L Empoisonnement D Emma

de cette propension de l’esprit à tout enjoliver, à parer la réalité la plus triviale des feux de l’imagination. Flaubert dénonce un certain romantisme par refus de l’invraisemblance et haine des lieux communs. Il se moque de la littérature dont Emma se gorge au couvent : « Ce n’étaient qu’amours, amants, amantes, dames persécutées s’évanouissant dans des pavillons solitaires, postillons qu’on tue à tous les relais, chevaux qu’on crève à toutes les pages, forêts sombres, troubles du cœur, serments

de cette propension de l’esprit à tout enjoliver, à parer la réalité la plus triviale des feux de l’imagination. • Flaubert dénonce un certain romantisme par refus de l’invraisemblance et haine des lieux communs. Il se moque de la littérature dont Emma se gorge au couvent : « Ce n’étaient qu’amours, amants, amantes, dames persécutées s’évanouissant dans des pavillons solitaires, postillons qu’on tue à tous les relais, chevaux qu’on crève à toutes les pages, forêts sombres, troubles du cœur, serments

Flaubert ne croit pas à la connaissance impersonnelle et objective : « Autant de verres colorés que de regards. » Le narrateur omniscient au sens traditionnel disparaît : il existe au début, mais s’efface au profit d’une succession de points de vue. Emma nous est d’abord présentée à travers le regard de Charles. C’est une vision fragmentaire que nous avons d’elle, celle du regard de Charles, de la découverte par Charles de la femme qu’il aimerait épouser. Puis nous changeons de perspective, pour voir

concierge pour l’identité de notre victime dominicale. Plus vite on saura qui est cet homme, plus vite on pourra savoir comment il est mort. Moi, je vais observer la cuisine et savoir ce qui a fait affirmer au légiste qu’il s’agissait là d’un empoisonnement, avant même d’avoir touché le corps. Le commissaire Alexandre Brot se dirigea vers la cuisine et découvrit l’homme qui l’empêchait d’assister sous une petite bruine du mois de juin au match de foot de son fils. Un homme de taille moyenne, environ

Pensées de Ch. Et d’E. Souvenirs d’enfance : couvent, lectures Ennui, annonce du bal à La Vaubyessard Bal au château de La Vaubyessard Ennui, Ch. recherche un nouveau lieu Autres actions Mariage ≈ avril 1836 Mort d’Héloïse Bovary Fiançailles avec Emma II-1 II-2 II-3 II-4 II-5 II-6 II-7 II-8 II-9 II-10 II-11 II-12 II-13 II-14 II-15 1 j. mars 1841 le même soir ≈ mai-juin ≈ automne hiver 1841-1842 février puis ≈ printemps ≈ mai-juin ≈ juillet 1 j. août ≈ fin septembre → octobre ≈ 6 mois, jusqu’an

indépendant dont l’œuvre agira à la manière d’un ferment littéraire. Le personnage de Monsieur Homais dans Madame Bovary de Flaubert {draw:frame} Bien que le titre du roman de Flaubert nous indique à l’évidence que le personnage principal est Emma Bovary, le sous-titre "Mœurs de province" nous apprend que l’auteur voulait brosser le portrait de la France provinciale du milieu du XIXe siècle. Aussi n’est-il pas étonnant qu’il nous dépeigne les différentes classes sociales et au premier chef la

malheur des Bovary, c’est lui qui va encourager Charles a s’occuper du cas d’Hyppolite, cette opération sur le pied bot est une énorme erreur qui conduit a l’amputation de la demi jambe du patient, Charles est ridiculisé ce qui va éloigner peu a peu Emma de lui. Homais d’extérieur est pour ainsi dire grotesque et typique, cependant grandit en lui une personnalité un peu dangereuse et tordue. En effet, le personnage est très hypocrite et n’hésite pas a « détruire » des personnages qui lui font obstacle

Principales œuvres Madame Bovary (1857) Salammbô (1862) L’Education sentimentale (1869) Trois Contes (1877) Bouvard et Pécuchet (1881) Résumé de Madame Bovary Fille d'un riche fermier, Emma Rouault épouse Charles Bovary, officier de santé et veuf récent d'une femme tyrannique. Elevée dans un couvent, Emma aspire à vivre dans le monde de rêve dont parlent les romans à l'eau de rose qu'elle y a lu. Un bal au château de Vaubyessard la persuade qu'un tel monde existe, mais le décalage qu'elle découvre

et le Liban. Ce voyage lui inspirera quelques années plus tard une de ces plus grandes œuvres Salammbô. En 1851, il commence la rédaction de Madame Bovary dans laquelle Flaubert dénonce avec une ironie mordante la banalité des rêves de son héroïne, Emma ainsi que la médiocrité et la suffisance des petits bourgeois provinciaux. Il y travaille pendant plus de 5 ans. Mais l’œuvre fait très vite scandale après sa publication. En 1857, commence le procès contre Flaubert et Madame Bovary pour immoralité

de luxe, de fausse poésie et de fausse passion que développent les éducations mal assorties à l'existence future, inévitable. » Pensez-vous comme elle que la lecture de Madame Bovary est moralement édifiante ? 3 ) George Sand décrit ainsi Emma Bovary : une femme « dédaigneuse du réel », « folle et méprisable ». Ce jugement vous paraît-il rendre compte de la totalité du personnage d'Emma ? 4) Sainte-Beuve écrivait : « Madame Bovary est un livre avant tout, un livre composé, médité