La Beauté Naturelle Rend Elle L Art Inutile

et simple ? Ce point de vue nous choque. Notre idée postmoderne de l’art met tellement en avant le caractère original, personnel et subjectif de l’œuvre d’art, qu’il nous répugne de penser que l’art doive se contenter de copier des sujets naturels. D’ailleurs, le goût ambiant se détourne d'emblée de ce qui est figuratif et réaliste pour privilégier dans l’art justement ce que l’on ne trouve pas dans la nature. Le sens commun postmoderne a plutôt tendance à voir dans l’art une sorte de décoration

idoles intitulée : « Histoire d’une erreur. Comment le monde-vrai devint enfin une fable ! ». Je rappelle ici les trois dernières phases. 15 A / Le monde-vrai :une idée qui ne sert plus de rien, qui n’oblige même plus à rien, une idée devenue inutile et superflue, par conséquent, une idée réfutée : supprimons-la ! (Journée claire ; premier déjeuner ; retour du bon sens et de la gaieté ; Platon rougit de honte et tous les esprits libres font un vacarme de tous les diables.) B / Le monde-vrai, nous

Mathématiques n’ont pas d’avenir, mais les belles lettres, la morale, l’histoire de la nature. Texte anti-cartésien Pensées Philosophiques, Diderot, 1746 : Question des passions et de l’Art La promenade du sceptique, 1747: «tout dépend du coup d’oeil» en Art Les bijoux indiscrets, 1748. Roman libertin publié sous le nom de M. D***. 1er roman de Diderot avec des propos sur l’Esthétique. Les principes généraux d’accoustique, 1749 Remarques sur la perception, Lettre des sourds et muets à l’usage de ceux

yeux faits pour voir, ont presque toujours échappé aux leurs. De là est venu ce bel adage de morale, si rebattu par la tourbe philosophesque, que les hommes sont partout les mêmes, qu'ayant partout les mêmes passions et les mêmes vices, il est assez inutile de chercher à caractériser les différents peuples ; ce qui est à peu près aussi bien raisonner que si l'on disait qu'on ne saurait distinguer Pierre d'avec Jacques, parce qu'ils ont tous deux un nez, une bouche et des yeux." ANTHROPOLOGIE CD MONTPELLIER

une philosophie de l'art, et le but de l'art est d'exprimer la vérité. Pour lui, l'histoire de l’art se divise en trois, suivant la forme et le contenu de l’art : • • • art symbolique, oriental, sublime, où la forme excède le contenu ; art classique, grec, beau, qui est l’équilibre de la forme et du contenu ; art romantique, chrétien, vrai, où le contenu se retire de la forme. Je ne développerai pas ces trois types d'Art, mais je me concentrerai plus tard sur le sublime qui est, à mon

fait l’éloge de la tempérance, son point de vue n’est pas tout à fait identique à celui de Socrate. D’après lui, en effet, la vie heureuse consiste à satisfaire les désirs naturels après avoir réussi à se débarrasser des désirs vains (désirs illimités, qui offrent plus de frustrations que de satisfaction). Or les désirs naturels ne sont pas à satisfaire une fois pour toutes : ils renaissent régulièrement. Une fois qu’on a mangé à sa faim et bu à sa soif, on est sans doute tranquille pendant quelques

suppléer, même collaborer avec nous » (TR, p.186) Si ce travail est difficile, c’est qu’il est avant tout solitaire. Tel un chercheur, le narrateur a pris conscience qu’il lui est nécessaire de s’isoler pour travailler. Hélas, ses tendances naturelles l’éloignent de l’objectif : « Mais au lieu de travailler j’avais vécu dans la paresse, dans la dissipation des plaisirs, dans la maladie, les soins, les manies. » (TR, p.346). Il comprendra que cette impossible solitude dans le travail s’accompagne

philosophiques (« Sardanapale ») → Il est fier de son effet : « tu demeures surpris » : il a réussi à impressionner Gusman mais ce n'est qu'une ébauche. * Cependant son discours apparaît souvent comme ridicule : - la citation latine « inter nos » est inutile et ridicule et crée un décalage. - S. recherche une syntaxe élevé et hyperbolique et termine par « je ne sais où » car il ne sait plus quoi dire. - Il utilise du vocabulaire familier ridicule : « pèlerin » (l.52), « bête brute » (l.60), « épouseur

La Fontaine, « Fables » a.) Corpus d’examen b.) Éléments de biographie c.) Caractères, La Bruyère d.) Morale et art de vivre e.) Épicure – extraits f.) La gaieté g.) Thème de la mort h.) Théophile Gautier, Mademoiselle de Maupin, Préface (1880) Généralités Contexte historique Le Classicisme, 17ème siècle, une période d’ordre et d’autorité. C’est l’époque de Louis XIV, l’autorité des seigneurs féodaux diminue de plus en plus. Ce roi marque l’apogée de la monarchie absolue de droit divin : le

grand homme est de bien connaître son propre fonds, afin d’en ménager l’usage avec une sorte d’économie. Cette connaissance préliminaire est la seule règle certaine sur laquelle il peut et il doit après cela mesurer l’exercice de son mérite. C’est un art insigne et de savoir saisir d’abord l’estime des hommes, et de ne se montrer jamais à eux tout entier. Il faut entretenir toujours leur attente avantageuse, et ne la point épuiser, pour le dire ainsi ; qu’une haute entreprise, une action éclatante,