L Hymne De L Automne

I. Un recueil dans la tradition poétique A . Des topoï classiques Automne : - « Automne » - « Rhénane d’automne » - « Automne malade » - « Colchiques » Tempus fugit – vita flumen: • topos très utilisé par les auteurs de la Pleïdade (cf : « je n’ai plus d’os » de Ronsard ) • l’élément liquide qui s’écoule → « Le pont Mirabeau » « sous le pont Mirabeau coule la seine / […] Les jours s’en vont je demeure » + octosyllabe = forme classique • Chez Apollinaire, le temps est linéaire et fatal

début de l’automne sous le signe de la Vierge. Parfois il féminise le genre de cette saison : « Mon automne éternelle ô ma saison mentale », il l’associe aux souffrances de l’amour, au déclin, dans des images parfois macabres et violentes : « les mains des amantes jonchent ton sol ». « Colchiques » dont le dernier mot est « automne » annonçait cette idée : le pré est joli mais vénéneux en automne. « Marie » évoque « tes mains feuilles de l’automne » Thème de l’infidélité : « l’automne a fait mourir

Mamelles de Tirésias. Composition : Alcools  rassemble  une cinquantaine de poèmes , écrits entre 1898 et 1913.  L'ordre n'est  ni chronologique, ni thématique.« Zone », 1913, ouvre le recueil, hymne à la modernité, déclaration d’amour à la ville industrielle. Apollinaire affirme que chaque poème renvoie à des éléments de sa vie, à des événements tristes ou gais, alternant ainsi  mélancolie  et 

« Automne malade » de Guillaume Apollinaire (écrit en 1902 ?) est un poème élégiaque du cycle d’Annie. Il s’inscrit aussi dans la section Rhénane qui marque le passage D’Apollinaire en Allemagne là où la géographie et les décors importe moins que le thème traiter : l’automne (comme dans « Les Colchiques », « Vendémiaire », On se souvient de Ronsard et son Hymne à l’automne.) Il évoque aussi les mythes et légendes nordiques et germaniques (La Lorelei, Nuits rhénanes…). « Automne malade » est

lyriques ou encore romantiques. Il a été publié en 1820 dans le recueil Méditations poétiques, il y figure de nombreux poèmes (le lac, le désespoir, hymne au soleil... En sont quelques exemples). Il nous parle de nature, une nature, toujours présente pour lui. Mais il nous exprime son émotion à propos de la mort, dans une atmosphère triste, dans la nature automne ou tout comme a faner, ou les feuilles tombent des arbres... En quoi ce poème est-il lyrique ? Dans un premier temps, on étudiera les techniques

Les principaux symboles de la République française ont en commun une origine révolutionnaire. La devise nationale ; "liberté, égalité et fraternité"; la fête nationale le 14 juillet, la Marseillaise, hymne national, le drapeau tricolore, la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 et Marianne sont symboliquement nés lors de la Révolution française, en rupture avec l'Ancien régime et ses symboles (fleur de lys, drapeau blanc et or…). Quant au coq, c'est au latin Gallus -qui signifie

manière son écriture s’enracine dans la tradition poétique, pour enfin comprendre l’esthétique propre au poète.I. Un recueil symbole de modernitéA. Un hymne à la modernité. Le premier poème du recueil intitulé Zone plonge dès le début le lecteur dans un monde nouveau et moderne. Ce poème apparaît comme un hymne à la modernité de la ville, de la ville moderne, avec Paris comme symbole. - nouveautés technologiques :La description faite par Apollinaire de

Hymne à l'automne, Ronsard Je n'avais pas quinze ans que les monts et les bois Et les eaux me plaisaient plus que la cour des Rois, Et les noires forêts en feuillage voutées, Et du bec des oiseaux les roches picotées ; Une vallée, un antre en horreur obscurci, Un désert effroyable était tout mon souci ; A fin de voir au soir les Nymphes et les Fées Danser dessous la lune en cotte par les prées Fantastique d'esprit, et de voir les Sylvains Etre boucs par les pieds et hommes par

le cycle Rhénane avec le Rhin mais également par les saisons avec « Automne malade », « Automne », « Rhénane d’automne », « Les colchiques ». Il exprime sa mélancolie à travers cette saison de déclin où tout se meurt et se fane en un tableau magique de couleurs orangées. Apollinaire affirme même que l’automne est sa « saison mentale ». Se succède différentes saisons en outre dans la « Chanson du M. A. » : « printemps » « automne » « hivers ». Le poète met plus explicitement le temps qui passe à l’honneur

l'avaient chanté sous l'Occupation, et plus à ses auteurs.» Maurice Druon L’ hymne de la Résistance, 1943 De la mélodie... au chant engagé Le chant des partisans est a l’origine une composition russe de la chanteuse et compositrice Anna Marly. La mélodie émouvante devient alors un chant engagé par Joseph Kessel et son neveu Maurice Druon. La premiere version qui a été enregistrée par Germaine Sablon est diffusé sur la BBC. En automne 1943 les paroles sont publiés clandestinement dans les « Cahier dela