L Homme Est Il Esclave De Ses Désirs

 La Liberté est elle une illusion ? Il nous faut partir de ce constat de départ que le sentiment commun et immédiat éprouvé par tout homme est de se sentir libre : en effet, chaque homme peut faire l’expérience, du moins intérieure, d’une liberté de penser et d’agir, indépendamment de toute contrainte extérieure. Cette conviction intérieure est donc profondément ancrée en chacun de nous. Cependant, la liberté ne serait-elle pas une illusion ? Ou pour le dire

absolument. Il se doit alors d’apprendre à maitriser ses désirs, pour éviter toute souffrance. Dans le Discours de la Méthode, Descartes dit que même si l’homme ne peut influencer ce qui l’entoure, il peut influencer ses propres pensées. Il considère que l’homme doit « changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde », et donc cibler ses envies sur autre chose qu’un objet qui amènerait de la souffrance. Ainsi, l ‘homme aura la capacité de satisfaire ses désirs, de les réaliser. Par exemple, le désir de se téléporter

de priver tous les autres de leur liberté, si tel est son désir et s’il a la capacité d’y parvenir. « Faire tout ce que l’on veut » pourrait alors s’entendre comme le fait de satisfaire ses moindres désirs ; sans distinction et sans considération de l’autre, ce qui pourrait faire de certains les esclaves des autres, et nous rendre captifs de nos propres penchants naturels. Il paraîtrait alors plus pertinent de retenir la définition de liberté comme autonomie : la loi apparaitrait alors comme une condition

La vie de Frederick Douglass, esclave américain, écrite par lui même est une œuvre autobiographique et argumentative publiée en 1845. Cette œuvre a été violemment attaquée et soupçonnée d'inauthenticité, d'ailleurs Frederick Douglass dû, lors de la publication, se cacher un certain temps pour ne pas être renvoyé à l'esclavage. Mais elle a aussi été un classique des témoignages d'esclaves qui connut un retentissement important lors de sa publication. Elle devient tout de même un best seller réimprimé

répondre que la vertu d’un homme consiste à être capable d’agir dans les affaires de sa cité et, grâce à cette activité, de faire du bien à ses amis, du mal à ses ennemis, tout en se préservant soi-même de rien subir de mal. […] La femme doit bien gérer sa maison, veiller à sin intérieur, le maintenir en bon état et obéir à son mari. Il y a aussi une vertu différente pour l’enfant, pour la fille et pour le garçon, une vertu pour l’homme âgé, qu’il soit libre, si tu veux, ou esclave, si tu préfères.». Étape

L’esclave et l’enfant 4. La liberté d’expression C. Travail et liberté 1. La libération par le salaire 2. La libération par l’apprentissage (Hegel) 3. La libération par la technique (Marx) 4. Problème : quand il est enfin libre, l’homme est devenu esclave (Arendt) II. La liberté intérieure A. L’origine du concept de liberté intérieure B. La liberté de vouloir 1. La liberté des Stoïciens 2. L’indépendance à l’égard de nos instincts (Rousseau, Kant) C. La liberté de penser 1. L’évidence de la

naissance de l’homme pouvant ainsi accéder à sa vraie liberté. Il y a pour Rousseau un avant « contrat sociale » qui est défini par le terme « état de nature » qui consiste à n’avoir aucun lien avec la société, nous serions juste dominés par nos désirs , cela correspond à la situation dans laquelle les Hommes avaient vécu avant que la société ne soit fondée . Puis il y a le contrat social qui pousse à changer l’homme, grâce à celui-ci la société et le pouvoir politique sont formés non pas par dieu

Être heureux est-ce satisfaire tous ses désirs ? Platon, Gorgias 492-493Ligne 1, être sous esclavage revient à ne pas avoir de liberté. Sous esclavage, on ne peut pas faire ce que l’on veut du coup, quand on manque de liberté on ne fait pas ce qu’on veut. L’indépendance c’est celui qui est contraint par rien, celui qui est entravé par rien. L’esclave est la propriété d’un autre homme, il n’est pas libre de faire ce qu’il veut. La liberté comme indépendance est le plus bas degré de la liberté, à

préjugés et clichés (je ne suis pas libre de penser ce que je veux puisque je pense ce que m’impose la majorité, l’autorité), situations confortables (l’esclave qui préfère rester dans sa prison parce que c’est plus confortable : nous sommes des esclaves de nos habitudes, de notre train-train rassurant ; obéir est plus facile que d’avoir à diriger sa vie, ça demande moins d’initiative, moins de responsabilité, moins de prise de risque => comme si on assumait pas notre liberté, on préfère souvent

ses prédécesseurs, le développement de son intelligence lui permet désormais de saisir, comme une vérité criante, que l'individu humain n'existe pas. Car, l'individu, exemplaire de notre espèce biologique, n'est pas, comme tel, un homme, mais un animal. Ce qui fait homme l'individu, ce n'est pas l'individu lui-même, réduit à lui-même, mais le langage, la pensée, le savoir et le savoir-faire, toutes choses qui viennent non de lui-même, mais de la société de ses contemporains et de ses prédécesseurs