La Charogne Une Vanité Violente

l’Horreur n’est pas le moins charmant, Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques, Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement. → Le poète décrit dans une hypotypose les pouvoirs redoutables et tragiques de la Beauté. Le poète offre un tableau violent macabre dès le début de la strophe. La violence et le chaos semé par la Beauté s’exprime à travers à la dysharmonie, les effets de rupture dans le rythme. La première anacoluthe « Tu marches sur des morts, Beauté » met en évidence la présence visuelle

l’envers » (« Le poison »). Le soleil est aussi maître des métamorphoses « ainsi qu’un poète », il « ennoblit le sort des choses les plus viles » (« Le soleil  » ) , il décompose la « charogne » pour la recomposer en œuvre d’art (« une charogne »).L a volonté du poète enfin a le pouvoir de « tirer un soleil de son cœur » (« Paysage »), de bâtir pour sa maîtresse un « autel souterrain au fond de sa détresse », de « creuser dans le coin le plus noir de

« Souvenir de la nuit du 4 » où il raconte la douleur terrible d’une vieille femme dont le petit-fils est mort, tué par balles lors d’une insurrection républicaine par la garde impériale. Le pathétique du poème, qui parle de l’horreur de la mort violente d’un enfant innocent, devient diatribe féroce lorsque Hugo, à la fin du texte, s’en prend à Napoléon III, qu’il juge responsable de ce drame. On pourrait évoquer aussi, chez Rimbaud, le sonnet satirique « Vénus Anadyomène », qui au lieu de décrire

Descriptif de la classe de 1ère G1 M. Corbineau La po�sie du XIXème au XXIème siècle Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire Explications de textes tir�s des Fleurs du Mal • Texte 1 : « Le soleil » • Texte 2 : « Une charogne » • Texte 3 : « Hymne à la beaut� » Parcours de lecture Alchimie po�tique : la boue et l’or • Texte 4 : « Ode inachev�e à la boue » de Francis Ponge, Pièces Lecture cursive • Le Cœur innombrable d’Anna de Noailles • Le Parti pris des choses de Francis Ponge • La Poursuite

→ Le vouloir de sa propre volonté “un plaisir clandestin” → Le plaisir que l’on presse comme une orange pour extraire jusqu'à la dernière goutte de bonheur, de satisfaction. Exprime la vanité des divertissements de l’homme.→ Une seconde comparaison avec le plaisir clandestin. Ici il extrait de ce qui est beau (le plaisir), le dérangeant (des helminthes qui sont des vers parasites).→ Il représente nos vices, nos mals, nos pensées impures

étant le premier du recueil, Baudelaire montre son esthétique nouveau et présente les thèmes qui seront traité dans le recueil, notamment le Spleen - La modernité de Baudelaire : sa violence poétique Baudelaire donne des images crues, il a des propos violents, on relève le champ lexical de la pourriture, dévoré, rongé par les vices, le spleen, « vermine », « vers qui rongent », « helminthes ». Il y a un mélange de plusieurs genres de langues, grandiose et idéal et spleen. On relève aussi des oxymores

de la pourriture au coeur de la splendeur charnelle. On retrouve ici un leitmotiv du roman, qui lui donne une nette résonance baroque. À ceci près que la fonction de la « vanité » baroque (et d’ailleurs on peut voir dans le tableau qu’offre Nana, avec le répugnant marquis de Chouard au milieu de toutes ses beautés, comme une vanité picturale d’un style un peu hardi : un rappel du caractère périssable de toute gloire terrestre) est de ramener l’âme du pécheur vers la quête du salut éternel. Au contraire

cousine, la vicomtesse de Beauséant. Eh bien, monsieur de Rastignac, traitez ce monde comme il mérite de l’être. Vous voulez parvenir, je vous aiderai. Vous sonderez combien est profonde la corruption féminine, vous toiserez la largeur de la misérable vanité des hommes. Quoique j’aie bien lu dans ce livre du monde, il y avait des pages qui cependant m’étaient inconnues. Maintenant je sais tout. Plus froidement vous calculerez, plus avant vous irez. Frappez sans pitié, vous serez craint. N’acceptez les

la religion populaire) que de s’asservir au destin des physiciens ( = les stoïciens). »  LA CRAINTE DE LA MORT (§4) La mort nous effraie. Il y a un traumatisme de la mort 1) pcq elle laisse derrière elle un cadavre qui pue, une charogne, 2) pcq elle signifie une disparition au monde. C’est l’expérience du deuil. C’est aussi, pour nous, l’anéantissement de notre être, de nos projets et de nos œuvres (exemple du collectionneur). Mais, rappelle Epicure,  « habitue toi à penser

Tandis que vostre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur la vieillesse Fera ternir vostre beauté. Ronsard, Les Odes , 1552 Vanité de Philippe de Champaigne (1602-1674). C’est une vanité ; une nature morte qui évoque la fuite du temps. Le tableau ci-dessus représente le poème de Ronsard ‘’ Mignonne, allons voir si la rose’’ grâce à la fleur représenté sur la peinture, qui est l’allégorie du temps dans