La Conception Rationaliste

crise toute notre représentation du monde, en particulier notre idée de la morale, qui repose sur l’imputabilité des actions à un libre arbitre. Réciproquement, renoncer à l’idée que la nature est soumise à des lois, ce serait régresser vers une conception pré-scientifique de la nature, accepter les forces occultes et les miracles, bref le surnaturel, chose qui ne semble pas plus acceptable. Enfin, il ne saurait être question de mettre en question le principe de contradiction, autrement dit de réviser

et sociales et les convictions religieuses) * « Economie et société » (exposé de sa sociologie politique – posthume). L’œuvre de Weber présente une certaine ambivalence dans la mesure où deux pôles sont en tension : on distingue une orientation rationaliste certaine de son œuvre, néanmoins nuancée par un scepticisme vis-à-vis des pouvoirs de la raison (ex : fondement irrationnel de l’activité politique). Cependant, cette critique du rationalisme est à nuancer. Weber ne rejette pas le rationalisme

faute culturelle. Toute valorisation unilatérale d'une civilisation implicitement assimilée à une religion dominante risque de déboucher sur une logique de choc des civilisations et de guerre des dieux. Il n'est pas judicieux de revenir ainsi à une conception de la nation ou d'un groupe de nations qui exalterait un particularisme religieux, au lieu de mettre en valeur les conquêtes du droit, souvent à rebours des traditions religieuses. Comment des peuples ayant vécu avec des choix religieux différents

I) la conception classique et l'économie comme science : A) Qu'est ce qu'une science ? – Définition de la science : ensemble de connaissances, d'études d'une valeur universelle, caractérisées par un objet (domaine) et une méthode déterminés, et fondées sur des relations objectives vérifiables. Méthode déterminée ? La méthode scientifique : Karl Popper : – le critère poppérien : critère pour déterminer devant un énoncé, devant une thèse, si on était ou pas en face d'une science. Une thèse sera scientifique

inégalités naturelles et sociales librement. Entre ces deux hypothèses radicales, John Rawls (cf. Théorie de la justice, 1971) a tenté de construire une théorie des inégalités justes – le « principe de différence – comme complément nécessaire d'une conception politique fondamentalement égalitariste et libérale. Si on prend au sérieux les idées de Hobbes, Locke et Rousseau, aucune inégalité ne pourrait être fondée en nature. On peut même affirmer, comme Rousseau le fait, que les inégalités n'ont pas

(souvent les genres moins difficiles à lire) → le grand épanouissement du roman et de la nouvelle baron de la Brède de Montesquieu Les lettres persanes - la satire de l'absolutisme et de la société française → la théorie du pouvoir dirigé, la conception déterministe de l'histoire De l'esprit des lois - réflexions sur des types du pouvoir dans des pays différents - une des œuvres fondatrices de la science politique François-Marie Arouet le Jeune, Voltaire - commence à écrire le drame et la

nation. Dans cette dernière lettre Voltaire remet en cause certaines idées de Pascal qu’il qualifie de «ce misanthrope méchant». Leur conception de l’homme n’est pas la même : Pascal insiste sur l’aspect misérable et malheureux de l’homme, tandis que Voltaire a une foi optimiste en l’homme. Il s’attaque déjà à la religion chrétienne en lui opposant son optimisme rationaliste et humaniste. Il s'élève contre la prétention de Pascal de prouver par la métaphysique la religion chrétienne, «ose prendre le parti

théories de l’organisation 1. Les approches traditionnelles 1. Le courant rationaliste 2. L’approche behavioriste 2. Les approches récentes 1. L’approche sociologique 2. L’école managériale 3. L’organisation du travail et de l’entreprise 1. De nouvelles formes d’organisation du travail 1. Les modes d’organisation du travail 2. Les limites des conceptions traditionnelles 3. L’harmonisation des variables technologiques, organisationnelles

passer la nuit », ou lorsqu'il affirme fuir les huissiers . Plus caustique encore, il considère naturel et indispensable d'être endetté (« un gentilhomme sans dettes ne saurait où se présenter »), ce qui va à l'encontre des valeurs matérialistes et rationalistes que la bourgeoisie véhicule. Son oncle, « avare » est d'autre part cité pour caricaturer cette société qui l'assaille de toute part : en témoigne la métonymie « on va me prendre au collet », et l'hyperbole « me laisse mourir de faim ». Sa liberté

sénateur. Sa production littéraire cède alors le pas à la politique. Il publie essentiellement des œuvres commencées pendant son exil. Sensible aux mystères du monde, Victor Hugo essaye d'accorder sa vision spirituelle de l'univers à une conception rationaliste et optimiste de l'histoire de l'humanité. Au fil des ans, il devient foncièrement anticlérical et dénonce avec force l'obscurantisme. Ses funérailles nationales et civiles à Paris sont grandioses, car il a été, de son vivant, le plus populaire