La Culture Nous Déshumanise

simple matérialité. Le dernier peut avoir une charge affective trop forte, l’objet prend une place de plus en plus grande, jusqu’à nous envahir physiquement mais aussi mentalement. Une dépendance qui peut aller jusqu’à une forme d’aliénation qui déshumanise l’homme pour en faire un objet. Il peut se créer  une dépendance aux objets en tant qu’outils dont on  n’arrive plus à se passer. C’est une tendance qui conduit à ne plus pouvoir vivre sans être entouré d’objets qui a priori ne sont pas vitaux

chinoise. C'est dans ce contexte que deux adolescents de bonne famille, envoyés en rééducation, vont instruire une jeune montagnarde totalement inculte à l'aide de lectures interdites. On assiste à la transformation de la jeune fille qui, imprégnée de culture occidentale, décide de se libérer de sa condition de tailleuse. L'intrigue est complexe. Parmi les différents thèmes abordés, on trouve dans un premier temps celui de l'amour. Celui-ci peut-être "sensuel", entre Luo et la Petite Tailleuse, mais

peint le portrait de nombreuses personnalités, de Marylin à Mao Tsé-toung, et bien d'autres encore... Certains ont même passé commande de leur portrait à Warhol. Pourtant, l'usage de la sérigraphie, de la répétition presque semblable des images déshumanise définitivement ces portraits déjà galvaudés par leurs passages trop nombreux dans la presse populaire : Marilyn, 1966 L'œuvre d'Andy Warhol n'aurait pas pu exister n'importe où, n'importe quand. Elle est le fruit de son époque et un produit

avilissant et épuisant, dans la mesure où il peut menacer la vie de l’homme lui-même, comme dans le travail forcé. Pour Marx, l’homme se réalise dans le travail grâce à la technique. Mais lorsque la machine remplace le simple outil, le travail se déshumanise. L’apparition du machinisme crée des conditions de travail de plus en plus pénibles parce que répétitives, abrutissantes et parcellaires. Paradoxalement, elles augmentent la pression des besoins vitaux lorsque le salaire n’est plus que le minimum

quarantecinq ans…C’est quasiment drôle quand tu penses que t’as commencé à travailler pour un gars que t’haïs à l’âge de dix-huit ans pis que t’es t’encore là à le sarvir. (l. 7-8-9) Même s’il a la chance d’avoir un emploi régulier, il souffre d’être déshumanisé, esclave de sa machine : « Tu viens que t’es tellement spécialisé dans ta job steady, que tu fais partie de ta tabarnac de machine ! C’est elle qui te mène ! C’est pu toé qui watches quand a va faire défaut, c’est elle qui watche… » (l. 15-16-17)

conséquences peut-elle amener ? Depuis l’ère de la mondialisation, nous souhaitons vivre en parfaite harmonie avec le reste de l’humanité, mais pour cela nous devons nous confronter à l’autre. Cet autre qui inquiète, qui vient d’ailleurs, qui a une autre culture, une autre religion, un autre physique, une autre langue, une autre façon de s’habiller, d’autres habitudes et qui, surtout, nous renvoie à une angoisse primaire, celle d’être rejeté. Dès lors, pour vivre en parfaite harmonie, nous cherchons à gommer

mer soulevée comme par un spasme, un être hagard se serre les tempes à deux mains et crie sous un ciel sanglant. Dépourvu de cheveux, les traits émaciés et le teint cadavérique, le personnage qui nous est donné à voir semble avoir été totalement déshumanisé par l’artiste. Silhouette fantomatique tout de noir vêtue qui ondule et flotte dans les airs, est-ce véritablement un être humain à part entière qui est représenté ici ou bien la représentation d’une âme tourmentée, voire, osons le mot, aliénée 

_éducation du peuple : utilisation des jeunesses hitlériennes et aussi par divers outils de propagandes. On exalta en premier lieu les grands hommes allemands afin de renforcer « l’unité » d’une nation allemande qui par moments a du mal à y croire + culture païenne d’une Vieille Allemagne. Exaltation du corps, éducation physique et puissance. Toujours d’après le Hitler de Rauschning, c’était pour forger une jeunesse qui « effrayera le monde ». Cette propagande mystique est avant tout là pour éloigner

est donc une concentration d'habitation autour d'une activité économique. La ville et la campagne résultent de la culture (ex: agriculture, connaissance dans les arts notamment, les esprits). Culture = insiste sur la notion de vivre ensemble et permet aussi de définir les caractéristiques d'une population. La culture est propre à une civilisation où chaque population à sa propre culture. En France, c'est plus l'individualisation qui domine. Urbs = désigne l'intérieur de la cité et ce qui s'y passe

met subtilement en évidence le fait incontestable que l’Homme ne domine pas la nature mais qu’il en acquiert progressivement une maîtrise qui lui permet d’accroître son pouvoir càd de subir de moins en moins la nature. 2) Le pouvoir sur soi : la culture On s’appuiera sur le texte de Kant, Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique. Kant met en avant une spécificité de l’Homme, sa perfectibilité càd par son travail, l’Homme progresse, se dépasse, s’élève et finalement, c’est