La Conception Gaullienne Du Pouvoir

idées constitutionnelles de De Gaulle. De plus, il indique clairement ses intentions, et pose les bases de la V République. Il évoque pour la première fois, un exécutif fort, mais différent de la III République. Il prône une séparation équilibré des pouvoirs. Le discours de Bayeux est souvent considéré comme le « brouillon » de la V République. On peut, ainsi, se poser les questions de savoir, en quoi le discours de Bayeux, met en avant les idées constitutionnel de De Gaulle et préfigure t-il des institutions

devenue le « domaine réservé » du président de la république (Chaban Delmas), et là, non seulement le gouvernement, mais aussi le parlement est tenu à l’écart des enjeux internationaux. En ce qui concerne DG, il ne faut pas oublier la force du verbe Gaullien. DG est un homme de mots, il dit « Je suis sur une scène de théâtre et je fais semblant d’y croire. Je fais croire que la France est un grand pays. C’est une illusion perpétuelle ». DG s’est appuyé durablement sur le même ministre des affaires

mais n’ont pas de portée normative à proprement parler. Effectivement, De Gaulle a su imposer sa conception, dans laquelle « on ne saurait accepter qu'une dyarchie existât au sommet ». La représentation gaullienne s’est donc ancrée dans l’esprit des acteurs politiques et le rôle du Premier Ministre reste encore ambigu. Sous la V ème République, le Premier ministre est le chef du gouvernement, le pouvoir exécutif étant partagé entre le Président de la République française et le Premier ministre.

cette notion pour décrire le fonctionnement du régime sous les deux rois de Sparte. Etymologiquement, le mot dyarchie vient du grec « duo »=deux et « arkein » qui signifie commander. La dyarchie correspond donc à un partage du pouvoir entre deux titulaires. Dans la conception du général de Gaulle il doit être évidemment entendu que l’autorité indivisible de l’État est confiée tout entière au Président par le peuple qui l’a élu, qu’il n’en n’existe aucune autre, ni ministérielle, ni civile, ni militaire

Le régime d’équilibre des pouvoirs en France et aux États-Unis d’Amérique Montesquieu, philosophe des lumières, est le grand théoricien de la séparation des pouvoirs idée selon laquelle le despotisme se caractérise par la concentration en un seul organe des trois pouvoirs publics : celui de faire les lois, celui de les appliquer et celui de juger. Selon lui, l’équilibre des pouvoirs est inhérent à la séparation, les pouvoirs doivent être équivalents et l’un ne doit jamais empiéter sur l’autre

Dissertation : Les pouvoirs du Président de la République sont-ils aujourd'hui renforcés 52 ans après la naissance de la Vè République 'Si vous me permettez une image empruntée à l'architecture, je dirai qu'à ce régime parlementaire neuf, et à cette communauté qui commence à s'ébaucher, il faut une clef de voûte. Cette clef de voûte, c'est le Président de la République'. Ainsi s'était exprimé Michel Debré, devant le Conseil d'Etat le 27 aout 1958. Michel Debré fut le premier Premier Ministre de

LA FRANCE DE LA Vème REPUBLIQUE Ce sont les événements en Algérie qui rappelle de Gaulle au pouvoir. En effet, le 13 mai 1958, un coup d'état mené par les généraux éclate à Alger contre le gouvernement à Paris. Le président de la république fait alors appel au général de Gaulle comme président du conseil (il est réclamé par les généraux, par l'Algérie française) et sa nomination ramène le calme à Alger. En septembre 1958, il propose aux français une nouvelle constitution approuvée à 80% par référendum

vers le plébiscite. On parle de plébiscite lorsque la question posée peut-être utilisée à d’autres fins par son auteur, notamment en cas de forte personnalisation du pouvoir pour renforcer sa légitimité, parfois pour contraindre un parlementParlementOrgane collégial qui exerce le pouvoir législatif (adoption des lois et contrôle du pouvoir exécutif). En France, le Parlement est composé de deux chambres : l’Assemblée nationale et le Sénat. réticent. Le général de Gaulle a utilisé le référendum en ce sens

investis du pouvoir légitime. Ainsi, en régime parlementaire, la majorité désigne « Un parti ou coalition de partis détenant [le plus 1 M. DUVERGER, « Institutions Politiques et Droit Constitutionnel », T1. PUF, Thémis 4è éd 1978, Paris, p.82. 2 Charles DJREKPO, « vote et démocratie en Afrique » in « Processus démocratique en Afrique : impact et perspectives », Actes du Colloque international, Cotonou, 11-14 avril 1994, ULB/CERI, 1994, p.90. 3 L. M. IBRIGA, « Partis politiques et pouvoir : atouts

alors premier ministre de Charles De Gaulle déclara : « Je dirai que notre régime pour fonctionner convenablement, suppose une large identité de vues politiques entre le Président de la République et le Premier Ministre, permettant l’homogénéité du pouvoir exécutif et donnant du même coup, tous son sens à la responsabilité de gouvernement devant l’Assemblée », en effet, comme beaucoup à l’époque, la cohabitation était inenvisageable dans le cadre du régime de la Vème République, mais c’était sans compter