La Dernière Cène Giotto

deux figures allégoriques, la Justice et la Charité, qui encadrent la porte du fond. André n'a jamais rien fait de plus sévère que la Justice, de plus gracieux que la Charité. Il est impossible d'imaginer [quelque chose de plus harmonieux que cette dernière figure sous le rapport linéaire. La manière simple et ingénieuse dont les enfants se groupent avec la Charité contente à la fois l'œil et la pensée. Il n'y a pas un mouvement qui trahisse l'effort ou la contrainte ; c'est une création toute spontanée

Présentation de Giotto 2) Révolution des codes de représentation II/- Analyse de l’œuvre 1) Présentation de l’œuvre 2) Explication de la scène a- Emplacement des personnages b- Réaction des personnages 3) Persistance des codes Médiévaux 4) Perspective partiellement acquise I/- Contextualiser l’œuvre A la fin de la période médiévale, on entre dans la Pré-Renaissance, plus précisément dans la période « Trecento » (trois cent) au XIV en Italie. Giotto en sera

parabole, le chemin va rester le même au fil du temps tout en évoluant dans sa représentation et son support. Le propos, le fond de ce qui est représenté reste identique. CYCLE DE LA PASSION De la Gène à la crucifixion 1)Iconographie de la dernière Cène: toujours représentée telle qu'elle est décrite dans les évangiles: repas autour du personnage principal. Type de représentation non simple. La perspective n'existe pas. Table rectangulaire qui fait référence à l'autel dans l'église: qui apporte

volume les personnages. Le but des artistes du Trecento est de supprimer au fur et à mesure l'ascendance de l'art byzantin pour l'Antiquité. Les deux grandes villes italiennes à cette époque sont Florence et Sienne. Originaire de Florence: Cimabue et Giotto. À Sienne domine l'art des retables. Italie au XIV-XV ème: mosaïque de cités état autonomes et indépendantes avec différents types de gouvernement. À la tête de ces cités états, on trouve de grandes familles puissantes, les Médicis à Florence

absolument tout. C’est comme une espèce de représentation cartographique. Le point de vue n’est pas un point de vue perspectif. Le point de vue perspectif c’est le point de vue qu’aurait un spectateur pour cette œuvre. On voit un second plan avec la dernière ranger d’arbres. Le choix ici c’est de mettre tout à plat. Le rectangle reste sur le dessin un rectangle, les arbres ne se cache pas entre eux, les poissons ne sont pas sous l’eau, mais sur l’eau etc… Ils ne représentent pas les choses telles qu’on

penser la représentation. Les peintres doivent représenter les sols et les plafonds (espace réaliste), transforme les arts figuratifs. Systèmes antérieurs de la perspective : existe depuis l’antiquité, elle devient théorisée, les peintres Duccio et Giotto cherchent des moyens pour introduire de l’espace. On a une première méthode (« la boîte ouverte ») et l’architecture vue d’angle. 1 Système monofocal centralisé, système albertien ou perspective linéaire Système monofocal centralisé : concentre

jusqu’au XIXème siècle. Le concept de Renaissance : Idée de renouveau qui date de l’époque même, dans l’art, la culture, après une période de ténèbres. Idée qui remonte au XIVème siècle, notamment par les poètes Pétrarque, Boccace. Dante voit dans Giotto celui qui fait faire un pas décisif à l’art. Notion qui commence au XIVème, qu’on retrouve au XVème et qui se développe au XVIème avec Vasari (La vie des Meilleurs peintres, sculpteurs et architectes), artiste Toscan, qui emploie lui le terme de

artistes de génie, au nombre desquels comptaient Léonard de Vinci, Bramante, Michel-Ange, Raphaël et Titien. L'Adoration des Mages (1481), laissée inachevée par Léonard de Vinci, est une composition picturale dont l'équilibre sera surpassé par celui de la Cène , la fresque qu'il réalisera à l'église Santa Maria delle Grazie, à Milan, de 1495 à 1497. Léonard est considéré comme le parangon des théoriciens de la Renaissance, dans la mesure où son art est empreint d'une inlassable quête des lois régissant les

fait la seule valeur de leur œuvre. Ainsi Claude Gellée dit le Lorrain, qui recopiait ses tableaux, notait leur prix de vente et le nom de l’acheteur dans son liber véritatis, sorte de recueil privé de son empreinte stylistique et digitale, cette dernière ne serait-elle pas la seule véritable garantie d’un unicum ? Idem et alter Si la copie est une bonne méthode de formation et d’information, elle peut se prêter à une certaine transformation quand les œuvres entrent en résonance, presque

panégyrique de Florence et de ses grands hommes. La section consacrée aux peintres et aux sculpteurs, qui suit celle des musiciens, se divise en quatre parties. La première décrit l'art ancien en dix phases, d'après Pline. La deuxième est consacrée à Giotto et à quelques peintres du XIVème siècle, le troisième partie traite des peintres florentins du Quattrocento : l'apport personnel de Landino se trouve là. La quatrième partie concerne quelques sculpteurs. Landino dit de Masaccio qu'il était un « excellent