La Critique Dans Tartuffe

C Parcours d’une œuvre Sous la direction de Michel Laurin Texte intégral Tartuffe DE MOLIÈRE Complément pédagogique MARCEL FORTIN TARTUFFE DE MOLIÈRE TEXTE INTÉGRAL Complément pédagogique Collection « Parcours d’une œuvre » sous la direction de Michel Laurin Étude de l’œuvre par Marcel Fortin © 2003 3281, avenue Jean-Béraud Laval (Québec) H7T 2L2 Téléphone : (514) 334-5912 1 800 361-4504 Télécopieur : (450) 688-6269 http://www.beaucheminediteur.com Tous droits de traduction, d’adaptation

Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, a marqué l’histoire du théâtre et de la comédie française. Auteur le plus joué encore à l’heure d’aujourd’hui, Molière s’est distingué par des pièces qui mêlent le comique, le pathétique et la critique. Il faisait du rire une arme pour combattre les mœurs et les contraintes de son époque. Fils d’un tapissier, il renonce à reprendre l’affaire familiale qui le destinait à une vie bourgeoise et se tourne vers le théâtre. Il fonde en 1643 « l’Illustre Théâtre

en profite pour régler ses comptes avec le parti dévot, responsable de la cabale contre Tartuffe. Dans cette perspective, il s'agira de montrer comment l'hypocrisie de Don Juan est placée au service d'une critique de la société. D'abord, nous analyserons en quoi le personnage se fait le porte-parole de Molière pour critiquer la société. Ensuite, nous nous intéresserons au projet de Don Juan. 1. La critique de la société 1. La peinture de la société : - Emploi d’un présent de l’indicatif ambiguë

Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, a marqué l’histoire du théâtre et de la comédie française. Auteur le plus joué encore à l’heure d’aujourd’hui, Molière s’est distingué par des pièces qui mêlent le comique, le pathétique et la critique. Il faisait du rire une arme pour combattre les mœurs et les contraintes de son époque. Né en 1622 à Paris, il perd sa mère en 1632 à l’âge de 10ans puis rentre au collège de Clermont en 1635 où il rencontre le prince de Conti qui deviendra l’un de ses protecteurs

représentation en 1664, Le Tartuffe choque par l’évocation de sujets tabous tels que les faux dévots. Par la suite la pièce a été interdite et a dû être remaniée pour être moins choquante. Un an après, dans une deuxième pièce nommé Dom Juan, les spectateurs sont choqués par la scène de mort du personnage principal. La mort de Dom Juan aurait dû, si la règle de bienséance avait été respectée, n’être que rapportée ou racontée par des personnages de la pièce. La critique accuse également Molière d’amener

LE TARTUFFE OU L'IMPOSTEUR Comédie ACTEURS MADAME PERNELLE, mère d'Orgon. ORGON, mari d'Elmire. ELMIRE, femme d'Orgon. DAMIS, fils d'Orgon. MARIANE, fille d'Orgon et amante de Valère. VALÈRE, amant de Mariane. CLÉANTE, beau-frère d'Orgon. TARTUFFE, faux dévot. DORINE, suivante de Mariane. MONSIEUR LOYAL, sergent. UN EXEMPT. FLIPOTE, servante de Madame Pernelle. La scène est à Paris. ACTE I, SCÈNE PREMIÈRE MADAME PERNELLE et FLIPOTE, sa servante, ELMIRE, MARIANE, DORINE, DAMIS, CLÉANTE. MADAME

le protège et l'invite au Palais Royal où il partage la salle avec les Italiens. En 1662, il se marie avec la fille de Madeleine Béjart, Amande Béjart, une comédienne de sa troupe, de vingt ans plus jeune que lui et donc cause des attaques de la critique. En 1665, sa troupe devient "troupe du roi" et dès lors, les pièces se succèdent et il connaît le vrai succès. À travers ses pièces, il a su allier le côté farce, en s'inspirant de la 'commedia dell'arte' et de la tradition farcesque Française

non pas vivre pour manger. », L'Avare • « L'amour ne sait-il pas l'art d'aiguiser les esprits ? », L'Ecole des femmes • « C'est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens. », La Critique de l'Ecole des femmes • « Il est généreux de se ranger du côté des affligés. », La Critique de l'Ecole des femmes • « Et vivre sans aimer n'est pas proprement vivre. », La Princesse d'Elide • « Un sot qui ne dit mot ne se distingue pas d'un savant qui se tait. », Le Dépit amoureux • « Presque

ridendo mores, tel était le leitmotiv de l'illustre dramaturge français Molière. Pensant que le théâtre a une grande vertu pour la correction, il s'appliqua à élaborer nombre de pièces destinées à « corriger les mœurs par le rire ». Dans la préface du Tartuffe de 1669, il écrit : « Les plus beaux traits d'une sérieuse morale sont moins puissants, le plus souvent, que ceux de la satire ; et rien ne reprend mieux la plupart des hommes, que la peinture de leurs défauts. » Ainsi souligne-t-il la valeur curative

extrêmement apprécié ainsi qu’un moyen de communication très populaire qui peut se faire critique envers la société comme « Tartuffe »,« Don Juan »de Molière ou plus classique « Le Cid » de Corneille. Il est un mode d’expression oral et un art visuel que tout le monde peut comprendre sans avoir besoin d’éducation. Il faut rappeler qu’a cette époque il y a beaucoup d’analphabètes qui grâce au théâtre comprenaient les critiques implicites faites par les auteurs ainsi que les messages et valeurs qu’ils souhaitent