L Injustice Nietzsche

Walras et Pareto ( Fondation de l’école libre des Sciences Politiques en 1872 B. Les crises de conscience fin de siècle 1. Les attaques contre le positivisme et le scientisme ( 1870 : Attaque du positivisme par Lachelier ou Nietzsche. ➢ Nietzsche, Ainsi Parlait Zarathoustra : Démystifie la science en critiquant le rationalisme. Exalte la volonté de puissance en essayant de faire prévaloir la morale du surhomme (Influence du Gide ou D’annunzio) ➢ Limites de la science o

En effet, je fais en sorte, autant qu’il est en moi, que les déclarations ne trouvent en général aucune créance, et que par conséquent aussi tous les droits, qui sont fondés sur des contrats, s’évanouissent et perdent leur force, ce qui est une injustice faite à l’humanité en général. Emmanuel Kant, Sur le prétendu droit de mentir par humanité, 1797 traduction Jules Barni, Vrin, 1984, p. 68. Du reste, sur le plan de la logique, l'argument de Constant est discutable car il suppose qu'une certaine

vaudra parce qu’il se montre, comme l’écrit Nietzsche avec ironie, « un instrument soumis ». (On pouvait insister sur le côté exclusivement théorique de cette glorification : dans les faits, il est clair que les métiers les plus utiles au quotidien comme les éboueurs, les infirmiers, les instituteurs, ne sont pas exactement les mieux considérés ni surtout les mieux rémunérés. Toutefois, si l’on s’aventure sur ce terrain pour dénoncer ces injustices criantes, il convient tout de même de ne pas

passé. En effet, outre qu'il favorise la paix, « l'oubli du passé est la condition et le terme de toute évolution, de toute installation dans le présent, a fortiori de toute espérance, de toute pensée tournée vers l'avenir. » (Nietzsche) A la condition que le mal et les injustices commises aient été réparés, l'oubli est ce qui fait place au vivant. Il est, comme Hannah Arendt le souligne, une puissance de recommencement pour les générations qui arrivent. VI. Le pardon comme dépassement de l'alternative

vérité du monde, celle de la condition humaine, est une vérité affreuse, dure et pénible pour l’être humain qui en prend conscience et qui s’arrête devant ce triste spectacle. On se demande alors, si toutes ses souffrances, ses inégalités et ses injustices ne sont pas propres à l’Homme; qu’elles n’évolueront jamais et resteront inchangées parce qu’elles seraient dans la nature de l’Homme. Il faudrait donc se détourner de tout ceci, en faire abstraction et dans ce cas chasser la « vérité » au profit

tenir une promesse en n’ayant pas l’intention de la tenir. Comme le montre encore Kant dans son opuscule D’un prétendu droit de mentir par humanité, la fidélité est la condition même de " tous les droits fondés sur des contrats, ce qui constitue une injustice à l’encontre de l’humanité en général ". La fidélité est donc un commandement sacré de la raison, et ne pas être fidèle, est un crime contre l’humanité.Bref, on voit avec Kant que si on doit de toute évidence être ou rester fidèle, c’est parce que

de gens ordinaires. La nouvelle morale, celle qui doit accompagner le Surhomme dans ses conquêtes, est la volonté de puissance.  La nouvelle morale doit rendre possible les grandes choses, redonner à l’homme son potentiel à créer. Certains, que Nietzsche appelle les “derniers hommes“, croient que l’absence de Dieu conduit au nihilisme et à l’immoralité pure et simple. (Le « Dernier homme » désigne ce qu’il y a de plus méprisable en ce monde : celui qui est  impuissant à créer et à aimer, l’individu

................................... A] Platon : En quoi l'art nous détourne-t-il de la réalité.................................................. B] Hegel : L'art a-t-il vraiment pour but de donner l'illusion parfaite de la réalité ?... C] Nietzsche En quoi l'art n'est-il pas un détournement de la réalité mais une approche différente de cette même réalité ?....................................................................... II / Le mythe historique de Roméo et Juliette, ses représentations

sur une autre. La culture commence par les sens ; l’odeur, le goût, les sons, les sensations. C’est la corporéité qui crée la culture, on remarque donc qu’il ne faut pas tout intellectualiser, d’où l’intérêt de la matière. 2ème Critique : Nietzsche « Dans la glorification du travail, dans les infatigables discours sur la ‘bénédiction du travail’, je vois la même arrière pensée que dans les louanges des actes impersonnels et conformes à l’intérêt général. La crainte de tout ce qui est individuel »

faible, celui qui n'a pas le pouvoir de commettre des injustices à son profit, celui-là dit que l'injustice est un mal. Mais au lieu de condamner le désir et ceux qui ne se soucient que de faire ce qu'ils veulent, celui-là ferait mieux de blâmer sa propre impuissance : les règles morales, les interdits, les scrupules mêmes sont autant de justifications inventées par les faibles pour s'excuser de leur faiblesse et en faire vertu. C'est pourquoi Nietzsche pourra parler du « méchant Socrate », homme trop