La Dyarchie

biais du gouvernement (art 49). Premier ministre assure son rôle de « fusible » (assume la responsabilité de la politique présidentielle devant l’Assemblée) et applique la politique présidentielle : transformé en exécutant, subordonné, absence de dyarchie (renforcé par réforme de 1962) * Président fixe les objectifs de la politique nationale, la détermine et la conduit . En confie la mise en œuvre au premier ministre qu’il choisi gouvernement procède de lui donc dépend de lui implique une sorte

il reçut le cognomen d"Augustus" terme religieux que devait reprendre les Empereurs suivants. Dans la même année il reçut le titre de "lmperium Proconsulare" ce qui lui assurait un commandement militaire. Cependant ce principat, constituait une dyarchie : d'une part le sénat et le peuple, de l'autre le prince et sa maison. Si l'un de ces deux éléments disparaissait, Rome deviendrait Monarchie ou République."En 23, Auguste fit nouvelle réorganisation du régime : il abandonna le consulat renouvelé

peuple. [C'est une assemblée de 28 hommes âgés de plus de 60 ans, les gérontes élus à vie, sans reddition de comptes. Cette limite d'âge correspond à la fin de l'astreinte du service militaire.] Elle est présidée par les deux rois qui forment une dyarchie. Deuxièmement selon Hérodote et Xénophon il crée les « Ephores » qui sont un directoire de cinq magistrats annuels à Sparte qui forment le véritable gouvernement. [Dont nous avons déjà parlé précédemment]. Troisièmement il crée l’Assemblée (ou Ekklesia)

une signification péjorative : Hérodote l’identifie à la tyrannie. Au contraire Platon, considère la monarchie avec l’aristocratie comme un régime idéal. Au 8 eme siècle les rois ne sauront plus que des magistrats élus (sparte) ou il s’agit d’une dyarchie puisqu’il y a deux rois des chefs militaires étroitement contrôlé par l’assemblée des anciens (gerousia) et par les magistrats élus chaque années, les éphores. Le monarque antique, dieu lui-même ou élu de la divinité, est source de toute loi, et

République (II). I) La supériorité du Premier Ministre lors des périodes de cohabitation lors d'une cohabitation, c'est le Premier ministre qui est le processeur de la majorité parlementaire, pas le Président comme en temps normal (A), de ce fait une dyarchie s'opère au sommet de l'exécutif (B). A. Le Premier Ministre seul possesseur de la seule majorité parlementaire En période de cohabitation, le premier ministre, c'est le chef de la majorité parlementaire, c'est pourquoi il doit choisir personnellement

l’esprit de la Vème République ? Dans un premier temps, nous étudierons un rééquilibrage de l’exécutif (I) et enfin la cohabitation : parlementarisation du régime (II). I- Un rééquilibrage de l’exécutif La cohabitation est à l’origine de la dyarchie du pouvoir exécutif. En effet, le premier ministre voit son pouvoir d’action au niveau exécutif considérablement renforcé au détriment du président de la république. L’accroissement de la légitimité du premier ministre (A) (chef de la majorité parlementaire)

éventuelle cohabitation mais en retour rien ne prévoit expressément une telle possibilité. B) Cette ambiguïté est à l'origine d'un phénomène atypique. 1) Pour De Gaulle, la dyarchie est aussi impossible que le maintien d'un président désavoué. De Gaulle avait exclu en 1964 dans une conférence de presse "toute dyarchie au sommet". Comme cette possibilité n'est pas interdite par la constitution, on peut se demander pourquoi De Gaulle ne l'a pas fait? De même, selon la vision qui était la sienne

les gaullistes « intégristes », fondamentalement attachés à leur héritage, et les défenseurs de Matignon, dont le plus fervent représentant est le « Centre Démocratie et Progrès » de J.Duhamel. En réalité, ce soutien laisse déjà planer le risque de dyarchie, autant insupportable au locataire de l’Elysée qu’à la majorité qui dénigre la politique de gauche de Matignon (libéralisation de l’ORTF ; création du SMIC ; politique contractuelle avec les syndicats ; nouveau régime des conventions collectives

avec la Constitution qui prévoit un équilibre des pouvoirs du Président et de son premier ministre ? Nous aborderons, dans une première partie, la dyarchie de l’exécutif prévue par la Constitution (I), puis, dans une seconde partie, le bicéphalisme exécutif propre à la Cinquième République né de la pratique (II). I- Une dyarchie au sommet de l’Etat La Constitution de 1958 a mis en place un exécutif à deux têtes, composé du Président de la République, chef de l’Etat et du Premier

ouvrage le noeud gardien il expose ses vues et ses réflexions. Pour lui le chef de l’exécutif et il ne saurait avoir de dyarchie (pouvoir à deux têtes). Si le premier ministre le véritable détenteur pourvoir, régime parlementaire. Comment éviter que le futur président ne laisse échapper son pouvoir au 1er ministre. Il nomme donc mais très vite : il voit le risque d’une dyarchie. En 1972, il va obtenir sa démission. P. Messner loi succède. Instaure le gaullisme institutionnel maintenance importance