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« De quoi est constitué, logiquement, le monde ? » Les héraclitéens considéraient que le monde est en perpétuel mouvement, si bien que nous ne pouvons rien dire de lui, a fortiori, rien dire de vrai. En effet, pour pouvoir dire quelque chose de lui, il faudrait déjà pouvoir dire de quoi il est fait, ce qui implique de pouvoir saisir les choses qui le constitue. C'est, dans cette perspective présocratique, la possibilité d'avoir une connaissance du monde qui s'évapore, autrement dit, la possibilité

------------------------------------------------- Chapitre 1 : La notion de constitution I-/ La définition de la constitution A) La définition matérielle de la constitution Le contenu de la constitution, les règles qu’elle comporte. On trouve normalement dans une constitution les règles relatives, à l’organisation du pouvoir public, aux compétences de droit public, à l’existence des règles de contrôle de ses pouvoirs. Il s’agit aussi des modalité d’élection, des possibilité de faire sanctionner

entrer dans la société internationale sans constitution, serait un peu comme se présenter à une soirée en costume de bain ». Ceci pour dire que plus qu’une donnée historique la constitution est une donnée pratique ce qui décuple fortement son aura. Ainsi tous les Etats du monde sont aujourd’hui dotés d’une constitution. En remontant la roue du temps on pourra s’apercevoir que cette situation est le fruit d’une lente et longue évolution. En effet, la constitution a longtemps été résumée en France à « un

Droit Constitutionnel. La constitution : au sein de l’ordre juridique, est la règle la plus haute, celle qui est au sommet. Ordre juridique : (forme d’une pyramide et au sommet la clef de voute) donc si on enlève la constitution de l’ordre juridique, il n’existe plus lui-même. Le droit : quelque chose que chaque citoyen vie, qui exerce une emprise permanent sur l’homme. Le droit est l’ensemble des règles qui régissent la conduite des individus dans une société donné. Les sociétés ont besoin

Constitution dite : RIGIDE OU SOUPLE du point de vue juridique RIGIDE : la constitution prévoit dans son corpus sa propre modalité de la révision. SOUPLE : si la constitution ne prévoir rien, on passe par les voies ordinaires. Notre constitution est rigide, le constituant se méfie du législateur. Le constituant pose la constitution et prévoir par anticipation sa révision. La procédure de révision constitutionnelle sera plus difficile a réaliser.

Problématique : « L’alinéa 5 de l’article 89 de la Constitution de la Vème République pose-t-il une limitation matérielle au pouvoir constituant, et cette limitation peut-elle se révéler efficace dans le sens où elle constituerait une restriction absolue au pouvoir constituant » ? Le principal problème, c’est de savoir si l’alinéa 5 doit être considéré comme un « interdit » absolu et donc qu’il serait impossible qu’une autre forme de gouvernement soit envisagée en France on ne pourrait pas la

quel qu’il soit, parce que toute personne ayant du pouvoir est tenté d’en abuser. Pour Montesquieu, la seule manière de lutter contre l’arbitraire est de divisé puis séparé les pouvoirs. En germe donc, le droit constitutionnel commençait à être théorique avec comme idée principale « on ne peut confier à un seul homme tous les pouvoirs ». Lorsque l’on confond les pouvoirs il n’y a pas de liberté possible. Lorsque les états généraux étaient réunis, ce n’était pour rien d’autre qu’autoriser le roi

gouvernements « offerte à la Nation française » ,qui témoigne de ses aspirations ou tout du moins de ses conceptions dans l’organisation des pouvoirs, il s’inscrit dans une logique critique envers la Constitution du 22 Frimaire an VIII. Dans la perspective qui est celle de Necker ,la Constitution de l’an III avait pu raisonnablement apparaître comme une première étape, dans la reprise du terrain perdu par le pouvoir ,dans la reconquête des prérogatives qui lui avaient été arrachées par la Constituante;durant

Jellinek (G.), Allgemeine Staatslehre, 3ème éd., Berlin, 1914, p. 505. 3 Le répertoire des Constitutions of the countries of the world, Albert P. Blaustein et Gisbert H. F (...) 4 Troper (M.), “ Sur l’usage des concepts juridiques en histoire ”, Annales ESC, n° 6-1992, pp. 1181 (...) 2Théoriquement, il existe autant de définitions possibles qu’il y a d’Etats au monde. Chaque Etat dispose en effet d’une constitution au sens large, c’est-à-dire d’un ensemble de règles, même les plus rudimentaires qui

Septembre 2014 La Constitution : La constitution est le droit de tous les droits. Normes juridiques fondamentales, normes la plus élevée du système juridique (d’un état) Ex : l’UE n’a pas de constitutions au sens propre du terme. Organisation/Association d’Etat défini par des traités (équivalent d’une constitution) Une constitution est la clé de voûte des institutions. Tout état est représenté par un ordre juridique, un agencement de normes dont la plus élevée est la constitution. En France,