La Faute Objective

générateur), moral et légal. Matériel : Faute par action ou omission/abstention. Légal : violation d’une règle, illicéité (manquement ou violation d’une obligation ou d’un devoir). Exception : il existe des comportements qui ont l’apparence d’une faute mais qui ne sont pas sanctionnés (fait justificatif : état de nécessité, état d’urgence…) Moral : abandon de l’imputabilité de l’acte qui repose sur le discernement, on peut être jugé en faute alors même que l’on n’avait pas conscience

Procédure : La Cour d’Appel de Rennes déboute la Société B. par un arrêt en date du 30 Juin 1993 aux motifs que si la société Chronopost n’a pas respecté son obligation de livrer les plis dans le délai promis, elle n’a cependant pas commis une faute lourde exclusive de la limitation de responsabilité du contrat. La Société B. se pourvoit en cassation, les moyens au pourvoi ne sont pas reproduits. Problème posé à la Cour : La société qui s’engage à un service de célérité peut-elle se prévaloir

les articles 1146 à 1155 qui traitent « des dommages et intérêts résultant de l’inexécution de l’obligation» contractuelle. L'action en responsabilité appartient à la victime du dommage qui, pour obtenir réparation, doit apporter la preuve d'une faute (c'est-à-dire en matière délictuelle un non-respect de la loi ou bien un comportement que n'aurait pas eu une personne normalement prudente et diligente placée dans les mêmes circonstances ; en matière contractuelle l’inexécution ou la mauvaise exécution

important du code civil car c’est sur lui que se fonde la responsabilité civile. L’article 1240 du code civil dispose que « Tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer ». Cet article traite de la responsabilité pour faute, ou responsabilité du fait personnel. C’est sur ce texte que se fondent et se définissent le lien causal et le dommage. Apparu pour la première fois dans le code de 1804 à l’article 1382, et renuméroté à

La notion de faute Selon, Marcel Planiol, la faute est « un manquement à une obligation préexistante. » Le Code civil quant à lui ne définit pas la faute mais en donne des illustrations dans son article 1382 qui énonce que « tout fait quelconque de l’homme qui cause à autrui un dommage oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer » et son article 1383, selon lequel « chacun est responsable du dommage qu’il a causé non seulement par son fait mais encore par sa négligence ou son

La place de la responsabilité objective Notion et rôle de la faute en droit français Envisager « la notion et le rôle de la faute » en droit français lors d’un séminaire consacré à la « place de la responsabilité objective » semble conduire à placer d’emblée ce sujet sous contrainte. Il n’est que trop aisé de relever, en première approche, combien la faute s’est trouvée et se trouve concurrencée par les formes de responsabilité dites « objectives », entendues comme toutes celles qui ne subordonnent

déterminer ce qu’est la faute (A). A La notion de faute Les articles 1382 et 1383 C.civ. fondent l’obligation à réparation du préjudice sur la faute du responsable qui doit être prouvée par la victime. La notion de faute délictuelle n’est pas définie par le Code civil. Ce dernier ne vise que la faute volontaire soit le délit, et la faute d’imprudence ou de négligence qui est le quasidélit. Planiol a défini la faute comme étant la violation d’une obligation préexistante. Pour que la faute soit caractérisée

parents. On peut expliquer la responsabilité des pères et mères pour leur faits de leurs enfants mineurs de plusieurs façons. Un temps, la jurisprudence fondait cette responsabilité sur l’idée de faute et considérait que la responsabilité des parents faisait présumer la faute d’éducation ou la faute de surveillance, éducation et surveillance pesant sur les dits parents. Ce fondement a été contesté et d’autres explications ont pu être avancées. On s’est référé à l’idée de solidarité familiale

que le prix qu’il en a tiré, même s’il est inférieur à la valeur réelle de la chose. o Si la chose a périe ou est détériorée par un cas de force majeure, le payé de bonne foi n’a rien à restituer. Il ne doit rembourser que s’il est en faute. - Mauvaise foi : o Sait qu’il ne devait pas recevoir de l’argent : il ne mérite plus d’être protégé : la restitution comprend les intérêts depuis le jour du paiement. o Si la chose a été vendue, la restitution porte

Qu’est-ce que l'insouciance ? Critère objectif ou subjectif ? R. c. A.D.H. : Comment déterminer si la mens rea d’une infraction est subjective ou objective? Qu’est-ce que la présomption de mens rea subjective? R. c. Hundal : Qu’est-ce que la négligence pénale ? Différence entre faute civile et faute pénale? Mens rea de la conduite dangereuse est-elle objective ou subjective ? R. c. Creighton : (par. 1-59 et 109-150) : Mens rea de l'homicide involontaire coupable ? Test applicable à la négligence pénale