La Bibliothèque oulipienne

de cette renaissance. Bibliographie • Dossier de presse de l’inauguration officielle du 1er septembre 2000 • GROUT Catherine Le tramway de Strasbourg, Editions du Regard, Paris, 1995 • OULIPO Troll de tram, édition La Bibliothèque Oulipienne, numéro 68, 1994 • Plaquettes documentaires sur le tramway de Strasbourg éditées par la CUS et les ministères de la culture et des transports. • Revue Vacarme,entretien entre Gilles A. Tieberghien et Rodolphe Burger, avril 2001

l'école, puis dans la vie courante, plus ou moins. Beaucoup d'élèves et d'étudiants se sont familiarisés avec des logiciels de rédaction, de calcul, de dessin. Ils ont également découvert les avantages des bases de données informatisées dans les bibliothèques, puis de la consultation de documents par le réseau internet ou sur des cédéroms. Aujourd'hui, ces générations différentes arrivent au point de rencontre et un grand nombre d'étudiants trouvent normal d'effectuer des recherches en littérature

infinies pour toutes fins pratiques. Ca veut donc dire que les membres du OULIPO créent des contraintes LA LITTERATURE OULIPIENNE EST UNE LITTERATURE SOUS CONTRAINTES On définit leur auteur comme "un rat qui construit lui-même le labyrinthe dont il se propose de sortir". Ce labyrinthe est de mots, de sons, de phrases, de paragraphes, de chapitres, de livres, de bibliothèques, de prose, de poésie, et tout ça... Je peux également vous citez Jean Queneau (zazie dans le métro Comme vous le voyez

Renaudot 1965) qui restitue l'air du temps à l'orée de la société de consommation. Suivent entre autres Un homme qui dort, portrait d'une solitude urbaine, puis La Disparition, où il reprend son obsession de l'absence douloureuse. Ce premier roman oulipien de Perec est aussi un roman lipogrammatique (il ne comporte aucun « e »). Paraît ensuite, en 1975, W ou le Souvenir d'enfance, qui alterne fiction olympique fascisante et écriture autobiographique fragmentaire. La Vie mode d'emploi (Prix Médicis

ils écrivent une littérature sous contraintes. Anagrammes, palindromes, acrostiches et autres lipogrammes sont leurs contraintes. Les oulipiens se définissent même comme « un rat qui construit lui-même le labyrinthe dont il se propose de sortir". » (RQ)Un labyrinthe de lettres, de mots, de sons, de phrases, de paragraphes, de chapitres, de livres, de bibliothèques, de formes, etc.. 3. Des auteurs ont besoin de se mettre des contraintes parce que c’est leur manière de penser, pour eux le travail

commençant par W < Précédent Suivant > W ou le souvenir d'enfance Ecrire sur son mur Ajouter à mes amis Profs Elèves Parents 23 Mars 2007 Consulté 28935 fois résumé - - Français Imprimer Envoyer à un ami Ajouter à ma bibliothèque Noter Le contenu a été b    Résumé W ou le souvenir d'enfance   Récit de fiction (caractères en italique) et autobiographie (caractères droits) de Georges Perec paru en 1975. Le récit de fiction raconte comment un homme, Gaspard

particulières cor­respondant chaque fois pour moi à un autre type de travail littéraire. » (p. 10) Il définit ensuite ces quatre champs par les termes suivants : le quoti­dien (ou champ sociologique), l'autobiographie, le romanesque et les jeux oulipiens. A. André, au prix d'une formalisation très féconde pour la pratique des ateliers, propose quatre domaines d'investigation litté­raire qu'il nomme « territoires », et rebaptise respectivement «le monde, le moi, l'imaginaire et la forme (le langage)

Le paysage poétique est morcelé. Les grands mouvements ont vécu.Certains prônent le retour aux choses simples : Jacques Prévert et sa poésie du quotidien, jouant des formules et des mots, ou Francis Ponge et ses poèmes-objets.D’autres, tels les Oulipiens derrière Raymond Queneau, cherchent dans les contraintes volontaires, les jeux de combinaisons une stimulation de la créativité poétique. … et extensions La poésie marque le pas. De plus en plus confidentielle, elle existe difficilement face

langage (de beauté et de sens), parce que son matériau obligé (les mots, qui sont figuratifs par définition : ils portent un sens) lui interdit l’abstraction. Dans les rares pratiques où la poésie va jusqu’à déjouer le sens (les jeux surréalistes ou oulipiens, la poésie sonore ou l’art lettriste), elle déroge aussitôt à la vocation fondamentale du lan-gage, qui est la communication, et cesse donc d’être l’art du langage pour devenir l’art d’autre chose : art du geste subconscient, elle bascule dans la

du mot et de la lettre en tant que signe à l’instar des poètes concrets, dadaïstes et surréalistes, et des techniques spatiales et polyphoniques (héritées de Mallarmé) qui sont les bases des poésies sonores, spatialistes, surréalistes (encore), oulipiennes et objectivistes. Il est vrai que cette partie aurait pu être enrichie par une connaissance plus exhaustive de la philosophie esthétique, et du vocabulaire actuellement appliqué aux études cinématographiques. Un vocabulaire qui tente de cerner les