La Bruyere Les Caracteres V 32

préparatoire à l’étude des Caractères de Jean de la Bruyère (livres V à X, 1688) Edition de référence  : Classicolycée, Belin Gallimard, cf bibliographie p. 250-251. Vous pouvez écouter sur France Culture les quatre épisodes des « Chemins de la philosophie » consacrés aux Caractères  : https://www.franceculture.fr/emissions/series/la-bruyere-quel-caractere Vous pouvez

la fausse naïveté féroce de la Cour Rq 9 Livre V « De la société et de la conversation  » Procédés littéraires accentuant la satire des personnages et l’ironie « Il en rit le premier jusqu’à éclater » « Prend feu » « A tout lu, a tout vu » «  C’est un homme universel » Métaphores, hyperboles et parallélisme qui critiquent le narcissisme, l’interventionnisme, l’auto-satisfaction et l’irritabilité d’Arias Rq 15 Livre V « De la société et de la conversation  » Caricature

de la  fable de La Fontaine et avec le personnage d'Onuphre dont La Bruyère dresse le portrait. Tout d'abord, les trois auteurs mettent en avant l'attitude religieuse de leur personnage. En effet, Orgon,  dans sa tirade, extraite de l'acte I, scène 5 de la comédie Tartuffe créée par Molière, précise par le complément  de temps « chaque jour » (v.1)le zèle religieux du personnage évoqué également par le complément « ardeur »  (v.4). De même, La Fontaine, dans sa fable intitulée « Le Rat qui s'est retiré du monde »

Les Caractères, livres V à X, de La Bruyère Première Français Kartable.fr 1/9 Chapitre 11 : Les Caractères, livres V à X, de La Bruyère I Parcours : ré�exions sur l'intitulé du parcours « La comédie sociale » L'intitulé du parcours fait le rapprochement entre la vie en société et le théâtre. Il faut donc s'intéresser aux dé�nitions de ces deux notions ainsi qu'au rapport qu'elles entretiennent. Le terme « comédie » est polysémique, il peut avoir différentes signi�cations. Une « comédie » peut désigner

de la  fable de La Fontaine et avec le personnage d'Onuphre dont La Bruyère dresse le portrait. Tout d'abord, les trois auteurs mettent en avant l'attitude religieuse de leur personnage. En effet, Orgon,  dans sa tirade, extraite de l'acte I, scène 5 de la comédie Tartuffe créée par Molière, précise par le complément  de temps « chaque jour » (v.1)le zèle religieux du personnage évoqué également par le complément « ardeur »  (v.4). De même, La Fontaine, dans sa fable intitulée « Le Rat qui s'est retiré du monde »

1572, 1ère édition en 1580). **XVIIème siècle : abondante littérature d’idée : argumentation directe (pensées (Pascal), maximes (La Rochefoucauld), caractères (La Bruyère)…), satire (Boileau) ; argumentation indirecte, par le détour de la fiction (fable (La Fontaine), conte (Perrault), les comédies de mœurs ou de caractère de Molière…). Tous sont des moralistes (ils observent, décrivent, analysent la nature humaine et les mœurs, les démasquent, pour les hommes de leur temps, mais aussi

Livres V à X, Caractères , 1688, Jean de La Bruyère : La comédie sociale. Jean de la Bruyère (1645-1696), est né dans une famille de juristes. Après des études de droits, et l’obtention d’un héritage qui va l’anoblir, il devient le précepteur du Duc de Bourbon. Sacrifiant à l’esthétique classique, en 1688, il fait paraître, seul, les Caractères ou les Mœurs de ce siècle , de manière

« Les Français changent de moeurs , selon l’âge de leur Roi »),in Lettres Persanes. « De la Cour », LVII : de « N’espérez plus de candeur » à «  « fréquentés".·  »De la société et de la conversation », livre V, « Arrias ».· Objet d’étude : La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle Œuvre Oeuvre intégrale :

LE STYLE DES CARACTERES  Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n'y en a qu'une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant ; il est vrai néanmoins qu'elle existe, que tout ce qui ne l'est point est faible, et ne satisfait pas un homme d'esprit qui veut se faire entendre." ( Des ouvrages de l'esprit, 17) La Bruyère accordait une importance particulière à l'art de bien dire, de dire "juste" et se méfiait de l'éloquence

Partout dans les Caractères, il s’amuse et amuse ses lecteurs avec beaucoup de finesse et d’esprit. L’humour du portrait d’Arrias repose sur le dispositif du flagrant délit, puisque le mensonge éhonté de celui-ci est établi dans ce qui s’apparente à un quiproquo : « il reprenait