La Description De Madame Vauquer

l’allégorie. Tout d’abord, on peut comparer la nature qui environne Julien a son propre destin. On découvre un style particulière par la préposition, ,,et’’ qui nous aide à prendre la même haleine que Julien. Ce premier plan nous présente une description économique du paysage et de la relation avec la nature, un symbole typique pour un roman. Les mots ,,immense’’, ,,montagne’’, et ,, élevé’’ forment le champs lexical de l’altitude pour décrire la supériorité de Julien, et l’adjectif ,,immense’’

siècle d’écart -Décalage chrono chez Lesage entre les faits et leur récit. Sujet/thème -Progression sociale d’un jeune homme -Situation du personnage : -Erscurion en montagne pour julien -marchandage pour l’autre Forme et discours -Stendhal : description + analyse des sentiments Lesage : dominante de dialogue 1ère pour Lesage et 3ème pour Stendhal Dominante de point de vue interne Temps verbaux : Récit au passé dans les deux avec une alternance de l’imparfaits Personnage Narscisisme et naÏveté

Balzac, Le Père Goriot, 1935. Extrait n°3 : Les conseils de Vautrin « (…) Voilà le carrefour de la vie, jeune homme, choisissez. Vous avez déjà choisi : vous êtes allé chez notre cousine de Beauséant, et vous y avez flairé le luxe. Vous êtes allé chez madame de Restaud, la fille du père Goriot, et vous y avez flairé la Parisienne. Ce jour-là vous êtes revenu avec un mot sur votre front, et que j’ai bien su lire : Parvenir ! parvenir à tout prix. Bravo ! ai-je dit, voilà un gaillard qui me va. Il vous

fameux essai préfaçant Pierre et Jean la nécessité de créer par l'écriture « l'illusion de réel ». Le romancier serait donc une sorte de prestidigitateur. Par les mots, le langage, le style il fait du récit un miroir social. La description, fameuse, de la pension Vauquer inaugurant Le Père Goriot de Balzac fit voir littéralement chaque détail de l'habitation. La toile cirée, grasse, de la table d'hôte donne au lecteur l'impression d'y avoir passé sa main, les personnages sont décrits avec une telle

2 Balzac, le Père Goriot (1835), chapitre I 1 En faisant croire à l’avare Monsieur de Rênal que Valenod le voulait comme précepteur de ses propres enfants, Julien a obtenu une augmentation de cinquante écus par an. 2 Grâce à l’intervention de Madame de Rênal, Julien a échappé au danger qu’il aurait encouru si Monsieur de Rênal, royaliste, avait découvert, caché dans la paillasse qu’il inspectait, le portrait de Napoléon. Le père Goriot présente un jeune noble provincial pauvre, Eugène de

respectant le niveau de langue des trois personnages » : le problème est que ces trois personnages, en fait, ne parlent que très peu dans le texte de Balzac (une seule réplique des filles de Goriot au style direct, l. 20)… Mais ils sont du milieu de madame de Beauséant, aristocrate, qui, dans le texte, a un langage courant (de l’époque) ou soutenu. Vous remarquerez que les filles vouvoient leur père. Le statut du narrateur : il doit être le même que celui des romans de Balzac : le narrateur se situe

(celle évoquée par Thibaudet). La vocation première du roman, c'est donner à penser, à imaginer, à rêver (évasion) par les vertues de l'imagination et du récit. Ici au contraire le réaliste est un effort de visualisation (d'où les descriptions). Le regard et la description ce sont les conditions et les moyens d'accès à la vérité du monde. Le genre à une prétention à être sérieux (=/= du comique, avec l'alignement sur la science). Les procédés stylistiques de ce réalisme, quels sont ses fondements

prouvent-ils en regardant ce qui les entoure dans les diffrents textes du corpus 7. Comment, dans les trois textes, lauteur montre-t-il les ractions des personnages qui dcouvrent la ville Vous vous appuierez sur ltude de procds prcis. 10. Que rvlent ces descriptions sur les motions ou les penses du ou des personnages 3. Quelle vision de la relation amoureuse chacun de ces textes propose-t-il 4. Quels moyens les auteurs ont-ils choisis pour faire percevoir aux lecteurs les sentiments et les penses qui agitent

faire concurrence à l’état civil » et écrire « l’histoire […] des moeurs ». Si l’on assigne au roman cette mission, il devient logique de gommer le plus possible les traces de fiction dans les personnages créés : en leur donnant un nom – Mme Vauquer dans Le Père Goriot –, un milieu et un décor minutieusement calqués sur la réalité – une pension comme il y en avait beaucoup à Paris –, une existence sociale, le romancier fait son oeuvre de « peintre de la réalité ». Le roman se lit alors comme

», « faire concurrence à l’état civil » et écrire « l’histoire […] des mœurs ». Si l’on assigne au roman cette mission, il devient logique de gommer le plus possible les traces de fiction dans les personnages créés : en leur donnant un nom – Mme Vauquer dans Le Père Goriot –, un milieu et un décor minutieusement calqués sur la réalité – une pension comme il y en avait beaucoup à Paris –, une existence sociale, le romancier fait son œuvre de « peintre de la réalité ». Le roman se lit alors comme un