La Grande Nanon

atypique atteint de tuberculose ; le dégoût s'empare de nous. De surcroît, le portrait de ceux-ci n'aide en rien le lecteur à s'identifier au personnage, comme on pourait le faire avec un héros. Pour illustrer cette thèse, prenons l'exemple de Nanon dans l'oeuvre d'Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, qui met en scène une femme rejeter de tous à cause de son physique déplaisant. En aucun cas nous souhaitons être mis à l'écart de la sorte et rejetté de la société. Puis, cela n'encourage aucunement

Grandet, Balzac se sert à la famille Grandet – en particulier, la fille Eugénie – pour examiner la dualité de l’amour et l’argent et comment l’un s’affecte l’autre. Les femmes principales du roman – Mme Grandet, Eugénie Grandet, et leur servante, la Grande Nanon – sont tous les trois soumissent au despotisme de M. Grandet. Il les enferme dans sa maison, ce qui est décrit comme une prison, et les force à obéir à ses règles. Elles ont peurs de lui désobéir parce qu’Eugénie sait que « [son] père voit tout

le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce qu’on sait où l’on va ? Que disaient-ils ? Le maître ne disait rien, et Jacques disait que son capitaine disait que tout ce qui nous arrive de bien ou de mal ici bas était écrit là-haut. Maître C’est un grand mot que cela ! Jacques Mon capitaine ajoutait que chaque balle qui partait d’un fusil avait son billet. Maître Le moment d’apprendre tes amours est-il venu ? 1 Jacques Qui le sait ? Maître A tout hasard, commence toujours ! (Ils descendent de

redoutable financier, il prend le temps de calculer ses coups et sait manœuvrer plus habilement qu'un autre. En outre, l’avarice de M. Grandet se manifeste dans d'autres de ses comportements, tels que : -Le médiocre manger quotidien qu'il donne à Nanon -Le rationnement perpétuelqu’ il fait subir à toute la famille, -Le feu qu'il n'allume que quand il fait vraiment froid, -Son refus d'appeler un médecin pour sa femme au début de sa maladie, -Il n'a sauvé l'honneur de son frère que parce que ça

dilapidation. Autrement dit, il aime l’argent pour lui-même, pour le sentiment de puissance qu’il procure, et non pour les biens qu’il permet d’acheter. Face à la monomanie de M. grandet, il y a le désintéressement d’Eugénie, de Mme Grandet et de Nanon. Ces trois femmes représentent la pureté, la douceur, et l’indifférence. Le narrateur nous dit qu’ « Eugénie et sa mère ne savaient rien de la fortune de Grandet. » (p. 56) Elles se sont entièrement détachées des biens matériels par opposition

autres, et tous ces gens-l me servent de harpons pour pcher Cette gaiet de famille, dans ce vieux salon gris, mal clair par deux chandelles ces rires, accompagns par le bruit du rouet de la grande Nanon, et qui ntaient sincres que sur les lvres dEugnie ou de sa mre cette petitesse jointe de si grands intrts cette jeune fille qui, semblable ces oiseaux victimes du haut prix auquel on les met et quils ignorent, se trouvait traque, serre par des preuves damiti dont elle tait la dupe tout contribuait

a édifié une vaste fortune. C’est un avare conquérant, différent du peureux Harpagon, et qui a su imposer des contraintes à son entourage familial. Sa femme et sa fille mènent à Saumur une existence étriquée dans un logis lugubre tandis que la grande Nanon, la servante, est soumise aux ordres du maître de maison. L’intrigue est simple : qui Eugénie épousera-t-elle ? Deux factions, à l’image des partis florentins, sont en rivalité : les Cruchot et les Des Grassins qui ont seuls accès à la maison

fils de son frère M. Grandet de Paris. Lors de la soirée des vingt trois ans d’Eugénie, Gandet invite les deux familles à participer à la fête. Débute une parti de jeu interrompu par quelqu’un frappant à la porte de façon effrayant. M. Gandet et Nanon la servante dévouée de la famille se rendent à la porte afin de découvrir qui se cache derrière. Il s’git en fait de monsieur Charles Grandet ; le cousin de Paris. Celui-ci touche dès son apparition la jeune Eugénie qui, ferait tout pour le mettre

plus obsédé par son or, toujours plus clairvoyant grâce à son or. La scène vibrante de tension dramatique où la fille s’oppose à son père à propos des doublons disparus, récit et dialogue, tellement intense !Comme dans les repas cuisinés par "la grande Nanon" - autre souvenir vivace - il n’y a pas de gras.La meute des citadins de province, cruchotins et grassinistes, accompagne de son chœur intéressé le destin tragique de cette vierge post-révolutionnaire, condamnée par la fortune et la passion de

découvre en Charles son grand amour, dont son coeur noble ne pourra jamais comprendre la trahison. À la fin de sa vie, elle «marche au ciel, accompagnée d'un cortège de bienfaits». Charles C'est un jeune homme de vingt et un ans, neveu de l'avare. Avant d'arriver à Saumur, son éducation futile et sa vie dissipée de Paris ont déjà commencé à émousser ses velléités de bons sentiments. Sa ruine brutale provoque chez lui un désir de revanche contre la rigueur du destin et une grande volonté de puissance