La Gentrification

territoires urbains : programme de recherche s’attachant particulièrement à éclairer 4 domaines du champ de l’urbain associant les groupes sociaux et les spécialisations territoriales : le statut des “classes moyennes” dans l’espace urbain ; la gentrification ; les conditions d’évolution de la périurbanisation ; le devenir des quartiers populaires ; - Villes, compétences, démocratie : programme proposant une investigation de la ville comme ensemble social territorialisé. Trois dimensions conceptuelles

est sûr que l’image des villes, la qualité de leur environnement, leur capacité à laisser se développer des activités créatives, souvent un peu turbulentes et pas nécessairement compatibles avec le vieillissement accéléré de la population et la gentrification des quartiers, sont des éléments cruciaux. Maintenir nos villes vivantes, autant qu’il est possible : c’est la condition nécessaire (et non suffisante, malheureusement) pour prendre place dans la nouvelle économie de la culture.> NOTES (1) Un

quelques exceptions près saluées, plusieurs auteurs ont toutefois souligné les résultats mitigés de plusieurs expériences, au Québec comme ailleurs. Les transformations de vocations sous couvert de sauvegarde du patrimoine, mais qui relèvent d’une gentrification sont critiqués (Beaudet, 1997; Emelianoff, Carballo, 2002); le 2 Notamment la Charte sur la Sauvegarde des villes historiques de 1985 ; puis «Méthode d’analyse morphologique des tissus urbains traditionnels», produit en 1984 dans la série Études

s’y balader, d’y travailler et d’y consommer, avant de repartir vers d’autres villes-monde, en ayant eu le moins de contacts possibles avec la population et le territoire alentours. Ses maîtres mots sont : tertiarisation, verticalisation, gentrification, éviction et ségrégation. Une ville-monde transforme sa population, créant même un nouveau type sociologico-journalistique : le « bobo ». Ce concept, né aux États-Unis, en l’an 2000, a été très vite adopté par les Français ; mais il y a des

s’applique pour un territoire comptant entre 10 000 et 99 999 habitants ; • les petits centres urbains de moins de 10 000 habitants (Lenk, 2003). À ces catégories, nous ajoutons les milieux urbains défavorisés, les milieux urbains en cours de gentrification et les milieux urbains favorisés. Quel que soit le type de la communauté urbaine, il semble qu’en général les milieux urbains soient occupés par une grande diversité socioéconomique d’aînés et qu’il existe davantage de crimes, de populations

les mécanismes de la gouvernance urbaine : ainsi en est-il des politiques de reconquête des centres villes portant sur des espaces publics, politiques doublées d’opérations de privatisation (opérations immobilières accompagnées de processus de gentrification). Alors que les périphéries se peuplent de villes privées, sécurisées et repliées sur elles-mêmes, de nouvelles logiques immobilières apparaissent avec des constructions de grande hauteur, pas forcément issues des stratégies de développement des

constructions d’usines périphériques ont contribué à une relégation spatiale de la classe ouvrière, au point de ne plus figurer sur la carte (film). Cette relégation spatiale a pour effet le recul de la mixité sociale. Maintenant on veut la recréer. La gentrification sera typiquement les Marolles de Bruxelles (quartier pauvre mais avec un côté sympathique…) Comme les logements sont de plus en plus chers, de pus en plus de gens vont s’installer là. Cela pour effet de faire monter les loyers, donc les plus pauvres

de manière sensible ont tout d'abord une connaissance des terrains dans lesquels ils évoluent. Ils ont souvent été témoins de l'essor de la Politique de la Ville dans leurs quartiers et font actuellement part de leurs inquiétudes liées à la « gentrification » (ou Services 18 - Musoj - Ligue de l’Enseignement Fédération Paris - Projets-19 | 77 Rapport Final de l’Étude l’embourgeoisement) des traditionnels quartiers populaires parisiens et de la perte de visibilité qu'elle entraîne en

saleté dans les rues, une surpopulation entrainant une surconsommation d'énergie, une utilisation trop fréquente de la voiture La concentration de personnes au même endroit qui peut être catastrophique en cas d'accident. surpopulation, maladies, gentrification, multiplication des ghettos Transports congestionnés, pas beaucoup de passage des véhicules de l'essence à l'électricité. une agressivité importante de la part des gens, trop forte croissance de la population Diminution de la communication

Patrimoine mondial de l’UNESCO : revue de presse chronologique novembre 1996 - décembre 1998 Authier J.-Y. (1993), La vie des lieux : un quartier du Vieux-Lyon au fil du temps, Presses Universitaires de Lyon, 1993, 268 p. Authier J.-Y. (2003), « La gentrification du quartier Saint-Georges à Lyon : un côtoiement demobilités différenciées » in Bidou-Zachariasen C. dir., Retours en ville, Descartes & Cie, Paris, pp. 105-123 Bady J.-P. (1998), Les Monuments historiques en France, Presses Universitaires de