L Obstacle Substantialiste

feu constituent un obstacle épistémologique. Il s’agit alors d’étudier les efforts de la connaissance objective vis-à-vis des phénomènes du feu (« pyromènes), ainsi que d’examiner l’application des intuitions du feu à l’explication d’autres phénomènes. Bachelard développe alors la thèse selon laquelle le feu a été posé comme principe universel d’explication des phénomènes, sur la base de valeurs et de convictions enracinées dans l’inconscient humain, constituant ainsi un obstacle à l’étude scientifique

d’origine du chercheur comme modèle ou référence, porte en elle des germes de racisme. Il critique plus loin cette vision substantialiste. Dans ce chapitre, P. Bourdieu reprend le modèle développé dans La Distinction (1994) au sujet du cas français. Le réel et le relationnel P. Bourdieu s’attache, dans un premier temps, à mettre en garde contre le mode de pensée substantialiste, qui traite les caractéristiques d’un moment comme des propriétés substantielles inscrites dans une essence biologique et/ou

Les obstacles epistémologiques – Gaston BACHELARD L'expérience première… Le vocabulaire initial utilisé pour la compréhension des phénomènes électriques est emprunté initialement, par analogie, au vocabulaire servant dans la langue courante à désigner les phénomènes hydrauliques. Ce vocabulaire en porte encore la trace comme dans les exemples suivants : courant électrique, condensation électrique, flux, différence de potentiel (par analogie aux vases communicants), capacité du condensateur, ampoule

consiste à mettre en évidence les processus inconscients qui bloquent la connaissance. Les obstacles épistémologiques sont des représentations qui paraissent évidentes et qui, à certains moments, ont pu même être utiles mais qui finissent par bloquer la connaissance. Il faut alors qu'on réussisse à " sauter l'obstacle " et opérer ce que Bachelard nomme une rupture épistémologique. Il faut bien voir que ces obstacles sont intérieurs à la pensée scientifique elle-même. Le savoir peut bloquer le savoir

"la plus utile et la moins avancée de toutes les connaissances humaines me parait être celle de l'homme' de quel homme parle-t-il? comment le reconnaitre? pendant longtemps, l'homme n'a pas constitué un domaine spécifique du savoir (nombreux obstacles épistémologiques) science de la nature et science de l'homme quatrième possibilité: Biologie (science de la vie), terme apparu au XIX siècle, 1802 dans l'œuvre de Lamarck Recherches sur l’organisation des corps vivants puis dans l'œuvre de Claude

fait par Bergson) Thèse substantialiste (Descartes) : le moi est une substance soustraite au changement (dualisme) Thèse associationniste (empiriste) : le moi est une réalité fictive engendrée par la confusion entre identité et ressemblance Deux conceptions du moi ont été examinées : une conception associationniste qui conçoit le moi comme une série successive d’états psychologiques distincts ; une conception substantialiste qui conçoit

rendre plus facile la passerelle entre un type d’établissement du milieu ordinaire vers un milieu spécialisé et inversement. Elle favorisera l’inclusion scolaire. On peut constater à travers ces deux dernières lois le passage d’une conception substantialiste à une conception phénoménologique (on apporte donc au handicap une notion relative (devant être évaluée en fonction de la situation envisagée), une situation évolutive (il est possible de modifier son niveau en améliorant les aptitudes ou la capacité

s'opposent au progrès scientifique. L'esprit scientifique se caractérise par sa rigueur et sa volonté de savoir. Cependant il est possible d'identifier deux types de freins qui s'opposent de manière irréductible à l'avancée scientifique. Certes les obstacles externes à l'esprit même du scientifique ont un rôle, Bachelard donne l'exemple de « la complexité et la fugacité des phénomènes »(l.13), il aurait aussi pu citer certaines conditions expérimentales particulièrement complexes à recréer pour une observation

devenir de véritables obstacles à la connaissance ? En effet, tout comme avoir des préjugés sur quelqu’un empêchent une connaissance intime de celui-ci, avoir des préjugés en sciences n’empêchent-t-ils pas de faire des progrès en cette matière ? III. Les présupposés de la raison comme obstacles épistémologiques nécessaires : 1. La notion d’obstacle épistémologique : C’est Bachelard qui va théoriser la notion d’obstacle épistémologique. Un obstacle épistémologique est un obstacle pour la connaissance

  Quels sont les principaux obstacles à la connaissance scientifique ? L’intitulé du sujet présuppose que la connaissance scientifique ne va pas de soi. Non seulement cette connaissance n’est pas « naturelle » ou « commune » mais encore elle rencontre des obstacles qu’elle doit affronter et dépasser pour progresser.L’enseignement scolaire construit, si on n’y prend garde, une image faussée de la connaissance scientifique : ne sont enseignées, dans un bel ordre didactique progressif, que des théories