La Belgitude

Homme de spectacle, chanteur sudoripare, acteur bouffon, auteur satirique, parolier intime, pamphlétaire méditatif, journaliste et militant à l'hebdomadaire Pour (1974-1980), cofondateur du théâtre Le Café à Bruxelles, chantre et chancre de la belgitude, Claude Semal a enregistré une dizaine de CD, la plupart pour le label Franc'Amour, et produit une vingtaine de spectacles. ------------------------------------------------- Biographie[modifier] Il a fondé en Belgique sa propre compagnie théâtrale

écrit à Jacques de Decker et La Belge malgré tout, écrit à Jacques Sojcher. La notion de belgitude est apportée par Claude Javeau et Pierre Mertens comme un caractère problématique du rapport à la Belgique. La francophonie belge se rapporte à la Belgique moins la Flandre. Jacques Sojcher a réuni le témoignage des auteurs d’avec l’identité belge. Dans cette phase, il s’avait créé le mot ‘belgitude’, qui est un calque du mot ‘négritude’, qui viens du ‘nègre’. Ce mot ne s’utilise pas, car

« J’ai connu des Japonais qui maudissaient le kotatsu : « On passe son hiver entier en prison sous cette pelisse, on est captif de ce trou et de la présence des autres, on est forcé de subir l’ineptie des rabâchages des vieillards. » 8. La « belgitude » d’A. Nothomb ________ 9. La nostalgie de paradis perdu de l’enfance p. 128 : « Quand j’étais enfant, ma gouvernante nipponne bien-aimée me racontait les histoires de Yamamba, la plus méchante des onibaba.» (sorcières) p. 128 : «

(Maeterlinck-Verhaeren –Elskamp …) et français (Paul Valéry -André Gide –Verlaine et Mallarmé ). Le thème de ‘la Belgitude ‘parait ainsi comme une difficulté du belge à se définir comme tel, plus précisément la difficulté de gérer le conflit entre ses tendances centripètes (je suis moi) et ses tendances centrifuges (je suis autre, germain, latin …) . Elle fait éco au mouvement de la négritude fondé par Senghor. La belgitude sera exprimée dans l’art et la littérature par un culte quasi immodéré du surréalisme.

nécessaires pour répertorier et cataloguer les maisons d’édition et le net bien utile (certains écrivains ont un blog) pour suivre la trajectoire des auteurs, la raison du second métier, les étapes de la conquête de la légitimité et les traces d’une belgitude dans la posture qu’ils adoptent. Chacun trouve matière à dominer sa vulnérabilité différentielle. La culture n’est plus réception, contemplation et vénération ; l’on se rend compte que si l’on rêve de démocratie participative, c’est sur le social

que les grands écrivains belges sont ceux qui peuvent se mesurer aux écrivains français. En 1980, la publication de La Belgique malgré tout correspond à un véritable moment d’affirmation identitaire. On y voit apparaître la thématique de la « belgitude ». Les auteurs belges sont définis comme de « nulle part ». A ce discours du déficit identitaire qui est perçu comme bruxellois s’oppose le Manifeste pour la culture wallonne (1983) où 80 intellectuels wallons revendiquent un ancrage dans un territoire

personnage de tous ces livres, c’est la Nature elle-même, la mère éternelle, la source infinie d’où tout part et où tout rentrera, la Nature divine à laquelle le poète panthéiste confère tous les attributs des antiques divinités. » 5. L’AUTEUR ET SA BELGITUDE Lemonnier revendique clairement son appartenance à la Belgique. Voilà ce qu’il dit de lui-même « « Ni Flamand, ni Wallon ! Toute la terre belge est ma terre ! Je me sens chez moi dans les plaines de Flandre comme sur les monts de Meuse. » 26

novembre, il y avait eu la livraison de la revue française des Nouvelles littéraires, où deux intellectuels belges, Claude JAVOT et Pierre MERTENS, ont écrit Y a-t-il une belgitude ? formé sur l’idée chez Césaire de négritude, qui voulait dire qu’on s’approprie une différence et une marginalité qu’on va assumer. En prenant le mot belgitude, il s’agissait de se demander si on allait pouvoir se réapproprier la Belgique. MERTENS écrivait « à égale distance d’une vergogne imbécile et d’un orgueil déplacé

d’autres cultures. Peter Scholliers décrit l’exposition universelle de 1910 comme un évènement fondamental pour la construction d’une identité alimentaire belge : « […] la confrontation de sa « propre » vision avec celle des « autres » a renforcé la belgitude ». La construction d’une identité repose donc sur un besoin de se distinguer. Il faut ensuite caractériser et classer ce qui peut faire la spécificité de sa cuisine… et ce n’est pas toujours chose facile ! Évidemment, certains produits attachés aux

mémoire qu'il faut pour se souvenir de ce qu'il ne faut pas dire.  « Sois belge et tais-toi ! » Sois Belge et tais-toi ! C’est un spectacle humoristique belge, une comédie musicale satirique sur la politique belge. Il s'agit d'une revue sur l'actualité principalement belge et ses « belgitudes ». Le spectacle est composé de sketches et de parodies de chansons, et d'imitations. Sois Belge et tais-toi fut créé par André Rémy en 1982 dans et pour une école. Depuis 1990, le spectacle a vu son contenu se politiser pour devenir de plus en plus