La Chevelure Maupassant

les romantiques (Vigny, Musset, Hugo) et la migration des éléments romantiques vers les romans réalistes de Balzac, de Stendhal et de Flaubert sans parler de la quasi impossibilité de distinguer naturalisme et réalisme dans l’écriture de Zola, de Maupassant, Daudet. I. LE DISCOURS POÉTIQUE Un clin d’œil diachronique nous permet de voir la poésie lyrique, dont les Grecs étaient friands, à laquelle, au Moyen Age, François Villon prêtait des accents bouleversants de vérité humaine, comme espace

------------------------------ ‘’L'Andalouse’’ Cette Andalouse, qui a tous les charmes et le caractère de l'Espagne, est, dans un cadre exotique, propice à la passion, une femme à la féminité exacerbée : «corps souple», «jambe ronde», «longue chevelure». Provocante et enjouée, elle montre une sensualité impertinente, au point que ses formes généreuses font craquer son corset de satin ! Commentaire Ce poème répondait à cette volonté, quelque peu artificielle (choix de l’Espagne appréciée pour

-------------------------- ‘’L'Andalouse’’ Cette Andalouse, qui a tous les charmes et le caractère de l'Espagne, est, dans un cadre exotique, propice à la passion, une femme à la féminité exacerbée : «corps souple», «jambe ronde», «longue chevelure». Provocante et enjouée, elle montre une sensualité impertinente, au point que ses formes généreuses font craquer son corset de satin ! Commentaire Ce poème traduit la conception romantique d’un amour qui se vit de manière violente. -----

Zweig vise à résumer la destinée d’un individu dans un espace narratif minime ; il s’agit d’un programme qui renvoie, de manière explicite, aux maîtres du genre au XIXe siècle : la nouvelle La Peur (1911) porte un titre choisi à deux reprises par Maupassant. Le personnage principal du texte de Zweig est une dame de la haute bourgeoisie, Irène, qui trompe son mari ; son histoire est ponctuée de crises d’angoisse, sur un fond de peur obsédante d’être découverte : cette terreur la possède jour et nuit

cheveux habillent (...) ces cheveux exubérants, diluviens et bleus à force d’être noirs, du même noir-bleu, lustré, que le noir de ses iris (...) »2. Tout comme pour Lily, le portrait de Sabine est donné en trois traits distinctifs : le regard, la chevelure et les hanches. Sabine possède un regard inquisiteur qui fouille le tréfonds des êtres, mettant parfois Habel mal à l’aise car il craint d’être découvert par ces yeux qui : « (...) veillent, ces yeux ce rêve de houille, cette sombre forêt » (p. 90)

d’escalader ses échelles et ses poutres, de garder l’équilibre en maniant tête en bas sa longue scie égoïne. Ces acrobaties remirent en axe les toits défoncés et les bâtis 8 Les nègres eux, en pleine et toute la nuit, à défaut de l’efficace chevelure-paille des cannes, avaient couvert leur case d’une herbe de raziés. – 35 – branlants. Quand il reprit la route, mon Esternome souhaita le suivre. Le bougre accepta sans façons vu qu’il ne payait ses aides qu’au principe du symbole car le

Mise en forme HTML : Thierry Selva La diffusion est libre et gratuite à condition toutefois de garder cet en-tête. http://bacfrancais.chez.com/pierre_et_jean.htm Guy de Maupassant (1850 - 1893) Pierre et Jean (1888) -- I -- "Zut !" s'écria tout à coup le père Roland qui depuis un quart d'heure demeurait immobile, les yeux fixés sur l'eau, et soulevant par moments, d'un mouvement très léger, sa ligne descendue au fond de la mer. Mme Roland, assoupie à l'arrière du bateau

quarante ans, Langdon, qui n'était pas beau au sens classique du terme, était le type même de l'universitaire à la mâle distinction qui, selon ses collègues du sexe féminin, plaît tant aux femmes. Avec ses tempes argentées qui rehaussaient une belle chevelure encore brune, son impressionnante voix de basse et le large sourire insouciant d'un grand sportif, Langdon avait gardé le corps du nageur de compétition qu'il avait été à l'université. Et il veillait à maintenir en forme son mètre quatre-vingts longiligne

frondaison de palétuviers qui, hélas, était loin de faire ombrage à son beau ramage. A parler franchement, il exultait, se gaussait de mon impuissance à lui rendre la pareille. Sa barbe, qui n'était pas une barbe mais un tortillon hirsute évoquant une chevelure de gorgone, dansait sur sa poitrine tel un oriflamme en berne. Ainsi qu'une pythie assise sur son trépied, il vaticinait sur mon compte, me descendait littéralement en flammes. Rien ne semblait vouloir endiguer son flot vengeur. Sa parole était comme

rayons du soir ». Il ressent alors vivement ce qu’il avait déjà confusément éprouvé : l’appel de la Terre est un appel qui anéantit, engloutit et provoque la mort. L’appel du Ciel est une invitation à renaître. Sa barbe l’attirait vers la terre, sa chevelure flotte désormais dans le ciel. Robinson poursuit alors cette expérience et, un matin, décide de grimper à la cime d’un araucania. L’arbre est désormais devenu pour lui le symbole d’élévation, le lieu qui libère parce qu’il est le plus proche du