L Oubli D Heredia

pousse cette conception plus loin encore, le thème du poème peut alors n'avoir que peu d'importance. La description d'une scène, d'un objet, ou l'évocation d'un épisode, deviennent ainsi pour le poète des « pré-textes ». Les poètes parnassiens (comme Hérédia) s'inscrivent notamment dans cette conception. • À partir du XIXe siècle, et même si certains poètes avaient déjà exploré cette voie auparavant), la recherche esthétique ne passe plus forcément par la forme fixe. Les Romantiques d'abord, puis les

c'est la fête. / Les gens disent : "Comme il est bête !" » Image qu'on retrouve à des degrés divers dans des jugements plus littéraires : « Le poète est chose légère, ailée » (Platon)… un individu imprévisible, potentiellement subversif, qui fait oublier la réalité. Hugo décrit le poète comme un « rêveur sacré », « homme des utopies », entre rêve et réalité, « Les pieds ici, les yeux ailleurs » (Les Rayons et les Ombres). La poésie parle du monde du rêve, des émotions, de l'indicible La réalité

le XIXème siècle se prolonge tandis que le XXème demeure à l’état de présages. 1.1- Les chemins de la poésie En 1900, deux mouvements poétiques sont encore très vivaces : Le Parnasse avec Leconte de Lisle, Sully Prud’homme et José Maria de Heredia, et surtout le symbolisme avec Baudelaire, Verlaine et Mallarmé. A l’inverse des romantiques, qui livraient volontiers les angoisses et les voluptés de leur cœur, les Parnassiens, s’interdisant toute expression de sentiments personnels, préféraient

(1833) De son vrai nom Théophile Dondey (1811-I875), Philothée O’Neddy est l'un de ces innombrables « bousingots » ou « jeunes-France » qui formèrent les gros bataillons du romantisme militant des années 30. Auteur de trois romans d'amour oubliés et d'un drame inédit, ce «mort vivant», comme iI se nommera plus tard lui-même, mérite aujourd'hui attention pour un recueil poétique pourtant passé inaperçu à sa sortie en 1833, Feu et Flamme. Par-delà sa thématique, typique de la génération d'alors

Critique 1 : _ La poésie, cette grande dame qui éveille les enfants, les parents et nous fait réfléchir sur notre société. Comment ne pas fredonner quelques vers de Brassens et sentir à quel point notre société connaît bien des failles et parfois oublie son intelligence. Une poésie engagée a vraiment du sens. Elle naît d’ailleurs de l’épopée et nous a toujours amené à réfléchir sur les actes des hommes. Comment ne pas évoquer certains vers de l’Iliade : « ô chante la colère… ». La poésie est fonction

l'eau. Il y aura un « Bel-Ami II ». De ses voyages, il garde une préférence pour la Corse ; il place même le paysan corse au-dessus du paysan normand, car hospitalier… Quoi qu'il en soit, cette vie fiévreuse, ce besoin d'espaces, et souvent pour oublier la maladie qui l'accapare, ne l’empêchent pas de nouer des amitiés parmi les célébrités littéraires de son temps : Alexandre Dumas fils lui voue une affection paternelle. Guy tombe également sous le charme de l’historien-philosophe Taine rencontré

pousse cette conception plus loin encore, le thème du poème peut alors n'avoir que peu d'importance. La description d'une scène, d'un objet, ou l'évocation d'un épisode, deviennent ainsi pour le poète des « pré-textes ». Les poètes parnassiens (comme Hérédia) s'inscrivent notamment dans cette conception. • À partir du xixe siècle, et même si certains poètes avaient déjà exploré cette voie auparavant), la recherche esthétique ne passe plus forcément par la forme fixe. Les Romantiques d'abord, puis les

abolie ; Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé Porte le Soleil noir de la Mélancolie » (NERVAL, « El Desdichado ») - Embrassées : ABBA « Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui Va-t-il nous déchirer avec un coup d’aile ivre Ce lac dur oublié que hante sous le givre Le transparent glacier des vols qui n’ont pas fui ! » Une rime est : • « Féminine » si elle finit par un e (forcément muet en fin de vers) • « Masculine » dans tous les autres cas La tradition poétique veut que l’on fasse

je vis la vie à côté, / Pleurant alors que c'est la fête. / Les gens disent : "Comme il est bête !" ». On retrouve cette image chez Platon, pour qui le poète est « chose légère, ailée », individu imprévisible, potentiellement subversif, qui fait oublier la réalité. Hugo décrit le poète comme un « rêveur sacré », un « homme des utopies » qui, entre rêve et réalité, a « [l]es pieds ici, les yeux ailleurs » (Les Rayons et les Ombres). En effet, la poésie parle du monde du rêve, des émotions, de l'indicible

création, il est en ce sens platonicien puisqu’il croit à un idéal créateur qui fera du poète un égal à Dieux. Et pour Baudelaire le sonnet est l’instrument même de l’esthétique, il incarne l’outil idéal pour accéder à la beauté. José maria de Heredia pense d’ailleurs que le sonnet est consacré à la beauté visuel. Les poètes, donc, pour Sartre n’auraient pas un langage a proprement parlé, ils utiliseraient les moyens dont se sert le langage, les mots, mais à une fin purement esthétique. Pour