L'Illusion comique

les ficelles sont tirées par le grand horloger, le démiurge de l'œuvre qu'est la réalité ou la fiction tels "le Créateur", figure double de Dieu et de l'auteur dans Le Grand Théâtre du monde de Pedro Calderón de la Barca ou le mage Alcandre de L'Illusion comique de Pierre Corneille, deux personnages à partir desquels les tragédiens baroques posèrent les questions du pouvoir divin ou surnaturel du metteur en scène, à l'instar du Tout-puissant. Il faut y voir une lecture du monde à travers le théâtre

Les coups de théâtre dans l'Illusion Comique : leur place, leur fonction. I/ Qu'est ce qu'un coup de théâtre ? Un coup de théâtre est un événement imprévu, survenant au cours d’une pièce de théâtre. Cet effet, imprévu, marque un changement soudain dans l’action dramatique et dans la situation des personnages. Ce changement brutal de situation surprend les personnages ainsi que les spectateurs. Il modifie le cours de l’action et relance l’intérêt. II/ Les différents coups de théâtre.

Résumé - L’Illusion comique Acte I Le premier acte commence à l'entrée d'une grotte où se présentent deux personnages : Pridamant, un père éploré par la disparition de son fils (Clindor) et Dorante à qui il explique les causes possibles de cette disparition. Dorante veut lui présenter un magicien qu'il sait capable de l'aider (sc.1). Ce magicien, Alcandre, devine tout de suite les raisons de la venue de Pridamant et lui annonce qu'il pourra lui faire voir son fils grâce à un artifice. Avant

purée ou un casse-noix en armes "nucléaires" ou "supersoniques", et une râpe à fromage en mitrailleuse ; un sauveur de "l'humanité intergalactique", qui rappelle des héros tels que Tintin (ou, moins glorieux, Matamore, le soldat fanfaron de l'Illusion comique de Corneille). Ce personnage, paradoxalement, est émouvant. Pour son public, d'abord, et sans doute pour le regard rétrospectif du narrateur : il meurt d'amour, comme Charlot... On retrouve dans cette deuxième partie le double regard :

grâce à une brève biographie présentant son parcours en tant que grand auteur de son époque. Ensuite, nous vous parlerons de deux de ses œuvres en les résumant et en présentant un extrait du livre. Le premier ouvrage que nous avons choisi est « L'illusion comique» puis, « Le Cid » œuvre de Corneille très connue et qui d'ailleurs acquit un immense succès. Enfin nous finirons notre exposé par une conclusion suivie des sources que nous avons utilisé pour réaliser ce projet. I- VIE ET ŒUVRES DE L’AUTEUR

Présentation de l'auteur Pierre CORNEILLE (1606-1684) : dramaturge et poète français. Issu d’une famille de la bourgeoisie de robe. Fait des études de droit, occupe des offices d’avocat à Rouen. Ecrit d’abord des comédies (Mélite, La Place Royale, L’Illusion comique) ou des tragi-comédies (Clitandre, Le Cid), puis tragédie historique (Médée, Horace, Cinna, Polyeucte, Rodogune, Nicomède). Mouvement baroque et classicisme. Alexandrins. Reflète les valeurs de l’honneur et les grandes interrogations, sur le

auteur à embrasser la carrière dramatique. Ses premières pièces furent des comédies, le genre, jugé secondaire, était alors en crise, et il contribua beaucoup à le réhabiliter. Il en écrivit six entre 1629 et 1636 (dont la Veuve en 1632 et l'Illusion comique en 1636). C'est à la même époque qu'il donna la tragi-comédie Clitandre (1631), ainsi que Médée (1635), sa première tragédie. Il revint plus tard à la comédie, notamment avec le Menteur (1643). Le triomphe du Cid (1637) fit date dans la carrière

grande évolution comme écrivain : il passe d’être un auteur baroque (L’illusion Comique, par exemple, est le chef d’œuvre entre ses comédies et présente une esthétique baroque) à être un auteur classique. Bien que, même dans l’étape la plus classique de sa production, il garde certains traits de style baroque. Il commence comme auteur de comédies (la Veuve, la Galerie du Palais, la Suivante, la Place royale, L'Illusion comique, le Menteur…), avec lesquelles il alterne des tragi-comédies comme Clitandre

2. rêve et illusion avec le baroque, les frontières entre éveil et sommeil sont indécises. rêve et réalité sont confondus, l'homme est sans cesse trompé par ses sens : serait-il seulement qu'une illusion sur le grand théâtre du monde ? (l'illusion comique, de corneille, s'interroge sur la place de l'homme dans sa mise en abyme). dans le sonnet de chassignet, la vie est associée à un songe. une réponse a été proposée : la vie est un songe, pièce de calderon de la barca, montre l'inquiétude

C'est l' alazon de la comédie grecque dont Plaute s'inspire ouvertement. Dans les pièces ultérieures, l'on peut penser au Capitan de la commedia dell'arte, à Chasteaufort dans Le Pédant joue ...[+] de Cyrano de Bergerac, et à Matamore dans L'Illusion comique de Corneille. Plaute Les Guêpes : * Prologue : deux esclaves surveillent la maison de Philocléon pour empêcher qu'il ne s'échappe. Celui-ci tente divers stratagèmes, qui échouent. * Parodos et joute : le chœur des jurés, déguisés en