre l’ambivalence concernant l’argent. En effet, celui ci peut avoir comme fonction de servir l’homme, afin de le faire accéder à ses besoins. En revanche, l’homme peut en devenir esclave. L’argent est une notion présente depuis

(Microsoft Word - L'argent et le lien social 09 03 2006 Vers compl\350te.doc) 1 Jean Beaujouan jean.beaujouan@wanadoo.fr L’argent et le lien social 1 Résumé Objet social complexe, symbole universel de la valeur, instrument de l’individualisation qui caractérise les sociétés hypermodernes, moteur de la globalisation économique, l’argent est souvent perçu comme responsable de la fragilisation voire de la détérioration du lien social. L’objet de ce texte est d’explorer les relations complexes

actuelles , l'argent est devenue quelque chose d'essentielle, qui nous permet de vivre et répondre à nos besoins et nos désirs. A tel point qu'aujourd'hui il est associé à la notion de bonheur. L'ancienne citation , « l'argent ne fait pas le bonheur » est maintenant suivie de « mais il y contribue ». Ce changement peut ainsi nous amenés à nos poser la question suivant : Le bonheur dépend-t-il de l'argent ? Afin d'y répondre nous nous interrogerons dans une première partie sur le rôle de l'argent dans

Nous pourrions quelque part affirmer que loin de faire le bonheur, l'argent l'empêcherait presque. En effet, le bonheur est loin d'être matériel, extérieur, il est au contraire intrinsèque à l'homme; aussi le bonheur est quelque chose qui se décide, et non qui s’achète. De fait, pas besoin de posséder, de consommer excessivement ou de rêver de pouvoir et/ou encore moins de richesse. Ainsi, ce n’est pas l’argent qui nous apportera la richesse intérieure, puisqu'on peut se satisfaire de l’essentiel

L’argent comme moyen se fait si efficace qu’il devient le but même de l’existence humaine. En effet , dans une série téléologique normale , les moyens sont utilisés pour atteindre une certaine fin bien définie , mais celle-ci reste toujours hors de portée comme un horizon qui garde toujours la même distance par rapport à qui le voit ,ce que soutient Simmel en expliquant : « si l’on rassemble tout ceci,il semble que ce que nous nommons objectif final plane au-dessus des séries téléologiques,et qu’il

Valeur morale de l’argent En tant que moyen d’échange et commune mesure, l’argent semble ainsi utile, voire nécessaire, et de plus il est impersonnel donc impartial, ce qui est un des caractères de la justice. On aurait donc raison de considérer l’argent comme un instrument purement utilitaire, moralement neutre ou même moralement avantageux, puisqu’il permet les échanges de biens et de services nécessaires à la vie, et à un certain plaisir, voire un certain bonheur. En ce sens

INTRO L’usage de l’argent permet souvent de régler ses différends, à l’instar de la violence. Dans L’homme sans qualités (1930), Robert Musil les compare et propose une définition de l’argent : c’est un « moyen de traiter les relations humaines aussi sûr que la violence », c’est-à-dire qu’ils sont tous deux inscrits dans une série téléologique, en vue d’une fin, qui est ici de « traiter », ce qui renvoie à une idée de domination, et instaure donc un rapport de dépendance entre argent et violence

interindividuelle" : "L'argent n'est rien d'autre que la relativité des objets économiques, incarnée dans une figure spéciale et signifiant leur valeur", écrit-il. Si l'argent succède au troc, d'abord sous forme de substance concrète ou de monnaie-marchandise (peaux, tabac, etc.), il devient, avec le développement des échanges et de l'abstraction, un signe, une quantité mesurable des biens échangeables, indépendante de sa valeur marchande parce que sa valeur repose sur la confiance qu'il inspire. L'argent est "un