La Double Inconstance

propos galants d’une grande finesse est dérivé du nom de l’auteur dramatique qui en est l’inventeur, Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux (1688-1763). Il est l’auteur de comédies dans lesquelles le discours amoureux occupe une grande place (La double inconstance -1723-, Le jeu de l’amour et du hasard -1730-, Les fausses confidences -1737). Cependant, ce contemporain de Voltaire et des philosophes des lumières expose également des idées révolutionnaires dans des comédies plus sociales comme « L’île des

ce qui est contraire au code de la comédie, et mélange les registres. De plus, le héros est plutôt représentant du mouvement baroque, de par son inconstance et ses tromperies, son jeu avec les apparences et sa capacité d'illusionner ceux qui l'entourent. Ainsi, on peut se demander en quoi cet extrait de la scène d'exposition présente-elle un double fonctionnement à la fois critique et didactique. Pour cela, nous étudierons dans un premier temps la signification de la mention du « tabac » et de

professeur de lettres Flammarion Meta-systems - 28-06-12 17:44:14 FL1487 U000 - Oasys 19.00x - Page 3 - BAT Le Jeu de amour et du hasard - Etonnants lycee - Dynamic layout 125x × 180xDu même auteur dans la collection « Étonnants Classiques » La Double Inconstance L’Île des esclaves © Éditions Flammarion, 2012. ISBN : 978-2-0812-4972-1 ISSN : 1269-8822 Meta-systems - 28-06-12 17:44:14 FL1487 U000 - Oasys 19.00x - Page 4 - BAT Le Jeu de amour et du hasard - Etonnants lycee - Dynamic layout 125x × 180xS

Cette pièce met en scène une fée qui s'est éprise d'Arlequin. Il est si beau que la nature s'est retrouvée épuisée lorsqu'il a fallut lui donner une âme. La fée cherche à lui donner de l'esprit et, en définitive, fait le travail d'une autre.La Double Inconstance (1723) : Cette pièce met en scène une jeune villageoise, Silvia, qui a été enlevée : elle est retenue dans le palais du prince car celui-ci l'aime, bien qu'elle soit déjà éprise d'un jeune homme de son village : Arlequin. Flaminia, une conseillère

Ronsard - Sonnets pour Hélène, Ronsard - Pour une inconstance, Scudéry - Chanson d'automne, Verlaine - Douceur, Guillevic - Sonnet II, Labé La force du miroirJ'étais, indigne, un jour, en la chambre au lit blanc Où Linda dans la glace admirait sa figure Et j'emportai, grâce au miroir, en m'en allant, La première raison de devenir parjure.Linda fut non pareille avant, mais aujourd'huiJe sais bien qu'elle est double au moins, grâce à la glace ;Mon cœur par la raison où son

quelques mois plus tôt. La talentueuse Silvia Balletti qui joue dans ses pièces devient son interprète idéale, il écrit spécialement pour elle. Il révolutionne la Comédie sentimentale, qu’il explore au travers de Surprises de l’amour ou de La Double Inconstance. Et surtout des pièces devenues de grands classiques du répertoire : Le Jeu de l’amour et du hasard (1730) et Les Fausses Confidences (1737) 5-Dernières années À partir de 1733, il fréquente le salon de Claudine de Tencin, qui devient pour

Commentaire : Marivaux, la double inconstance, acte 1 scène 4 I) deux manière de vivre opposé A) l'importance accordée à l'argent dans toute tractation Un point semble séparer Arlequin de Fridolin, c'est le problème de l'argent. À défaut d'avoir pu faire appel au dévouement d'Arlequin en version Prince, Fridolin Ise argumentation financière, qui Arlequin présentons lui-même Fridolin appartient à un monde peut se régler matériellement les nombreuses allusions à la richesse et à ce qu'elle procure

montrent les effets de l’Amour dans les 2 Q. (v.9) C) La fonction des antithèses : Phénomène contradictoire qui échappe au contrôle & aux lois de la raison. v.9 : « inconstamment » : absence de constance. L’amour provoque ou amplifie cette inconstance. Le v.9 dit littéralement c que l’antithèse et le déroulement du poème signifient. Ce vers est à la limite structurelle du sonnet : * Centre formel. Il place au centre du poème, son thème : l’Amour, mis en valeur par : * Sa position dans

Contrairement au romantisme, la mort ne représente pas une souffrance morale, mais plutôt une évidence métaphysique. Trois caractéristiques semblent essentielles : La métamorphose. L‘univers est présenté en mouvement, l’être humain saisi dans son inconstance et sa diversité (ex. : « Le monde n’est qu’un branloire pérenne. » Essais, III, 2, Montaigne). Circée symbolise cette tendance, Protée la complète. L’illusion. « La plupart de nos vacations sont farcesques. » (Essais, III, 10, Montaigne). L’époque

amoureux : infidélité, inconstance, pudeur, cœur, libertinage, galanterie, plaire, envie… le caractère : hardi, pudeur, timidité, audace, effronterie, caractère, vivacité, aimable, perfidie. Ces champs lexicaux confirment la tonalité psychologique de la pièce. Les formes, les couleurs, les mouvements et l’organisation de l’espace : édifice appartenant à la cour (hauteur prestigieuse) à la campagne (double sens du mot « nature ») ;