La Cigale Et La Fourmi Esope

LA - Le philosophe Scythe INTRO: *amorce Jean de la fontaine: (1621-1695) (à 74 ans) Auteur classique qui s’instruire d’auteurs grecs comme Esope et latin comme Phèdre. Appartient donc du côté des Anciens. Il appartient donc au mouvement du classicisme. Le classicisme est un mouvement qui recherche la perfection, l’idéal classique de honnête homme, humble courtois et cultivé qui représente un modèle d’humanité pour les écrivains de cette époque. Mouvement qui a un impact sur tous les domaines: architecture

en prose, qui renferme des enseignements dont on tire une morale pratique. Il réunit les deux vertus « placere » et « docere » : plaire et instruire. Par ce principe il doit convaincre et séduire : c’est un genre argumentatif. • C’est le grec Esope qui est considéré come le fondateur de l’apologue. Cet ancien esclave qui aurait vécu au VIe siècle av. J-C a laissé des centaines de fables en prose mettant en scène des animaux et développant une morale facile à comprendre. La tradition ésopique

tradition inventée en Grèce au VIème siècle avant J.C «  Je chante les héros dont Esope est le père » « Une morale nue apporte de l’ennui : Le conte fait passer le précepte avec lui » « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes »  Fable livre premier « La cigale et la fourmi » La cigale ayant chanté Tout l’été Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul

lâche sa proie pour l'ombre livre VI, fable 17 Chien (le) qui porte à son cou le dîné de son maître livreVIII, fable 7 Cierge (le) IX, fable 12 *Cigale (la) et la Fourmi I,fable 1 *Coche (le) et la Mouche VII, fable 9 Cochet (le), le Chat, et le Souriceau VI, fable 5 Cochon (le), la Chèvre, et le Mouton VIII, fable 12 Colombe (la) et la Fourmi II, fable 12 Combat (le) des Rats et des Belettes IV, fable 6 Compagnons (les) d'Ulysse XII, fable I *Conseil (le) tenu par les Rats II, fable 2

été publiée sans nom d'auteur (à cause de la censure). D’ailleurs les auteurs des trois genres ont connu des difficultés à leur époque : par-exemple, dans le conte philosophique, Voltaire aussi a été obligé de publier Candide sous un autre nom. Pour Esope, on ne sait pas vu qu’il a vécu il y a plus de 2500 ans, mais l’on peut prendre l’exemple de la Fontaine qui lui aussi faisait face aux problèmes de censure (le moins d’entre eux) et c’est pour ca qu’il emploie les animaux comme personnages (aussi

fable Deux types humains face à l’argent Un renversement de situation exemplaire La « leçon » que l’on peut tirer de la fable. Petit récit ayant une visée didactique, la fable est un genre très ancien. Des auteurs grecs ou latins comme Ésope ou Phèdre ont contribué à nourrir une riche tradition dont se sont inspirés de nombreux fabulistes. Au XVIIème siècle par exemple, La Fontaine a écrit douze livres de Fables qui ont connu un succès durable. Fidèle à ses sources, il a néanmoins renouvelé

connu pour ses contes libertins. Il écrit de nombreux éloges de Louis XIV et devient académicien. A l'âge de 70 ans, il renie ses contes libertins et se consacre à la religion. Il n'a pas inventé le genre de la fable. Il s'est inspiré de Phèdre et Esope. L'huître et les plaideurs : Cette fable met en avant le caractère injuste de la justice de Louis XIV, justice qui s'acharne sur les plus démunis. En effet, dans cette fable, il appelle à une réforme et à une moralisation de la justice; de plus

Introduction L’apologue, du grec « apologos » qui signifie un récit détaillé, ou bien la fable, est un court récit rédigé en vers ou en prose, souvent présenté sous forme allégorique et contenant un enseignement moral, une portée didactique. Le grec Esope est considéré comme le fondateur de ce genre littéraire dès l’antiquité, au VIème siècle avant J.C. Puis, ses fables en prose on était reprises par le fabuliste latin Phèdre au Ie siècle avant J.C. Au 17ème siècle, le célèbre fabuliste Jean de la Fontaine

de la Renaissance où on a pu lire des auteurs humanistes qui reviennent sur l’œuvre d’Esope, comme Erasme, Montaigne, etc. La Fontaine exprime cette ascendance dans sa préface de 1668 où il cite de très nombreux auteurs du genre tels que Socrate, Esope, Phèdre ou Aviénus. L’engouement de l’époque pour les fables a contribué à leur prolifération. La Fontaine, qui a sacrifié sa vie pour son œuvre, l’assimila dans la fable 1 du Livre V à : « une ample comédie à cent actes divers, Et dont la scène

La Fontaine : Fables (livre 1) 1 sur 16 http://damienbe.chez.com/fables1.htm (livre 1) A Monseigneur le Dauphin Je chante les héros dont Esope est le père, Troupe de qui l'histoire, encor que mensongère, Contient des vérités qui servent de leçons. Tout parle en mon ouvrage, et même les poissons: Je me sers d'animaux pour instruire les hommes. Illustre rejeton d'un prince aimé des cieux, Sur qui le monde entier a maintenant les yeux, Et qui faisant fléchir les plus superbes têtes, Comptera désormais