La Conception Subjective De La Faute Lourde

particularité. Paradoxalement, les contrats Chronopost, contrats d’adhésion, établissent une clause prévoyant en cas de manquement au respect des délais par la société, la limitation du prix de l’indemnisation au prix payé par le client, sauf faute lourde de la part de Chronopost. En l’espèce, la société Chronopost s’engageait, envers une société Banchereau, à livrer deux plis contenant une soumission à une adjudication le lendemain de leur envoi avant midi. Mais les plis n’arrivèrent pas à temps

mégiante à leur égard. Pour cette raison, celle ci a instauré deux idées, la notion de dol et faute lourde ( A ) ainsi que la notion de cause plus récemment ( B ). A. Les limites au comportement du débiteur ou les notions de dol et de faute lourde. Par une décision de la cour de cassation du 15 Juin 1959, celle ci reconnait l'inefficacité des clauses limitatives ou d'exonération en cas de dol ou de faute lourde. Pour celà, elle se base sur l'article 1150 du Code Civil : "Le débiteur n'est tenu que

retard au prix du transport dont elle s'était acquittée.  La juridiction de seconde instance soutient que la société Chronopost n'a pas  respecté son obligation de livrer les plis le lendemain du jour de l'expédition avant midi  mais qu'elle n'a cependant pas commis une faute lourde exclusive de la limitation de  responsabilité du contrat de par sa clause exonératoire de responsabilité.  L'introduction d'une clause exonératoire de responsabilité permet­elle d'écarter  l'absence de cause en cas de manquement à son obligation 

La faute en droit civil : fait matériel, illicite imputée à quelqu'un. Respondere : répondre de ses actes. Imputabilité. Il faut un certain discernement. Capacité à distinguer le bien du mal. Revoie au libre arbitre. Quelqu'un de discernant a le choix de se comporter mal ou bien. Pb : trouble mental, personne pas libre de ses actes. Elle ne devrait pas etre responsable. Mineur non discernant : pas libre de ses actes, ne devrait pas etre resp, là aussi c'est comme ca qu'on l'entend en droit pénal

ilSéance 8 : Correction Accroche : possibilité de mettre la def de la clause limitative de resp. La faute lourde conditionne la validité ou l'applicabilité de la CLR Procédure : Motif de la cour d'appel aussi Moyen des parties La première branche du 1er moyen n'est pas précisée Deuxieme moyen : manquement a une obligation essentielle donc faute lourde Probleme juridique : -La clause fixant un plafond d'indem est elle une CLR ou une clause pénale? -La clause doit elle etre éradiqué

non-écrite du seul fait qu’elle porte sur une obligation essentielle ? Une faute lourde susceptible de priver d’effet une clause limitative de responsabilité peut-elle être caractérisée du seul fait d’un manquement à une obligation essentielle ? Il faut bien distinguer ces deux problèmes comme le fait le Code civil. Solution : Le premier attendu de principe de la cour de cassation dispose que, le deuxième qu’une faute lourde ne peut résulter du seul manquement à une obligation fut-elle essentielle

va dépendre de la gravité de la faute susceptible d’engager la responsabilité contractuelle (A). La gravité de la faute va modifier le régime de la responsabilité contractuelle, notamment l’étendue de sa réparation (B). A) La mise en échec des clauses limitatives de responsabilité en présence du dol Lorsque la responsabilité contractuelle est engagée pour faute, il suffit d’une faute quelconque même simple. Cependant, parfois, la commission d’une faute d’une gravité particulière produit

clause limitative de responsabilité et la faute lourde La faute lourde est de nature à priver d'effet une clause limitative de responsabilité. En réponse aux arguments aux termes desquels la faute lourde du prestataire devait faire échec à la clause limitative de responsabilité, la Cour d'Appel de renvoi a relevé que la preuve n'était pas rapportée que le prestataire avait eu conscience du dommage qu'il allait causer ou qu'il avait commis une faute d'une gravité telle qu'elle tiendrait en échec

qu’elles contredisent la portée de l’engagement du débiteur d’une telle obligation, ce qui sera le cas si le plafond de réparation fixé par la clause est tellement dérisoire qu’il permet en fait au débiteur de ne pas exécuter son obligation essentielle, faute de sanction réelle de son inexécution. Cette jurisprudence moralisatrice, qui était reprise par les juges du fond dans notre arrêt, avait été très critiquée en doctrine car elle reposait sur la notion de « cause ». En bref, les juges considéraient

déclaré responsable sur le fondement de l'article 1384 alinéa 1 du code civil, un enfant âgé de trois ans. Nous étudierons que la cour par cet arrêt a admis la responsabilité de l'infans envers autrui (II) qui nous fait passer de conception subjective de la faute à une conception objective, mais auparavant nous étudierons dans une première partie les précisions sur l'infans gardien (I). I- L'infans gardien de la chose L'article 1384 alinéa 1, énonce qu'on est responsable des dommages causés par