La Bicyclette Jean Reda

proposé à notre étude, composé de 4 textes : Aloysius Bertrand, "La ronde sous la cloche", Gaspard de la Nuit, 1842 Arthur Rimbaud, "Les Ponts", Illuminations, 1886 Henri Michaux, "La Jetée", Mes propriétés, l'espace du dedans, 1930 Jacques Réda, "La Bicyclette", Retour au calme, 1989. Dès le XIX siècle, l’invention du poème en prose par Aloysius Bertrand permet de dépasser les contraintes formelles de la forme versifiée. On peut alors se demander : comment justifier que ces textes appartiennent à

Sujet 3 - Séries technologiques Objet d’étude : la poésie TEXTES A. Jean Cocteau, Le Rappel à l’ordre. B. Françis Ponge, “ Le pain ”, Le Parti pris des choses. C. Jacques Réda, “ La bicyclette ”, Retour au calme. A. Présentation du sujet Les textes regroupés dans ce corpus sont constitués d’un extrait théorique présentant les conceptions d’un écrivain par ailleurs poète, et de deux poèmes datant du XXème siècle et rejoignant, de manières diverses, les principes édictés par Cocteau. Le poème

Ponge et de Réda répondent chacun à leur manière aux attentes de Cocteau. Réda opère dans son texte une transfiguration d’un objet technique appartenant au domaine du sport ou à l’univers de l’enfance. En saisissant les mouvements infimes de la lumière sur un objet banal, en les traduisant par les images des " gouttes d’or " (vers 6), du " feu vert et doré " (vers 11), il entraîne le lecteur dans l’expérience sensorielle qu’il a connue, lui offre ainsi une image renouvelée de la bicyclette désormais

poèmes engagés et Rimbaud pour ses poèmes voyants. Connaissant d’autres poètes, je me suis ensuite renseigné sur leurs fonctions. En recherchant des poètes lyrique j’ai essayé de trouver deux époques différentes. En effet Guillaume de Machaut et Jean Passerat m’étaient inconnu. J’ai donc utilisé cette anthologie pour me faire connaître de nouveaux poètes. Je ne connaissais pas du tout les poètes mages .Je me suis lancé dans la recherche des poètes voyants car je savais que Rimbaud en faisait

1. Jean Cocteau, poète du Xxeme siècle, nous fait part de sa pensée dans l'extrait de son recueil Le Rappel à l'ordre. Il y décrit deux styles de poésies. Il refuse la poésie qui a pour but de trop faire réfléchir le lecteur, et de le pousser à chercher plus loin une explication. « Inutile de chercher loin des objets et des sentiments bizarres pour surprendre le dormeur éveillé », cette citation est tout a fait représentatif du style de poésie qu'il réprimande. Les sentiments doivent être présent

Dissertation Jean Cocteau définit dans les termes suivants l’effet que doit provoquer la poésie chez le lecteur : « lui montrer ce sur quoi son cœur, son œil glissent chaque jour, sous un angle et une vitesse tels qu’il lui paraît le voir et s’en émouvoir pour la première fois ». Dans quelle mesure partagez-vous cette conception de la poésie ? Vous répondrez à cette question en un développement argumenté, appuyé sur les textes du corpus, sur ceux que vous avez étudiés en classe et sur vos lectures

« Le but de l'art n'est pas de copier la nature, mais de l'exprimer. » * Le poète René Char : la poésie est la « connaissance du réel incréé ». * Le poète Blaise Cendrars : « Je ne trempe pas ma plume dans un encrier mais dans la vie. » * Jean Cocteau : la poésie « montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement […] Mettez un lieu commun en place, nettoyez-le, frottez-le, éclairez-le de telle sorte

Cocteau préconise une poésie du quotidien mais qui « dévoile » le monde qui nous entoure par la magie des mots. Situation du texte : ici, Réda, qui revient apparemment à la tradition (poème en vers), choisit un objet du quotidien, banal, mais il nous en donne une vision tout à fait inattendue. Annonce du plan : un décor et un objet du quotidien – une bicyclette – vus au cours d'une promenade, décrits dans leur réalité et comme mis en scène, se métamorphosent progressivement, s'animent (axe 1) puis

1952, le Grand Recueil, 1961, Nouveau Recueil, 1967). Il écrivit également des essais qui éclairent sa pratique poétique : Pour un Malherbe (1965), Méthodes (1971), la Fabrique du pré (1971), Comment une figue de paroles et pourquoi (1977). Salué par Jean-Paul Sartre, puis par Philippe Sollers et le groupe de Tel Quel, qui voyait en lui un des auteurs majeurs de la poésie contemporaine, Ponge, longtemps lu par un groupe restreint d'initiés, fut consacré, tardivement, par le grand prix de poésie de l'Académie

1952, le Grand Recueil, 1961, Nouveau Recueil, 1967). Il écrivit également des essais qui éclairent sa pratique poétique : Pour un Malherbe (1965), Méthodes (1971), la Fabrique du pré (1971), Comment une figue de paroles et pourquoi (1977). Salué par Jean-Paul Sartre, puis par Philippe Sollers et le groupe de Tel Quel, qui voyait en lui un des auteurs majeurs de la poésie contemporaine, Ponge, longtemps lu par un groupe restreint d'initiés, fut consacré, tardivement, par le grand prix de poésie de l'Académie