L Art Ne Fait Il Qu Imiter La Nature

diégésis, ou récit pur, dans lequel il perle en son nom. Platon abordant le théâtre d’un strict point de vue de lecteur (et non de spectateur, puisqu’il ne parle pas du jeu), définit l’écriture dramatique par le dialogue. Or, nous allons montrer qu’en fait le jeu qui se réalise dans la représentation est inscrit au cœur même de l’écriture et la préforme. C’est lui (et non le seul dialogue) qui permet de définir le texte dramatique, sans quoi rien ne laisserait distinguer une pièce de théâtre du dialogue

résistance. Il mêle alors avec art références, emprunts et écarts. Il ouvre ainsi sa pièce par un prologue d’un genre nouveau qui dramatise ses intentions. Nous nous demanderons comment ce prologue répond aux exigences de l’exposition tout en exposant, en exhibant, les intentions du dramaturge. Nous nous intéresserons donc initialement à la façon dont ce monologue original constitue une scène d’exposition puis nous analyserons sa dimension métapoétique.  I – Un prologue qui fait fonction d’exposition

Art et nature: l'artifice.-Le produit de l'art est artificiel, il n'est pas produit par la nature, mais par l'homme. "L'art, c'est l'homme ajouté à la nature" (F. Bacon). Le produit du travail humain est un artifice. Quelle différence entre le produit de la nature et le produit de l'art?// Parfois la nature produit des effets semblables à ceux de l'artiste, et l'homme imite la nature. Un morceau de bois demeuré dans l'eau pourra sembler sculpté; les racines de la mandragore semblent représenter

sagesse, non d'une sagesse et pas d'une autre, mais de la totalité de ce qu'elle est »6. Cadre dramatique Personnages du dialogue Socrate, Thrasymaque, Céphale de Syracuse et son fils Polémarque, Glaucon et Adimante, frères de Platon. Platon fait dire par Socrate qu'« il est l'homme le plus valeureux envers et contre tous »7 Clitophon, homme politique athénien Citations Les Sept contre Thèbes, d'Eschyle : « Un homme qui ne consent pas à seulement paraître homme de bien, mais qui veut être

.......................................... 3 I.2. Le “nouveau monde” offert par l’œuvre d’art est moins l’opposé fictif du “monde réel”, que la redécouverte d’une réalité devenue invisible sous nos conventions et habitudes. L’oeuvre d’art nous fait retrouver l’objet, la chose même, dans sa vérité originelle, dans l’opacité et la suffisance à soi qui la constituent comme chose. .......... 4 I.3. L’éloignement du réel habituel, vers la réalité des “choses mêmes”, n’est pas retour à un monde

fidèlement la réalité ; ensuite, contrairement à la réalité qui est traversé par des changements temporels et spatiaux, l’œuvre d’art, elle, les évacue, c’est-à-dire les fait disparaître : elle ne peut donc pas être prise pour la réalité car elle s’en distingue radicalement par les dimensions spatiales et temporels qu’elle fait disparaître. A) L’art a pour finalité première de retranscrire la réalité Les artistes revendiquent leurs habiletés à pouvoir reproduire le réel dans ses moindres

Explication de Texte LACLOS, les liaisons dangereuses, Lettre CXXXI Situation du passage La Lettre CXXXI est une des lettres-clés du roman qui permet de mieux comprendre la nature profonde et les véritables enjeux du libertinage des héros de Laclos. Il s’agit de la grande lettre « autobiographique » de la Marquise dont le but est double : du point de vue de la Marquise, il s’agit de convaincre Valmont de sa supériorité sur toutes les autres femmes, en lui prouvant l’étendue de ses talents ;

concernées sont appelées les incapables. Le législateur a pris des dispositions visant à les protéger des risques financiers résultant d’une activité commerciale. • Les incapables mineurs : interdiction absolue d’exercer une activité commerciale : ART L121-2 du Code du Commerce : « Le mineur, même émancipé, ne peut être commerçant. » • Les incapables majeurs : o Les majeurs sous tutelle ou curatelle ne peuvent pas être commerçant. Leur représentant ne peut exercer le commerce en leur

est le pouvoir de se rendre présents les objets absents ». Mais c’est trompeur de penser que l’imagination évoque les choses absentes. Cette opinion est celle des passionnés (par exemple, un homme qui a peur sent vivement la présence de ce qu’il lui fait peur, mais l’image de cet objet est floue). C’est bien souvent une chose perçue, réelle qui est l’objet de l’imagination. L’imaginaire n’est pas dans l’image mais dans l’émotion (l’objet reste un objet, donc pas grand-chose). Notre esprit n’invente

n’entendre que sa propre voix » (Schopenhauer). Comment l’art, activité très codifiée et contrainte, permet-il le libre jugement ? S’adresse-t-il à tous ? I) Qu’est-ce que l’art ? A. Les règles de l’art a. L’art est, pour Kant, « une production qui fait intervenir la liberté, c’est-à-dire un libre arbitre dont les actions ont pour principe la raison » - De cette définition, on tire deux critères essentiels de l’art : D’une part, l’art est spécifique de l’Homme : « Lorsqu’on qualifie quelque chose