La Comédie Corrige Les Vices Des Hommes

d'Eurigène), et enfin les hésitations de celle-ci avant d’informer son mari qui se montre d’abord incrédule, puis qui accepte de se cacher. D’autres œuvres ont également pu fournir des éléments encore plus précis. Par exemple, on remarque dans une tragi-comédie de D'Ouville, dont Molière connaissait bien l’œuvre, Les Trahisons d'Arbiran (1638), certains détails expliquant les tâtonnements du héros: «Je regardais l'émail de cette belle chaîne/ Dont la façon me plaît», qui fait penser au vers 917 «Je tâte

correspond l’indétermination dans le temps). En effet la référence à Athènes peut nous projeter dans l’époque de la Grèce Antique, mais en même temps Arlequin est un personnage qui correspond au monde contemporain des spectateurs, renvoyant à la comédie italienne. La manière dont il appelle son maître : « mon patron » correspond plus au langage du XVIIIème siècle qu’à l’Antiquité : l’histoire devient ainsi atemporelle et nous pouvons encore nous sentir concernés. Qui : la scène d’exposition fournit

conviendrait de conserver, avec respect de distance, elle constitue la mémoire vive qui orient et nourrit notre rapport aux lettres et à la culture de l’esprit, pour peu que nous accordions à celles-ci une valeur fondatrice de notre rapport au monde et aux hommes qui nous entourent. Chapitre premier De la « res literaria » à la littérature Il existe un champs littéraire propre au XVIIe : les leçons de la Pléiade ont établi un socle solide pour la réflexion sur la poétique, et « création littéraire

rite social, prolongement de celui de la cour et des salons. Si Corneille et Racine excèllent dans la tragédie, le maitre de la comédie est Molière. Installé à Paris avec sa compagnie, il séduit le roi, la cour et la ville entière, malgré les scandales provoqués par sa vie mouvementé. Pour Louis XIV, qui jouera dans une de ses comédies, il invente un nouveau genre « la comédie-ballet », avec des dialogues dramatiques, de la danse, de la musique et du chant. Molière connait aussi bien le public de la

(1859-1941) a réuni dans un livre, Le Rire, les trois articles qu’il venait de publier dans la Revue de Paris, où il faisait un raisonnement sur la fonction sociale du rire et une analyse détaillée du tragique et du comique, du drame et de la comédie, leurs motivations, leurs domaines d’action, leurs importances pour notre évolution individuelle et notre insertion dans la société. Dans cet œuvre, le rire est défini comme un « comportement cor- porel que la vie utilise pour châtier » et « rappeler

.........78 Acte V................................................................................................95 i Tartuffe ou l'Imposteur Auteur : Molière Catégorie : Théâtre Licence : Domaine public 1 Préface Voici une comédie dont on a fait beaucoup de bruit, qui a été longtemps persécutée, et les gens qu'elle joue ont bien fait voir qu'ils étaient plus puissants en France que tous ceux que j'ai joués jusques ici. Les marquis, les précieuses, les cocus et les médecins

BUT= Faire rire le spectateur).+ (Sganarelle fait passer ses reproches en feignant 2 s’adresser à 1 maître autre que don Juan= théâtre ds le théâtre) Molière « le devoir 2 la comédie étant 2 corriger les hommes en les divertisants [..] je n’avais rien 2 mieux à faire que d’attaquer par des peintures ridicules les vices 2 la société » Conflits : Misanthrope, Molière, Alceste pourtant amoureux 2 Célimène, se dresse contre elle, et sa jalousie le pousse à l’affronter pour la querelle. Au cours 2

L'homme vu par les classiques du XVIIème siècleLA BRUYÈRE, Les Caractères (1688) « Arrias » I - Introduction  L’auteur & l’oeuvre : Issu de la bourgeoisie aisée, avocat de formation, précepteur du duc de Bourbon, La Bruyère observe, avec ironie et amertume, le monde de la cour princière à laquelle il est mêlé. L'œuvre qui le fera connaître, en 1688, se présente prudemment comme une traduction : Les Caractères de Théophraste (auteur du IIIè siècle av.J-C) traduits du grec, avec les caractères

pente dangereuse, qui le mène tout droit à la manie de la persécution et à la solitude. Cependant le tempérament atrabilaire, au XVIIe siècle, est aussi le propre des grands caractères, des poètes inspirés, en particulier, et en général des grands hommes ; et, de fait, Alceste ne manque pas d’un certain panache, quand il se redresse au dénouement et reprend l’avantage sur ceux qui l’entourent. Bien qu’il fasse sourire, il s’attire l’estime et presque l’admiration du spectateur. Enfin, il ne faut

plus loyal et le plus droit des hommes ; malheureusement il lui manque une vertu, l’indulgence pour la conduite des autres. Dans son rigorisme, il pousse la franchise jusqu’à la brutalité. Un compliment banal, de pure politesse, en voilà assez pour le faire crier au mensonge, à l’hypocrisie, et il ne voit partout « qu’imposture, intérêt, trahison, fourberie ».   Aussi dans sa colère peu réfléchie, il n’épargne personne et ne craint pas de dire qu’il hait tous les hommes, « Les uns parce qu’ils sont