La Coutume Montaigne

grandes découvertes et ce non-respect des nouvelles civilisations ont amené certains écrivains de la Renaissance à dénoncer ces pratiques et à raconter ces récits de voyage dans le but de faire évoluer les mentalités. Parmi ces auteurs figurent Montaigne qui dans le chapitre les Cannibales des Essais critique la façon dont les européens considèrent les indigènes d’Amérique, et Jean de Léry qui, au court de son voyage au Brésil vit parmi les sauvages et cherchent à comprendre leur mode de vie.

monde, L.A de Bougainville évoque dès le début cette différence de langue : « Tous venaient en criant « tayo », ce qui veut dire ami », puis il précise que les femmes étaient nues. A l'époque, ces a priori ont donc entraîné du mépris envers leurs coutumes, surtout le cannibalisme, et nous avons fait circuler des rumeurs les rabaissant encore plus, telles celles sur leurs pratiques sodomites. On retrouve d'ailleurs beaucoup de ces stéréotypes dans Candide de Voltaire car l'auteur y invente un peuple

en esclavage ou tentative de compréhension de leurs coutumes. - Présentation de l’œuvre : Montaigne, dans la partie « des cannibales » de ses Essais va prendre le parti de la connaissance et rechercher à analyser ces nouveaux peuples sans préjugés. - Présentation de l’extrait : Au chapitre 31, après s’être interrogé sur la notion de barbarie, il compare les mœurs des Indiens à celles des Européens. De manière didactique, il présente les coutumes guerrières de ce peuple. La comparaison avec celles

CHAPITRE I - Par divers moyens on arrive à pareille fin A travers plusieurs histoires qui illustrent la vertu de certains hommes, Montaigne semble exprimer que la pitié ou la bravoure peuvent avoir le même résultat face à la haine et au mépris. CHAPITRE II - De la Tristesse Montaigne traite de la tristesse et indique qu'il cherche à ne pas l'éprouver. Pour lui, ce sentiment semble imbécile et à travers plusieurs histoires, on constate que certains Hommes se contiennent jusqu'au moment où la tristesse

D'après Montaigne, « c'est la coutumes qui nous fait juger négativement la culture des autres ». Dans toutes les cultures il existe des coutumes, des langues, des lois, des personne differentes. Chaque pays, ou chaque peuple a sa propre culture. On ne peut pas juger une culture que l'on ne connait pas. Toutes les cultures sont au même niveau, il n'y a pas de culture inférieur à une autre. Un individu ne peut pas juger une culture dont il ne sait rien, même si pour lui il y a des coutumes barbares

rapport de Montaigne et de ses contemporains à cette mémoire collective. La seconde est propre à un individu et se développe en fonction de ses aptitudes, de ses intérêts, et du contexte dans lequel il se trouve. Les Essais sont à la fois un témoignage de la culture de la Renaissance et le fruit d’une pensée individuelle qu’est celle de Montaigne. Il y décrit l’esprit de son époque mais ce qui le différencie de ses contemporains est sa liberté de pensée et de style. Le regard de Montaigne est distant

avec l’apparition du courant humaniste. Montaigne, philosophe, écrivain et humaniste a écrit les Essais, auxquels il a passé les dix dernières années de

Leurs carnets de voyage nous révèlent l'existence d'autres peuples, d'autres coutumes, d'autres cultures, d'autres religions. L'Europe prend conscience qu'elle n'est plus seule au monde. Tous ces éléments révolutionnent les systèmes de pensée, la diversité des hommes et des coutumes voit naître le relativisme. Origine du mythe : Le mythe du Bon sauvage provient de l'idéalisation de la vie des Indiens proposée par Montaigne au XVIè siècle, à partir des récits qu'il a pu entendre ou lire. La description

et l’art d’embellir de La Renaissance à nos jours. Paris : Ed. du Seuil, 2004. 336 p. (L’univers historique). Etudes sur Montaigne Biographie Frame Donald. Montaigne, une vie, une oeuvre : 1533-1592 ; trad. de l'anglais par Jean-Claude Arnould, Nathalie Dauvois et Patricia Eichel. Paris : H. Champion, 1994. 459 p (Etudes montaignistes; 16) Zweig Stefan. Montaigne; traduit de l'allemand par Jean-Jacques Lafaye et François Brugier et révisé par Jean-Louis Bandet. Paris : Presses universitaires

implicitement la société de son temps,on y retrouve les grands théme des lumiéres a savoir comment trouver le bonheur mais également l'idée de religion tolérante et d'armonie entre les hommes. Voltaire, Rousseau et Diderot reprendront les mêmes thèmes Montaigne Au XVIème siècle ,les guerres de religion et l’expansion de l’Europe vers le nouveau monde provoque de nombreuses réactions chez les hummanistes.Monteigne en est un exemple en france: ces deux thémes reviennent trés frequemment dans Les Essaies