La Blanchotte

qu'une seule étude quantitative utilisant des variables de la TA pour expliquer l'externalisation [Poppo et Zenger 1998] mais en revanche plusieurs autres sur des domaines connexes : l'intégration financière verticale [Mahoney 1992], le partenariat [Blanchot 1997], la franchise [Carney et Gedajlovic 1991], etc. Les Côtes de Carthage – 3, 4, 5 et 6 juin 2003 3 XIIème Conférence de l'Association Internationale de Management Stratégique En nous plaçant dans le cadre du courant principal-agent

en 1955 ce qui reste son livre le plus célèbre, Tristes Tropiques, livre qui, à mi-chemin de l'autobiographie, de la méditation philosophique et du témoignage ethnographique, connaît un énorme succès public et critique : de Raymond Aron à Maurice Blanchot, de Georges Bataille à Michel Leiris, de nombreux intellectuels applaudissent à la publication de cet ouvrage qui sort des sentiers battus de l'ethnologie22. Avec la publication de son recueil d'Anthropologie structurale en 1958, il jette les bases

parce « la modernité de Giono dans Que ma joie demeure est à la fois surprenante, puisqu’elle est déjà pleinement là […], et hallucinante : il a tout éprouvé et compris du texte, des mécanismes ultimes du texte, avant tout le monde, avant même Blanchot, ce qui n’est pas peu dire. » (p. 229). On peut néanmoins se demander, puisque la même « grammaire de l’imaginaire gionien » semble opérer dans tous les textes de Jean Giono, puisque celui-ci opère « comme toujours » et « ici comme ailleurs »

éradiquer de tout esprit critique. La rêverie est considérée comme dangereuse car elle est vue comme une solution de dernier recours. Or, tout n’y est qu’illusoire, à commencer par l’identité même du critique. D’ailleurs, toute la critique de Maurice Blanchot réside dans la volonté de dénoncer le mensonge de toute identification. Par extension, il dénonce le mensonge de la subjectivité : « […] Ce qui est perçu est perçu de loin dans la netteté et la sérénité du détachement. […] » (Édition José Corti

analyses philosophiques (« Sartre a fait descendre la métaphysique dans les cafés », dira un critique). On le louera, au contraire, pour avoir procédé à des analyses qui « se situent au niveau de profondeur où se joue le drame de l'existence » (Maurice Blanchot). Georges Poulet, de son côté, y voit une « parodie du Discours de la méthode ». Un roman de la conscience La Nausée se présente comme un roman de la contestation et de la dérision de la culture et des valeurs bourgeoises. Son « héros », Roquentin

parle que de lui-même. Ou, plus exactement, il lui faut parler de lui-même, se pencher sur sa propre fabrication, pour avoir chance de parler valablement de l'huître, et de ce qu'elle représente du coup ici : le "monde" même, le réel, ce que Maurice Blanchot appelle "le 15 F. PONGE, La Rage de l'expression, op. cit., p. 171. 16 Le Nouveau Petit Robert. Paris, Dictionnaires Le Robert, 1996, p. 1069 A : HALO. 17 F. PONGE, "L'Œillet", La Rage de l'expression, op. cit., p. 55. 4/16 dehors" 18,

pas à expliquer. Med Bariz parle d’une bélia, un destin auquel on ne peut échapper. A travers la voix du hlaiqui, ce sont d’autres voix qui parlent ; celles du conte auxquelles le hlaiqui prête son corps en passeur. Dans l’entretien infini, M. Blanchot écrit à propos de la voix : « Qu’est ce qui parle quand parle la voix? Celà ne se situe nulle part, ni dans la culture ni dans la nature mais se manifeste dans un espace de redoublement d’écho et de résonance où ce n’est pas quelqu’un mais cet

35 62 74 01 Théâtre de l’incrédule – Création Octobre 2009 Les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé de Théophile de Viau mise en scène : Benjamin Lazar collaboration artistique : Louise Moaty scénographie : Adeline Caron costumes : Alain Blanchot maquillages : Mathilde Benmoussa lumières : Christophe Naillet régie générale : Romain Juhel régie plateau : Patrick Naillet Avec Les amours tragiques de Pyrame et Thisbé Lorenzo Charoy Julien Cigana Benjamin Lazar Anne-Guersande Ledoux Louise

Une Ferdinand bien véritable auquel il manquait ce qu’il ferait un homme plus grand que sa simple vie :l’amour de la vie des autres ». La littérature nous parle de ce qu’il nous manque. Ce sont des passages comme cela qui justifient la phrase de Blanchot  dans Le livre à venir : « On raconte ce qu’on ne peut rapporter, on raconte ce qui est trop réel pour ne pas ruiner  les conditions de la vérité mesurée qui est la notre». Rapporter c’est ce que ferait la science. La littérature nous parle de ce

l’invasion de l’abstraction, parce que leur coeur est qualifie de ≪ vide ≫ (p.1280), et qu’ils s’engourdissent en quelque sorte, comme l’indique la phrase : ≪ ils n’avaient l’air de rien. ≫ (p.1368) Sur ce point, en traitant de La Peste, Maurice Blanchot fait une remarque raisonnable : ≪ L’homme tout a fait malheureux [...] devient ce qui n’a plus rapport avec soi, ni avec qui que ce soit, une neutralite vide, un fantome errant [...], un vivant tombe au-dessous des besoins). ≫ Or, l’invasion des