La Censure De Dom Juan Et Du Tartuffe

femmes, sur l’Église, ou la bourgeoisie. Scandales Molière ne cesse de provoquer des polémiques. Il n’a pas peur de critiquer les puissants, et de remettre en cause les excès de la religion. En 1664, Le Tartuffe, est interdit par le roi et l’archevêque de Paris. L’année suivante, Dom Juan, est censuré à son tour. On lui reproche de prôner le libertinage et de blasphémer. Ces œuvres suivantes ne critiquent plus autant la religion, et se concentrent sur les mœurs et les défauts de la personnalité (ex

en vers comme Le Misanthrope (1665), Tartuffe (1664-1669), Les Femmes savantes (1672), ou en prose comme Dom Juan (1665). Peintre des mœurs de son temps, surtout de la bourgeoisie dont il dénonce les travers (prétention nobiliaire, place des femmes, mariage d'intérêt…), Molière a créé en même temps des personnages individualisés emblématiques et approfondis dont la liste est longue : Monsieur Jourdain, Harpagon, Alceste et Célimène, Tartuffe et Orgon, Dom Juan et son valet Sganarelle, Argan le malade

dresse une satire de Monsieur Jourdain et du Maitre de philosophie. Nous observons aussi une critique dans certaines fables de La Fontaine comme dans Le Loup et l’Agneau où l’auteur fait une critique politique de manière implicite afin de ne pas être censuré. De plus, une leçon implicite peut parfois être plus facilement compréhensible étant donné qu’elle suscite le rire du lecteur. Tous ces procédés aident l’auteur à nous instruire mais aussi à plaire. 2) La littérature devient un instrument au service

dans le comique En 1667 sa troupe s’installe à Versailles et joue 3 de ses pièces mais la Compagnie du Saint Sacrement (parti dévot) est choquée par les propos tenus dans la pièce « Tartuffe » : la « bataille du Tartuffe » s’engage. Molière écrit alors « Dom Juan » pour se sortir de l’impasse. Le mythe de « Dom Juan » est un sujet en vogue à l’époque et Molière travaille dans l’urgence (la pièce est terminée en moins de 2 mois). La pièce ne sera jouée que 15 fois avant d’être interdite : il n’y

des Fleurs du mal Le 20 août 1857, Charles Baudelaire et son éditeur sont condamnés par la justice pour «outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs». Le procès des Fleurs du mal pose à nouveau, plus de cinquante ans après l’abolition de la censure par la Révolution française, la question des rapports de l’écrivain avec la liberté d’expression. Chronologie du procès des Fleurs du mal 21 juin 1857 parution des Fleurs du mal, à Paris, éditées par Poulet-Malassis et De Broise, à 1100 exemplaires

Au XVIIe siècle, cette fonction divertissante est l’une des raisons qui font de la comédie un genre moins noble que la tragédie. On peut notter de très grandes pièces de cette époque apartenant aux grandes comédies tel que “L'école des femmes” ou “Tartuff”. De plus la comédie utilise différents procédés comique pour déclencher le rire ,le sourir chez le spectateur. Il en existe quatre dont le comique de situation qui intervient lorsque c'est la situation en elle-même qui devient drôle. Cela peut

meurt en 1695. Les obsèques de la lionne : (1678) La fontaine s’inspire ici d’abstimius. Il s’affirme comme un scénariste du monde de la cour. Il utilise ici un bestiaire, procédés habituelle des fables, afin de masqué la critique, d’éviter la censure, et d’illustrer le récit de façon plus imaginaire. Un bestiaire : Au Moyen Âge, recueil de fables, de moralités dont les personnages sont des animaux réels ou légendaires. Les bêtes y sont humanisées, selon une représentation anthropomorphique

être la meilleure possibilité contre les inégalités. La littérature ne semble ne pas être la meilleure manière de dénoncer les disparités car la censure est très présente. Le Tartuffe de Molière publié en 1664 a été censuré et en réponse à cette censure il écrit Dom Juan 1 an plus tard mais au bout de la 15ième représentation, la pièce a été censuré et il a fallu attendre 1819 pour lire la version intégrale parce qu’elle bafouait la religion. Molière critique la religion en utilisant comme représentant

Dom Juan de Molière, Acte I, scène 2 A la fin de l’année 1664, Molière dont le Tartuffe vient d’être censuré décide d’écrire Dom Juan. Il reprend un mythe qui parcourt toute l’Europe, un mythe bien connu du public du XVIIème siècle. En cette période classique, règne de « l’honnête homme », le personnage espagnol excessif intéresse le moraliste qu’est Molière mais le dramaturge en fait également un porte-parole des esprits forts de son temps, du libertinage d’esprit, des critiques qu’il dirige

de spectateurs qui se rendent dans ce lieu pour différentes raisons : « la foule demande des sensations ; la femme, des émotions; le penseur, des méditations ». Pour sa part, le critique Michel Cournot écrit à propos d’une récente mise en scène de Dom Juan : « Nous n’allons pas au théâtre en inspecteurs, en contrôleurs. Nous allons au théâtre pour penser, une heure ou deux, à autre chose. Pour entendre et voir de belles choses, des choses justes aussi, et bien dites ». Il semblerait donc que nous allons