L'Ennui

deuxième poème, intitulé est lui aussi « Spleen » de Laforgue, des images identiques au poème précédent représentent le mal-être du poète. Il s'agit de la pluie qui renvoie le poète à sa tristesse par le biais du paysage états d'âme , puis les images de l'ennui apparaissent au vers six « machinalement », « je fais du bout du doigt de la calligraphie » ouvert 14 « je m'ennuie encore. » Il faut noter que ce verbe ouvre et ferme le poème dans un mouvement cyclique et qu'ainsi on mesure à quel point le poète

relâchement après l’effort. Ces thèses sont originales car même Kant qu’on ne saurait soupçonner d’hédonisme pense le repos après la peine car selon lui l’amusement sans travail qui le précède ou le suit conduit inéluctablement à l’ennui. Aristote et Anarchis ne craignent pas l’ennui. Le repos est pensé d’abord comme une préparation à l’effort. A vrai dire la position de Kant risque de faire du travail une forme de divertissement en vue de ne pas s’affronter au sens de la vie. Le repos pensé comme un relâchement

dominée par (dans le désordre, la liste pourrait être très longue) : la fragilité et la fugacité de l'existence, la solitude, la laideur et la vacuité universelle du monde, l'Ennui, le Remords... Il s'agit donc avant tout d'une souffrance liée à un sentiment existentiel d'inadaptation de l'homme dans ce monde. Ils prennent peur de l'ennui et le fuient. Ils ont alors des angoisses perpétuelles qui les détruits à petit feu. Baudelaire est, en partie, le créateur, ou plutôt l'homme qui a découvert cette maladie

et jouer de ceux de son interlocuteur en maniant une fausse promesse d’amour. CL de l’ennui « on s’ennuie » « je m’ennuie » « mortels » + comparaison « autant d’amour que toi de vertu » + périphrase hyperbolique « une femme que j’aime éperdument » Elle écrit à Valmont la lettre qu’il doit écrire mais cette lettre est d’une cruauté sans borne car elle repose sur des motifs spécieux (= non légitimes) comme l’ennui, la fin des résistances de la femme et la volonté d’une autre maîtresse. Structure poétique

mettez à désirer autre chose (ou quelqu'un d'autre) : vous recommencez ainsi à souffrir. Ce cercle infernal menant de la souffrance du désir à l'ennui de la satisfaction jusqu'à la souffrance d'un nouveau désir indique que l'on ne peut désirer sans souffrir, mais que l'on souffre de ne pas désirer. Sommes-nous voués à choisir entre la souffrance et l'ennui ? Sommes-nous condamnés à passer éternellement d'un désir à un autre ? Pour échapper à cette vie de souffrances, il faut soit renoncer au désir

d'une manière différente sur le plan émotionnel. Le personnage principal ne paraît pas effrayé par sa mort prochaine. En effet il n'utilise pas d'euphémisme pour parler de celle-ci « j'étais condamné à mort » (l2). De plus il ressent seulement de l'ennui (l16) et de l'agacement (l50). L'absence de champ lexical de la colère nous amène à croire que Meursault est serein face à sa condamnation. Plus important il prend la venu du prêtre comme un jeu (l9). En somme il semble inintéressé par son état de

pour pouvoir être gagnant est avoir ce que Merteuil lui avait promit. De plus, avec le champ lexical de l’ennui : « on s’ennuie », « je m’ennuie », « mortels », et la périphrase hyberbolique « une femme que j’aime éperdument » nous montre qu’elle force Valmont à écrire cette lettre de rupture qui est d’une méchanceté sans limites puisqu’elle repose sur des motifs non légitimes comme l’ennuie ou l’envie d’une autre maitresse. Mais en plus d’écrire l’histoire, elle le fait avec un machiavélisme rare

Les adjectifs interrogatifs Il y a confusion entre quel et qui dans une structure attributive. En français moderne, qui interroge sur l’identité et quel sur la qualité. Dans la langue classique, on trouve indifféremment : Quel est l’ennui ? et Qui est l’ennui ? Autre exemple : Quel est donc, Seigneur, cet époux ? Les adjectifs possessifs déterminent le nom (on parle aussi de déterminants possessifs), du point de vue de l'appartenance. Ma chaise. Sa table. Nos cahiers. 1. Un seul

insidieuse, « collapsus de la transcendance » comme le disait François Tosquelles. Les « événements » se diluent, disparaissent. Il n’y a plus de « transpassible » comme le dit Henri Maldiney à propos de la schizophrénie. Il faut affronter l’ennui. Supporter l’ennui avec l’autre, comme me le disait Hélène Chaigneau. Exercice discret sur « l’avec » ! Et « prendre » son temps, comme ça se dit bizarrement. Exercice de patience ? Comme dans un des « discours religieux » de Sören Kierkegaard à partir d’une

de n’être qu'un bref instant, le bonheur serait le début d'une douleur nouvelle, d'une nouvelle privation qui engendrerait une nouvelle satisfaction, un nouveau bonheur ; ceci se répétant à l'infini, provoquant ainsi « l'ennui ». Comme le conclu Schopenhauer à la ligne 13, l'ennuie est le seul état qui dure. Schopenhauer, dans cet extrait, commence par rejeter l'idée de satisfaction qui ne pourrait exister chez l'Homme que grâce au désir. Puis il exclut totalement le désir et la satisfaction comme