La Fontaine Moraliste Philosophe Contestataire

Marie de France. Au XVIe siècle, la fable se rapproche des genres énigmatiques ou moraux qui lui sont proches, comme l’ emblème ou le proverbe. Au XVIIe siècle, La Fontaine entreprend de versi er des fables d’ Ésope, et donne ses lettres de noblesse au genre. Les caractéristiques de la fable • La fable met en scène une fiction. Chez La Fontaine, les personnages sont souvent des animaux qui renvoient les hommes, comme en miroir, à leur comportement et à leur langage. • Elle est la revendication du pouvoir

comme dans les fables de La Fontaine -présente plusieurs thèmes comme la nature (les paysages, les animaux, aspects réalistes aspects imaginaires), le monde des Hommes, la vie en société, l’amour et l’amitié, la politique, le pouvoir, les qualités et les défauts des humains. Ses objectifs La fable a pour but de distraire, de plaire tout en instruisant. Elle a une fonction didactique : elle apporte souvent une morale de bon sens. Elle peut être contestataire. Pour plaire, on peut remarquer

CORRIGÉ DE LA QUESTION • « Le bonheur humain est composé de tant de pièces qu’il en manque toujours », dit Bossuet. Mais chacun définit différemment ces « pièces » du bonheur. Ainsi un moraliste philosophe comme Pascal, un fabuliste comme La Fontaine – pratiquement contemporains au XVIIe siècle – ou des philosophes des Lumières aussi différents – et presque « ennemis » – que Voltaire et Rousseau font tous dépendre le bonheur d’éléments différents. • Pour Pascal, être heureux c’est combler un «

comme Jean de la Fontaine. Il meurt à Versailles, d’une apoplexie, avant que d’avoir eu le temps d’achever Dialogues sur le Quiétisme. Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle est une œuvre sur laquelle il a travaillé dix-sept ans avant de la publier. Ce recueil comprend 420 remarques, sous forme de maximes, de réflexions et de portraits, et est présenté comme une simple continuation des Caractères du philosophe grec Théophraste

pouvoir de la raison, capable d’expliquer le monde. Pascal ouvre la voie à la réflexion avec Les Pensées (1662), tandis qu’au théâtre, Molière corrige les mœurs par le rire : « Castigat ridendo mores » (Tartuffe (1664), L’Avare( 1668..). La Fontaine dans ses fables porte un regard critique sur la justice et La Bruyère dans son ouvrage Les Caractères (1688) observe les travers de ses contemporains et montre la vanité des comportements humains. Fénelon, voit son œuvre Télémaque (1696) interdite

ou ses Satires. Une œuvre singulière : Les Fables de La Fontaine Jean de La Fontaine A travers un genre à part mineur et non codifié, La Fontaine (1621-1695) s’inspire, comme les autres classiques, dans ses fables, des Anciens mais aussi du folklore français et étranger. Il imite ses maîtres avec une grande liberté. Tout comme les personnages de Molière, ses personnages représentent toutes les couches sociales. En moraliste La Fontaine dépeint toute la société française de la seconde moitié du

1539, l’usage exclusif de la langue française dans les actes administratifs. Le sentiment de l’identité nationale se renL’homme de Vitruve, croquis de Léonard de Vinci (1452-1519) à la fois artiste, scientifique, force ; Du Bellay publie inventeur, philosophe, souvent considéré comme le symbole de l’humaniste de la sa Défense et illustration renaissance. de la langue française en Renaissance et E LA PLéiAde La rencontre de Ronsard et Du Bellay aura une influence déterminante sur la poésie française

l'imitation des anciens poètes grecs ou romains, et une grande place à la mesure. On retient donc une forte envie des intellectuels de cette époque de remettre le monde dans un droit chemin de mesure et de valeurs morales grâce à des moralistes tels que La Fontaine et ses Fables ou Racine avec notamment Phèdre qui est selon lui ≪ L’oeuvre la plus morale qu'il ait écrit ≫. A ce mouvement classique succède ≪ Les Lumières ≫ qui prônait une plus grande égalité entre les hommes et une meilleure instruction

..........................................................................................11 La crise de la conscience européenne (1680-1720)...............................................................................12 La littérature des « Philosophes » (1720-1770)....................................................................................12 La littérature « du coeur et de l'esprit » (1730-1789)............................................................................14 Le goût pour

avec la méthode scientifique expérimentale de l’époque. Non seulement récusa-t-il à de nombreuses reprises la philosophie naturelle traditionnelle pour être trop spéculative et détachée du réel (il faut, pour connaître la nature, « congédier les philosophes et leurs belles hypothèses » et entrer « dans le laboratoire d’un chimiste »), mais il inscrivit également sa démarche dans la voie tracée par Descartes dans son ‘’Discours de la méthode’’ : « Tâchons donc dans nos recherches […] de n’admettre aucune