L Héroïne Dans Un Roman Classique

INTRODUCTION : Le roman de Mme de Lafayette s’ouvre sur un tableau de la cour de France dans les dernières années du règne d’Henri II. C’est dans un cortège d’êtres d’exception, décrits de manière superlative et abstraite, que paraît tout à coup l’héroïne, Mlle de Chartres, future princesse de Clèves. Personnage de fiction, elle est encore plus extraordinaire que les plus prestigieuses dames de la cour et sa vraisemblance se trouve garantie par le cadre historique du roman. EN QUOI CE TEXTE

LA PRINCESS DE CLEVES, MADAME DE LA FAYETTE Portrait de Mlle de Chartres Ptique : En quoi ce portrait préfigure t-il en Mlle de Chartes une héroïne éponyme parfaite ? I) Un portrait idéalisé II) Une éducation hors du commun I) Un portait idéalisé : le roman classique présente des personnages d’exception. Leur portrait s’inscrit alors dans une tonalite laudative. a- Une riche héritière : Le rang de Mlle de Chartres est mentionné des le début du texte (ligne 4 et 5). L’emploi du superlatif

COMPTE RENDU DES JOURNÉES DE FORMATION SUR LE NOUVEL OBJET D’ÉTUDE DE L’EAF « Le roman et ses personnages : vision de l’homme et du monde » Février 2008 Les remarques et synthèses d’ateliers qui suivent sont issues des trois journées de formation proposées par l’inspection pédagogique régionale. Elles proposent des réponses et des idées pour traiter ce nouvel objet d’étude. Nous remercions de nouveau tous les enseignants pour leurs contributions, et en particulier les animateurs d’ateliers et les

l’existentialisme, l’absurde et le Nouveau Roman. François Mauriac, auteur de ce siècle, né en 1885 et mort en 1970, publia de nombreux ouvrages qui, d’une manière générale, présentent des personnages tourmentés. C’est le cas de Thérèse Desqueyroux, publié en 1927, dont l’incipit nous est ici présenté. Ce roman, qui n’appartient réellement à aucun courant littéraire du siècle, raconte l’histoire de son personnage éponyme Thérèse, sa tristesse et son crime. Ici, au tout début du roman, on pourrait croire que l’histoire

Modification (1778) de Butor et le Rapport de Brodeck (2007) de Claudel, sont extraits de romans, mais les auteurs ne cherchent pas tous à raconter une histoire. Nous verrons en quoi, certains de ces auteurs demeurent dans les carcans traditionnels du roman, tandis que d’autres osent et revendiquent la modernité d’écriture. Les extraits issus des romans, Le rapport de Brodeck et Mme Bovary sont des récits classiques. En effet, alors que Claudel met en scène la véritable première rencontre entre le héros

------------------------------------------------------------------------------------------------------ III Son contenu /17 points 1. Comment s’appelle l’héroïne du roman ? 1pt ------------------------------------------------------------------------------------------------------ 2. En quoi est-elle atypique pour une héroïne ? 2pts ---------------------------------------------------------------------------------------------------- ----------------------------------------------------------------------------------------------------

Objet d’étude : Le personnage de roman du XVIIème siècle à nos jours Séquence n°1 : Le personnage de roman face à son destin Lecture analytique n°1 : « Une jeune femme à la Cour » Mme de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678 Introduction :  Femme de lettres, appartenant à la noblesse, Mme de la Fayette a fréquenté toute sa vie les cercles mondains et littéraires, ainsi que l’entourage de la Cour. Parmi ses amis, on compte Mme de Scudéry, auteure de romans précieux, Henriette d’Angleterre,

« extraordinaire », « extrêmement ». Problématique : comment la narratrice fait-elle de son héroïne un personnage exceptionnel ? Annonce du plan : 1 – L’art du portrait – 2 – Une mère d’exception I – L’art du portrait a – Un portrait classique « blancheur de son teint » : signe de noblesse et pureté « cheveux blonds » « plein de grâce et de charme » « traits réguliers » : canon de la beauté classique 16 ans jeunesse, en âge de se marier Apparentée « au vidame de Chartres » (L.4) :

un emprunt (Oresme, 1370-1374) au latin classique heros « demi dieu », « homme de grande valeur » ; du grec hêrôs « chef », désignant les chefs militaires de la guerre de Troie comme Ulysse ou Agamemnon, puis avec une signification religieuse « demi-dieu » et « homme élevé au rang de demi-dieu après sa mort ». Le mot était sans doute un terme de respect et de politesse. Héroïne : nom féminin; est emprunté plus tardivement au latin heroine, du grec hêroinê, qui sert de féminin à hêrôs. Le mot

? Vous répondrez à cette question dans un développement organisé en vous appuyant sur le roman de Madame de Lafayette, sur les textes que vous avez étudiés dans le cadre du parcours associé et sur votre culture personnelle. Le sujet invite à se pencher sur l’expression du sentiment amoureux, thématique essentielle du roman de Madame de Lafayette, et en particulier sur sa qualification morale. Si les conceptions jansénistes de l’auteur sous-tendent