La Compagnie des loups

nom] Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni Loups ni Renards n'épiaient La douce et l'innocente proie. Les Tourterelles se fuyaient : Plus d'amour, partant plus de joie. Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis, Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune ; Que le plus

siècle. Oui, un soir, le peuple lâché, débridé, galoperait ainsi sur les chemins ; et il ruissellerait du sang des bourgeois. Il promènerait des têtes, il sèmerait l'or des coffres éventrés. Les femmes hurleraient, les hommes auraient ces mâchoires de loups, ouvertes pour mordre. Oui, ce seraient les mêmes guenilles, le même tonnerre de gros sabots, la même cohue effroyable, de peau sale, d'haleine empestée, balayant le vieux monde, sous leur poussée débordante de barbares. Des incendies flamberaient

le Prince  De certains compliments de consolation,  Qui sont surcroît d'affliction.  Il fit avertir sa Province  Que les obsèques se feraient  Un tel jour, en tel lieu ; ses Prévôts y seraient  Pour régler la cérémonie,  Et pour placer la compagnie.  Jugez si chacun s'y trouva.  Le Prince aux cris s'abandonna,  Et tout son antre en résonna.  Les Lions n'ont point d'autre temple.  On entendit à son exemple  Rugir en leurs patois Messieurs les Courtisans.  Je définis la cour un pays où

un enjambement du v-2 au 3 montrant un déplacement du centre d’interet. Ces obsèques sont l’occasion pour le roi de vérifier sa toute puissance sur ses fidèles. En effet, les termes « avertir sa province », « régler la cérémonie », « placer la compagnie », mettent en évidence l’aspect théâtral d’obsèques aux allures de mise en scène, théâtral comme la réaction du roi éperdu de douleur, « le prince aux cris s’abandonna ,tout son antre en résonna » avec une première marque d’ironie due aux assonances

nom] Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni Loups ni Renards n'épiaient La douce et l'innocente proie. Les Tourterelles se fuyaient : Plus d'amour, partant plus de joie. Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis, Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune ; Que le plus

reconnaissent.1971 : Place de la Chine populaire à l’ONU.1972 : Signature traité américano-soviétique.1972 : Nixon est à Moscou1973 : Brejnev est à Washington.1975 : Accords d’Helsinki.1968 : Printemps de Prague.1969 : Dubcek démissionne.1963 : « Les loups dans la bergerie » De Gaulle.1966 : France retirée de l’OTAN par De Gaulle.2 septembre 1945 : Ho Chi Minh indépendance.1946-1954 : Guerre d’Indochine.1969 : Désengagement américain au Vietnam.1973 : Accords de Paris.1975 : Prise de Saigon, unification

comte, souriant, dans son cercueil, de ne pas voir son nom périr. Elle était déjà si pâle que la mort ne l’a pas beaucoup changée. Sur son tombeau il y a une belle statue couchée, les mains jointes, et les pieds sur une levrette de marbre, fidèle compagnie des trépassés. Ce qu’a dit Edwige à sa dernière heure, nul ne le sait, mais le prêtre qui la confessait est devenu plus pâle encore que la mourante. Oluf, le fils brun et blond d’Edwige la désolée, a vingt ans aujourd’hui. Il est très adroit à

Londonien du nom de Thomas Weston ; ce fut surtout lui qui parla. Weston expliqua au capitaine Jones qu'il venait de fonder, avec quelques amis de Londres, une compagnie pour le financement d'une nouvelle « plantation » en Amérique. Cushman représentait les colons : un groupe d'Anglais exilés en Hollande pour des raisons religieuses. La compagnie avait obtenu une concession royale sur un territoire de la côte américaine. Il ne manquait plus qu'un vaisseau pour effectuer le transport des colons. Les deux

de Gnathon en présence de nourriture. « il manie les viandes, les remanie, démembre, déchire, et en use de manière qu'il faut que les conviés, s'ils veulent manger, mangent ses restes » Cette phrase montre que ce Gnathon et sa compagnie se comportent tel une meute de loups dans laquelle il est le mâle dominant qui se nourrit en premier avec les meilleurs morceaux et après qu'il soit repu, sa meute se partage les restes. Le début de cette phrase se rapproche aussi de l'aspect bestial avec les termes

changer : je luy en substitue, si je ne puis une contraire, au moins un autre : Tousjours la variation soulage, dissout et dissipe : Si je ne puis la combatre, je luy eschappe : et en la fuïant, je fourvoye, je ruse : Muant de lieu, d'occupation, de compagnie, je me sauve dans la presse d'autres amusemens et pensees, où elle perd ma trace, et m'esgare. Nature procede ainsi, par le benefice de l'inconstance : car le temps qu'elle nous a donné pour souverain medecin de nos passions, gaigne son effect principalement