L Innommable

le déroulement de la tragédie: La parole permet l'émergence de ce qui était tu jusqu'alors, de ce dont le héros lui-même n'était pas conscient. L'aveu sert alors à lever l'interdit, à faire entrer dans l'ordre du langage ce qui était jusqu'alors innommable. Phèdre dénonce ainsi trois fois son amour pour Hippolyte : devant Œnone (I, 3), devant Hippolyte (II, 5), et devant Thésée (V, 7). Phèdre grave ainsi sa passion dans la réalité. C'est sa confession qui condamne Phèdre à la mort. La vérité étant

spectateur, on éprouve tout au long du film colère contre l’acharnement de la grand-mère contre les deux femmes, et angoisse à l’idée du sort social qui leur est réservé. Le mot même d’ «homosexualité » n’est jamais employé dans le film, comme un tabou innommable. Les personnages préfèrent passer par des périphrases ou des allusions floues. Le film nous amène finalement à nous posé la question de ce qui est le plus horrible entre la soi disant homosexualité de deux femmes, et la méchanceté perverse avec

arrive à l'inconnu ! Puisqu'il a cultivé son âme, déjà riche, plusqu'aucun ! Il arrive à l'inconnu, et quand, affolé, il finirait par perdrel'intelligence de ses visions, il les a vues ! Qu'il crève dans son bondissement par leschoses inouïes et innommables: viendront d'autres horribles travailleurs; ilscommenceront par les horizons où l'autre s'est affaissé ! Arthur Rimbaud (1854 ; 1891) La Fonction de poète Dieu le veut, dans les temps contraires, Chacun travaille et chacun sert. Malheur à

que j’ai causé » (Œdipe Roi, Sophocle) et avoir fini ses jours loin de Thèbes, exilé par sa propre volonté, arrive aux Champs d’Asphodèle où il retrouve son père, Laïos. ŒDIPE : Ô dieux, pourquoi m’avoir épargné les Châtiments ? Mon crime est innommable, mélange de meurtre, de parricide et d’inceste ; je les mérite. Ou peut-être que ceci est mon châtiment, de rester aveugle jusque dans les Enfers, pour l’éternité…(Laïos s’approche, hésitant) Et mes enfants que je n’ai pas pu revoir, que deviendront-ils 

« l’être-pour-la-mort » aka, l’être nait pour mourir, comme si mourir était une finalité. LH insiste sur la corruption qui menace l’Homme et offre une certaine image de la mort (cf pp.57 , 5 premiers vers) ↔La mort corrompt les corps et les langages. Mort = innommable*. La poésie ne peut donc reporter sur la mort qu’une victoire sans lendemain, un bonheur fugace, un soulagement passager « comme si la parole rejetait la mort/ ou plutôt, que la mort fît pourrir / même les mots » p.47 Poésie = simple divertissement 

mal”, oeuvre publiée le 25 juin 1857 et rééditée en 1861, sont l’une des œuvres les plus importantes de la poésie moderne, signature d’une nouvelle esthétique où la beauté et le sublime surgissent, grâce au langage poétique, de la réalité la plus innommable. Comme le suggère le titre de son recueil, Baudelaire a tenté de combiner des liens entre le mal et la beauté, le bonheur et l'idéal inaccessible, la violence et la volupté, entre le poète et son lecteur (dans l’incipit« Hypocrite lecteur, mon semblable

parrain de la 1ère édition du "Balcon Marseillais du Polar et du livre Méditerranéen" crée par Laurence Mauro, présidente du Pôle Art Marseillais - 13 aout 2010 : Claude Klotz meurt de vieillesse a 77 ans à Paris. II. Bibliographie 1971 : Les Innommables, sous le nom de Claude Klotz 1976 : Monsieur Papa 1977 : E=mc2 mon amour 1982 : Nous allions vers les beaux jours 1982 : L'amour aveugle 1983 : Pourquoi pas nous ? 1983 : Huit jours en été 1984 : C'était le Pérou 1985 : Dans les bras du

bâches et de scies à la main coupèrent des dizaines de grosses branches pour accéder au corps méconnaissable de Dossou. ..En s’écoulant de partout, le sang avait noirci, comme si les feuilles froissées y avaient macéré. Le cran était devenu une pate innommable, mélange de cervelle blanchâtre, de cheveux terreux et d’os écrasés. » (p.24) Alors, Dossou est mort en coupant l’arbre fétiche c’est -à-dire l’Iroko. C’est un sacrilège qu’il a commis ! Il faut des rites pour apaiser les dieux parce que l’arbre

permet-on de supprimer la vie à des hommes ? « L’allemand n’a pas voulu (…) pernicieuses ». Le fait que ce sont des hommes qui produisent de tels agissements impose le fait que la question de la prescription est scandaleuse « de l’autre une chose innommable, inavouable et terrifiante, une chose dont on détourne sa pensée et que nulle parole humaine n’ose décrire (…) les orchestres jouaient du Schubert tandis qu’on pendait les détenus. Il ne faut pas se débarrasser de l’holocauste au nom d’une

terrible épreuve mais H veut aller plus loin que cette symbolique de texte. Il veut montrer que la peur de Cosette est durable intolérable et indicible. Une peur terrible et déshumanisante La peur de Cosette devient terrible car elle est innommable. Ligne 4 : « Quelque chose de plus terrible que la terreur » → marque l'esprit du lecteur, il n'y a pas de mot+ manière d'évoquer l'inconnu Idée propre à Hugo quand on a plus de mot on est plus un homme → redevient une bête → l,6 « farouche »