L'Astrée

revendique aussi une place centrale pour l’amour idéalisé. Avec précaution, on peut repérer une évolution du genre romanesque lié à cette esthétique particulière avec d’abord, au début du siècle, le roman pastoral et sentimental d’Honoré d'Urfé, L'Astrée, en 1607, puis les romans héroïques dont les traits communs sont la peinture des mœurs aristocratiques, les nombreuses aventures et l’étude des personnages en particulier dans la relation amoureuse. Les principaux auteurs sont Marin Le Roy de Gomberville

formelle : même si Excessif), et ont développé l’analyse psychologique (même si un peu trop loin pour la dissection de l’âme humaine). C) Le roman au 17ème siècle Deux catégories pour le genre narratif : - Le « roman » (Le grand Cyrus, L’astrée) : se subdivise en 2 catégories = roman héroïque (Roman qui se fait une épopée en prose, épopée mais glissement de la thématique guerrière à la thématique amoureuse. Mêmes exigence que l’épopée : longueur, héroïsme…), roman comique (Le Roman comique

Lafayette : dans une atmosphère légère, se déroule une rencontre triangulaire dont l’héroïne est l’enjeu. « Une chose de roman » Un cadre de pastorale Seule scène de plein air de la nouvelle, elle commence « sur le bord d’une petite rivière » (cf. L’Astrée), au creux d’un « chemin peu connu », se poursuit ensuite sur un bateau, puis les trois jeunes gens chevauchent ensemble sur le chemin de Champigny. Un trio galant – Deux « jeunes princes », dont un fils de roi, tous deux « disposés à la joie » ;

mais aussi la satire ou l’épigramme. Le théâtre baroque a cultivé surtout la tragi-comédie. En ce qui concerne le roman, certains préfèrent parler plutôt d’un roman précieux que d’un roman baroque durant la première moitié du XVII-e siècle, quoi que l’Astrée d’Urfé relève de l’esthétique baroque. Un examen plus scrupuleux de ce que par la suite a été appelé le baroque français était nécessaire, surtout parce que “La France a manqué le temps du grand baroque. [...] nous poursuivons souvent l’image de

de douleur ! »), Rastignac, confus d’admiration devant cette femme « sublime ». On pleure, on se frôle, on s’exclame : cette scène déborde de bons sentiments et de promesses galantes. Les deux « amis » sont-ils en train de rejouer quelque scène de L’Astrée ou du Grand Cyrus ? ■ Les bonnes affaires En réalité bon nombre d’éléments contredisent cette atmosphère sentimentale : les deux amants sont en affaires. 1. Montrez l’importance de l’argent dans cette scène. L’argent (les sept mille francs inespérés)

Microsoft Word - Document2 
   1 
   Mme 
  de 
  Lafayette, 
  La 
  Princesse 
  de 
  Clèves 
   
   L’incipit 
  du 
  roman, 
  explication 
  linéaire 
   (références 
  des 
  pages 
  : 
  édition 
  Nathan) 
   
   
   Du 
  début 
  à 
  la 
  ligne 
  20 
  « 
  … 
  François 
  premier, 
  son 
  père. 
  » 
   
   Présentation 
  et

non taillée, aux formes bizarres. Des romans extrêmement longs, personnages et situations codifiées, nbreuses histoires secondaires enchâssées dans l’histoire principale, recherches stylistiques qui éloignent du naturel. -le roman pastoral Ex : L’Astrée Honoré d’Urfé (1607-1627) qui raconte sur 5000 pages les amours de deux bergers, Astrée et Céladon dans un Forez merveilleux, confrontés à diverses épreuves. Les personnages sont des modèles d’exception et donnent une image idéalisée de l’amour (s’inspirant

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XVIe siècle) ; en aval, de l’époque classique (seconde moitié du XVIIe siècle). ■ La période baroque est marquée par une intense production théâtrale (Shakespeare en Angleterre, Calderon en Espagne, le jeune Corneille en France), romanesque (l’Astrée d’Honoré d’Urfé), picturale (Rubens, le Greco) et architecturale (construction et décoration de la Basilique Saint-Pierre de Rome par le Bernin). En France, l’époque voit l’éclosion du ballet de cour, de la pastorale et de l’opéra. C’est le

avec une chemise à manches de dentelle, une rhingrave couverte de rubans, un chapeau à plumes, une épée sertie de diamants au côté, une canne fine à pommeau d’or à la main, et vous avez le prince charmant tel que se l’imaginaient les lecteurs de L’Astrée. « Le roi ! » annoncent d’une voix sonore les huissiers de la chambre tandis que les pores s’ouvrent à deux battants devant ce demi-dieu grave, à la démarche lente et étudiée, au calme olympien. Sous cet ensemble de fierté sérieuse, de dignité sereine